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TPE SUR L'EDUCATIN

Publié le 22/08/2012

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De la sixième, première année du cycle d'enseignement secondaire, ~ la troisième, le collige accueille les enfants de 11 à 15 ou 16 ans. Il est le lieu d'un enseignement plus approfondi et plus élargi : initiation aux langues mortes et étrangères, aux sciences et techniques .. . le collège était autrefois divisé en collège d'enseignement général (CEG) et technique (CET). Depuis l'instauration, en 1975, du collège unique, il représente la période du

« De la seconde ~ la terminale, septième et dernière année du cycle d'enseignement du second degré , le lycée prépare au baccalauréat Ce diplôme de fin des études secondaires est également le premier diplôme de l'enseignement supérieur ou universitaire .

Il existe des baccalauréats techniques et professionnels , mais le baccalauréat général lui-même présente, selon les filières , une dominante (littéraire, scientifique, etc.).

éducation générale qu'une aptitude professionnelle dans un métier précis (ici, une ko/e Nte//ère) .

• Le certificat d'aptitude professionnelle (CAP) et le brevet d'études professionnelles (BEP) se préparent parfois conjointement ~ la sortie du collège .

• Les lycées d 'enseignement professionnel préparent aux baccalauréats techniques et professionnels .

Par ailleurs, la complexification technique des métiers actuels et le besoin grandissant en techniciens formés au niveau de l'enseignement supérieur a mené ~ la création , ~ cOté des organismes de formation émanant directement du monde du travail , d'établissements et de diplômes professionnels supérieurs : • le brevet de technicien supérieur (BTS), se prépare au sein du lycée en deux ans aprés le baccalauréat ; • le diplôme universitaire de technologie (DUT) se prépare dans les Instituts universitaires de technologie (IUT).

Les établissements d'enseignement supérieur sont trés divers.

On distingue : • les universités (ici la faculté de Jussieu, ~ Paris) ouvertes ~ tous les bacheliers ; • les écoles d'ingénieurs et les établissements extérieurs aux recrutement sont variables ; • les grandes écoles (Écoles normales supérieures , Polytechnique , ENA ...

) auxquelles on accède par concours, préparé en lycée pendant deux ou trois ans aprés le baccalauréat les études peuvent durer de deux ~ dix ans.

1.4 million d'étudiants se répartissent en 89 universités, dont 82 000 étudiants en instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), chargés de la formation des enseignants du primaire et du secondaire .

300 000 élèves s'orientent vers les classes post-baccalauréat au sein des lycées .

Grandes koles En France, un ensemble de grandes écoles a été créé pour les élites de la nation : L'ENA (Ecole nationale d 'admi­nistration), les Mines (Ingénieurs), « Sciences Po » (Hautes Études Politiques et relations internationales) ...

Ces structures accompagnent des élèves issus du cursus éducatif secondaire général, pour en faire les garants du bon fonctionnement des institutions.

Sedeur public.

secteur privé A côté des établis­sements publics , il existe en contenu de leur enseignement, seule la réussite des élèves~ l'examen (par exemple le baccalauréat) atteste de la valeur de cet enseignement.

• les professeurs des établissements sous « contrat simple » sont rémunérés par l'État , qui ne fournit pas d 'autre aide financière.

Ces établissements s'engagent ~ respecter les normes nationales sur la qualification des maîtres , l'effectif des classes et sur l'organisation générale de l'enseignement.

• Dans les établissements sous • contrat d 'association », les maîtres sont payés par l'État, qui participe aussi aux dépenses de fonctionnement.

Seules les dépenses concernant le culte et l'instruction religieuse, ainsi que l'internat et la demi-pension, restent ~ la charge des familles.

Ces établissements doivent se conformer aux règles en vigueur dans l'enseignement public.

ROU DE L'ÉTAT Depuis les origines de la République, l'Éducation nationale est un secteur privilégié de l'action de l'État Un ministère lui est consacré , dont le budget est le deuxième en volume aprés celui de la Défense .

l'État français assure les deux tiers des dépenses nationales liées~ l'éducation (lOO milliards d'euros) , sans compter les diverses allocations d 'études allouées aux familles (bourses , allocations de rentrée ...

).

la dépense intérieure d'éducation française (hors formation continue) est de l'ordre de 6 %de la richesse nationale (PIB).

En Europe du Nord, cette proportion atteint en moyenne 7 %, alors qu'au Japon ou en Italie elle reste inférieure ~ 5 %.

France un OUVEITUIE su• L'EUIOI'f secteur le traité de Maastricht puis celui privé quan- d 'Amsterdam ont affirmé la titative- compétence de l'Union européenne en ment matière éducative .

les États membres important se doivent de coopérer, tout en surtout ~ protégeant leurs différences culturelles .

partir du Deux programmes d'échanges secondaire .

Il est composé d 'envergure européenne ont été mis en d ' étob/tsse•e•ts coofess/oooe/s place : (essentiellement chrétiens et • SOCRATES (depuis 1995) englobe les israélites ) ou professant une programmes ERASMUS, LINGUA et pédagogie en opposition plus ou COMENIUS qui favorisent les échanges moins forte avec la doctrine officielle scolaires entre étudiants de l'Union ; ou intégrant des disciplines différentes • LEONARDO DA VINCI (depuis 1994) (écoles Freinet suivant une forme de est plus axé sur la formation • pédagogie libertaire », écoles Diwan professionnelle.

enseignant exclusivement en breton ...

), ainsi que d'établissements spécialisés, surtout dans la formation professionnelle et l'enseignement supérieur .

L'obligation de scolarité laisse aux parents le libre choix du type d 'établissement d'enseignement.

Pour certains cas particuliers (parents assurant eux-mêmes l'éducation de leurs enfants, précepteurs privés ...

) l ' accord du maire de la commune est nécessaire .

les • écoles libres» (confessionnelles, associatives ou~ but lucratif) assurent de manière privée une mission de service public ; l'État reconnaît ce fait et entretient avec elles trois types de relations, selon leur adéquation avec les critères de l'enseignement public : • Les établissements « hors contrat » l'EDUCATION DANS LES PAYS DEVELOPPES Si, du point de vue de l'enseignement, les pays développés ont tous ~ peu près les mêmes contraintes , liées au niveau technologique, il n 'en est pas de même en ce qui concerne l'éducation globale .

Plusieurs logiques s'affrontent et les équilibres atteints diffèrent selon chaque pays .

L ' éducation publique française se caractérise par une forte centralisation, et une volonté affichée de former des citoyens responsables .

le système est placé sous le contrôle de l'État, qui établit les programmes , recrute , forme et rémunère les enseignants.

L'État conserve aussi le « monopole de la certification », c 'est-à-dire qu'il est le garant de l'égale valeur des diplômes quel que soit le lieu où ils ont été préparés et obtenus.

Dans les systèmes fondés au contraire sur l'autonomie et la concurrence des établissements supérieurs (souvent privés, ~ but lucratif), la réputation seule de l'établissement (ici une grande école d 'Oxford , en Grande-Bretagne) garantit la valeur du diplôme.

Une sélection s'opère, qui dirige les élèves du meilleur niveau vers les établissements les plus estimés .

C'est le système principal des pays angle­ saxons, réputés pour leurs écoles de commerce et leurs instituts technologiques.

le contenu moral de l'éducation est aussi très variable d'un pays à l'autre , et partout objet de débats .

En Allemagne, l'éducation religieuse est assurée par l'État , alors que dans les pays anglo-saxons les établissements ont toute liberté pour le contenu de l'enseignement, mais l'influence des organisations religieuses et des médias est importante .

les /HfYS du sutl-flt llS#otlqft , avec leur enseignement supérieur à haute valeur technologique , favorisent l'Intégration de l'Individu à la société plus que le développement de l'autonomie individuelle.

la discipline y est une valeur essentielle .

le niveau général des élèves est élevé.

l'EDUCATION DANS LE MONDE L'analphabétisme reste dans le tiers­ monde un problème crucial, malgré l 'effort des États (ici une école e11 Sooto/le) et des organisations internationales (Unicef , Unesco ...

).

Cependant , des politiques volontaristes ont pu être menées avec des succès certains.

Ainsi, à Cuba , malgré les difficultés économiques, le taux d 'alphabétisation des adultes est de 95,9 %, de loin le meilleur de l'Amérique latine .

AIDE INTIIIIATlONALE les pays membres de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) ont pris conscience de l'enjeu économique que pouvait représenter l'éducation dans les pays en voie de développement.

Depuis les années 1980, ils ont investi dans l'enseignement d'une quinzaine de pays , tels que l'Argentine, la Jamaïque , les Philippines ou le Zimbabwe, mais aussi la Chine et l'Inde .

les adultes qui vivent dans ces pays ont aujourd 'hui passé en moyenne 7,6 ans de leur vie~ l'école, contre seulement 3,4 ans en 1960.

Même si la progression est lente, et la durée moyenne de scolarisation bien inférieure à celle des pays membres de l'OCDE (10, 2 ans en moyenne), elle aurait généré un demi-point de croissance dans les économies concernées par ces programmes.

Ainsi , une populat ion mieux éduquée participe ~ la croissance économique.

En 1960 , au Chili , le PIB par habitant s'élevait~ 4 ooo dollars alors que la population passait en moyenne 7 ans ~ l'école .

En 2000 , il atteignait 7 ooo dollars alors que la durée de l'éducation était de 10 ans.

l'éducation, par l'enjeu de société qu'elle représente, a fait l'objet de nombreuses recherches et théories .

C'est Marc-Antoine Jullien (1775- 1848) qui, dans son ouvrage L'Esprit de la méthode d'éducation de Pestalozzi (1812), mentionne pour la première fois l'expression • science de l'éducation ».Au cours du XIX' siècle, le questionnement sur l'éducation devient primordial.

la Sorbonne crée en 1887 une chaire de science de l'éducation, qui est confiée ~ Henri Marion (1846-1896).

Celui-ci envisage cette discipline comme une «science pratique», teintée de psychologie .

Émile Durkheim (1858-1917) fut nommé à cette chaire en 1902.

Il établit une distinction entre la pédagogie, sorte de recherche de l'éducation idéale, et la science de l'éducation, dont l'objet est d'étudier les systèmes éducatifs institutionnels .

naissances sur l'être humain et l'enfant Frotlfo/se Dolto (1908 -1988) préconise une éducation qui suivrait les différents stades de développement psychologique de l'enfant et prendrait en compte tous ses aspects : intellectuels, moraux, mais également sexuels .. »

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