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TPE: Le théâtre du XVIIIe siècle

Publié le 13/07/2012

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Pour enrichir ses comédies, Molière y apportait des thèses morales. Le succès lui attirait des ennuis, des rivaux qui l’accusaient de faire des critiques individuelles et donc dépourvues de raisonnement logique. Chaque comédie contient une thèse sur la société, non dans le but d’être moralisatrice mais c’est la vie elle-même qui nous invite à entamer une réflexion sur ce que nous sommes et ce que nous faisons. Le risque étant pour chaque auteur de passer pour un moralisateur et être taxé de conformisme, « Le législateur des bienséances du monde « selon Voltaire, de vouloir corriger les ridicules que les vices et d’outrepasser son devoir civique en se voulant le bourreau des bonnes manières. Pour cela Molière croit en une valeur morale sociale, le tout étant de trouver le juste milieu pour ne point passer pour un pédant ou un moralisateur.

« intellectuelle en commandant de multiples œuvres plus intenses les unes que les autres.

(Les grands mécènes : Louis XIII, Louis XIV, Reine Margueritte de Vallois,Marie Médicis, Anne d’Autriche, ministre Richelieu, Séguier, Mazarin et Fouquet.) La censure est une limitation de la liberté d’expression de chacun.

Au XVIIème siècle on peut la définir comme un pouvoir qu’exercent les dirigeants de la société(plus ou moins influencés par certains personnages éminents) sur les œuvres de l’époque selon qu’on les jugeait « correctes » ou non, c’est-à-dire si elles choquaientles spectateurs ou si elles critiquaient trop le régime en place.

Au XVIIème siècle malgré des mesures fortes de nombreuses œuvres échappèrent aux contrôlesexercés et furent copiés entrainant des méthodes de répression en conséquence.

En France, vaut à certains auteurs comme Voltaire de finir à la Bastille à la suited’une censure. Le roi, Louis XIV, se pose comme principal censeur au XVIIème.

Ainsi le roi délivrait des privilèges (sorte d’autorisation) aux œuvres avant que ces dernières nesoient publiées ou présentées sur scène.

Mais le roi commande beaucoup d’œuvres pour d’inciter les auteurs à pratiquer l’autocensure, afin de plaire au roi et ne pasrisquer de perdre leurs subventions.

Très exigent sur les idées véhiculées à cette époque, le roi désirait avoir le pouvoir sur tous ses sujets et en particulier sur lepeuple.

Créée par le roi l’Académie Française offrait la possibilité à ce dernier de contrôler les arts et les cultures.

L’Académie Française jugeait, lisait, critiquait lesœuvres.

Le publique était attentif à l’avis de l’Académie Française, qui avait ainsi une influence selon qu’ils encensaient ou dénigraient les œuvres.

Pour illustrer lacensure qui sévissait à ce siècle nous pouvons mettre le parcours difficile de Molière.

Il s’attaquait ouvertement dans ses œuvres des groupes de personne ce quivalait son succès mais aussi beaucoup d’ennemis.

Certains demandent l’interdiction de jouer les pièces de Molière, d’autre encore plus remontés demandaient la mortde l’auteur.

Loin de se démonter il s’inspirait de ces démêlés pour ses pièces (Don Juan) qui étaient souvent interdites.

Alors parfois Molière était contraint deremanier ses pièces ou de les adoucir pour échapper à la censure.

Cette haine envers lui avait une telle ampleur qu’il fallut à sa mort intervenir auprès du Roi pourqu’il ait le droit à une sépulture chrétienne. • Avant de voir comment le goût du public influençait les auteurs dans leur écriture de leur pièces, il nous faut savoir ou étaient données les représentations.L’agencement des salles était très proche de celle d’aujourd’hui.

Le parterre, moins cher, était réservé aux hommes qui s’y tenaient debout.

Ce public populaire étaitturbulent mais jouissait de la sympathie de Molière car une fois conquit ce public riait de bon cœur.

Galerie et loge accueillaient le public riche et élégant.

Lescostumes étaient somptueux mais de grandes fantaisie car peut importait.

Cependant avec la bienséance on abandonne les grandes salles au profit des places desvilles ou des salons.

Le public était très friand des pièces à machine faite pour émerveiller.

Sous Louis XIV le théâtre est avant tout un loisir.

Le public était friand deces divertissements qui en mettaient plein les yeux.

Mais avec l’avènement du classicisme et de la bienséance, les goûts du public évoluent.

Pour les auteurs il fautdonc redoubler d’effort pour se faire connaître et fidéliser les spectateurs.

Il fallait diversifier ses pièces pour attirer un public varié et ainsi plait au plus grandnombre à l’image des courtisanes réputés public élitiste.

Il y avait aussi des pièges à éviter comme celui que le spectateur ne pénètre pas l’histoire ou la psychologiedes personnages.

Pour cela il fallait faire en sorte que l’on puisse reconnaitre en eux le meilleur de nous même.

Les auteurs utilisaient alors des mécaniques subtilesou énormes visant à faciliter l’immersion dans l’histoire et diversifier les situations pour accrocher le spectateur jusqu’à la fin de l’histoire.

Il arrivait aussi que par lesrépliques d’un personnage, l’auteur oriente le jugement du spectateur.

Certains auteurs en leur qualité de critiques littéraire influençaient les goûts du public.

Al’image de Boileau qui en soutenant Molière lorsque ce dernier était au plus bas, contribua à sa relance.

Ainsi les spectateurs pardonnent peu les insuccès et boudentles auteurs longtemps absents ou décevants d’où l’importance cruciale de rester à la mode et de plaire au public car les modes changent vite et emportent avec ellesauteurs vieillissants et déchus. [pic] Plan du théâtre français au XVIIème [Public populaire debout devant les planches, et public plus fortunés dans les loges, balcons et sièges au dessus de la classe populaire] Pour cette dernière partie nous allons chercher à pénétrer le travail d’auteur comme Corneille et Molière pour mieux comprendre leurs revendications.

Ce travail doitnous permettre d’aboutir sur cet effet de miroir se produisant entre la société et les pièces de théâtre du XVIIème siècle.

Les tragédies de Corneille n’étaient pas lereflet exact de sa vie.

L’éloquence de ses tragédies ne reflétait guère le calme de sa vie.

Mais il trouva parfois l’inspiration dans certains épisodes sentimentaux oudes vers sur la vieillesse au fort accent de confidence personnelle.

Chaque auteur apporte ainsi sa propre touche au récit qu’il raconte.

Corneille par ses comédiesétait un véritable explorateur de nos vices : l’avidité, la luxure, la gourmandise, etc.

Molière traquait le moindre de nos plus vils défauts.

On le présentait comme encontemplateur, quelqu’un qui voyait et écoutait.

Ainsi ses longs voyages étaient pour lui un formidable champ d’observation où il était témoin des rencontres les plusdiverses (Grand seigneur, paysans, villageois, marchands, etc.).

Il les a tous étudié dans leur cadre respectifs, leurs mœurs et leur ridicule.

La bourgeoisie est le cadrehabituel de ses pièces, ç la province qui fournit des personnages vivants dont Molière traduit à l’identique le langage, la condition et le milieu.

Autrefois maladerégulièrement il a eut tout le loisir d’observer les médecins et en faire leur caricature la plus réussit.

C’est en peignant des caractères naturels avec vraisemblancequ’il va connaitre un grand succès auprès du public.

Son but avoué est de rentrer dans le ridicule des gens mais de manière contemporaine, collant à celles de sonsiècle.

Les sujets qui l’inspirent sont l’hypocrisie, la vicieuse imitation de la vertu.

Il présente dans ses pièces des caricatures de l’esprit de la dévotion, avec pourexemple Tartuffe.

Il a voulu attaquer sans exception les vices de son siècle.

Le but de la comédie était de corriger les vices des hommes, Molière en est son plusbrillant délateur.

Au risque d’être censuré et doté d’un esprit satirique il se défend de confondre comédie et satyre personnelle.

Son but est de dépeindre les mœurssans toucher aux personnes ainsi il lui est impossible de faire un caractère qui ne rencontre quelqu’un dans le monde.

Une peinture si précise que chacun peut s’yreconnaitre. Molière oppose une critique social à chacune de ses pièces.

Parfois il se sert de la force pour dissiper la gratuité de certaines situations.

Les héros de Molières sontdes exploiteurs.

Il use de fantaisies et de romanesque pour faire triompher les bons et faire en sorte que les mauvais soient punis.

Molière par l’invraisemblance de sesdénouements souligne l’impression de pessimisme et de lucidité par des problèmes qui ne sont que provisoirement résolut.

Molière critique les flatteurs, jaloux desautres prêts à tout pour bien figurer auprès du Roi.

Il caricature l’héroïsme exalté des héros qui content leurs exploits imaginaires.

S’il conçoit qu’il ne peut corrigerles vices des hommes, Molière travaille à rectifier et adoucir les passions.

Il est impitoyable pour la préciosité ridicule des bourgeoises prétentieuses.

Il critique lemariage en le comparant à un esclavage vulgaire.

Il aborde des sujets tels que l’éducation des filles qui revendiquent leurs droits d’être mathématiciennes.

Il critiquela conception autoritaire des mariages forcés ou arrangés et voit l’infidélité comme les conséquences de ces mariages.

Il s’en prend aux « faux dévots » comme aux« parfaits dévots ».

A l’image d’un justicier il choisit ses cibles, les ridiculise puis provoque la haine de ses « victimes » qui ne peuvent pas faire grand-chose face àla protection du Roi dont Molière bénéficie. Louis XIII au Palais Cardinal, par J.

de Saint-Igny. Pour enrichir ses comédies, Molière y apportait des thèses morales.

Le succès lui attirait des ennuis, des rivaux qui l’accusaient de faire des critiques individuelles etdonc dépourvues de raisonnement logique.

Chaque comédie contient une thèse sur la société, non dans le but d’être moralisatrice mais c’est la vie elle-même quinous invite à entamer une réflexion sur ce que nous sommes et ce que nous faisons.

Le risque étant pour chaque auteur de passer pour un moralisateur et être taxé deconformisme, « Le législateur des bienséances du monde » selon Voltaire, de vouloir corriger les ridicules que les vices et d’outrepasser son devoir civique en sevoulant le bourreau des bonnes manières.

Pour cela Molière croit en une valeur morale sociale, le tout étant de trouver le juste milieu pour ne point passer pour unpédant ou un moralisateur. Molière peignait des personnages immortels enracinés dans la réalité contemporaine certes mais dépassait leur temps.

Ils sont avares, hypocrites, bourgeois, vaniteux,précieux mais surtout ils sont des êtres vivants, des personnages tellement représentatifs qu’ils sont devenus symbolique, et sont passé dans le langage courant.

LeXVIIème siècle est représenté comme le siècle du théâtre.

Ainsi la littérature classique, sociale et impersonnelle fondée sur la culture commune et sur une communion. »

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