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LA TRANSFIGURATION de RAPHAEL

Publié le 28/07/2012

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C'est certainement une des dernières oeuvres du peintre puisqu'elle fut commandée en 1516 par le cardinal Jules de Médicis pour la cathédrale de son archevêché de Narbonne. Certains documents attestent que l'artiste commença ...

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« LA TRANSFIGURATION 1518-1520 Peintre italien Analyse ....., Les dimensions imposantes de cette peinture en augmentent encore le développement figuratif et la puissance expressive.

La composition se dép loie autour d'une structure pyramidale dont l a base est formée par des personnages assis ou age nouill és et la ligne vertica le par la figure du Christ transfiguré que désignent les bras tendus des disciples.

En analysant la peinture de plus près, on observe que la composition s'organise en réalité sur deux plans distincts tant du point de vue formel, puisque les deux représentations sont superposées, que du point de vue t h ématique.

Il s'agit , en effet de deux épisodes consécutifs tirés de l'Evangi le de Matthieu.

Dans la zone supé­ rieure, le Chris~ est représenté dans sa gloire, entre Moïse et Elie.

Les apôtres Pierre, Jacques et Jean assiste nt à cette Transfiguration, projetés au sol, aveug lés par le halo de lumière éblouis­ sante émanan t du Christ.

La partie inférieure montre au contraire un jeune garçon, possédé par le démo n, traîné devant les apôtres qui tentent en vain de le libé­ rer de l 'obsessio n don t il est victime.

Seule la force salvatrice du Christ pourra guérir le jeune homme qui, complè teme nt ino n d é par la lumière divine, observe le Rédemp teur avec intensité.

Les deux scènes sont vra imen t différen t es : le carac­ tère drama tique de la scène inférieure et l'agita- Du même peintre: PICTO 195 à 210 © Nardini Editore, 1994.

Liriade pour l'édition franÇaise, 1994.

XVIe siècle Huile sur bo is 405 x 278 cm tion des personnages émergeant de l'obscuri t é, éblouis par la violente lumière, contrastent avec la vision supérieure calme, solenne lle et rayon­ nante.

Ce tableau doit donc être admiré pour l'innovation thématique réalisée par Raphaël.

Celle-ci eut une gran de diffusion aux xvie et xvne siècles, en raison du côté théâtral et spectaculaire de ces sujets.

Rem arquons égalemen t l'ut ilisation de la lumière dont les effets sont les dignes pré­ curseurs des plus grands artistes du siècle à venir.

L'œuvre C C'est certainement une des dernières œuvres du peintre puisqu'elle fut commandée en 1516 par le cardinal Jules de Médicis pour la cathédrale de son archevêché de Narbonne.

Certains documents attestent que l'artiste commença son travail en juil­ let 1518.

Quelques critiques avancent qu"il aurait achevé la Transfiguration juste avant de mourir, en 1520.

Le tableau fut exposé, dit-on, à la tête du catafalque de Raphaël, dans le Panthéon romain.

D'autres soutiennent qu'il serait resté inachevé et terminé par l'atelier du peintre.

De 1523 à 1797, l'œuvre orna le maître-autel de San Pietro in Mon­ loria à Rome.

Emportée par les Français, elle fut récupérée en 1815 et conservée depuis lors à la Pinacothèque vaticane.

Photo Scala, Florence 35-05. »

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