Transplantation : coeur et poumons.

« Transplantation : cœur et poumons fixées à l'endroit exact.

Le chirurgien suture alors le cœur pour que celui-ci reste en place.

La machine cœur­ poumons continue d' oxy­ géner le sang jusqu 'à ce que l'équipe chirurgicale soit certaine que le cœur du donneur es t capable de prendre le relais .

Dans la transplantation cœur-poumons, on veille tout particulièrement à l'oxygénation du sang et à l'absence de dioxyde de carbone, jusqu'à ce que les poumons du donneur soien t en place.

Le cœur et l es poumons du receveur son t remplacés en un e seule intervention.

Précautions postopératoires Une intervention chirur­ gicale de cette gravité Aspects légaux Le prélèvement d'un cœur, ou d'un bloc cœur-poumons, ne peut s'effectuer que sur un sujet en état de mort céré· braie définitive .

Bien que la loi française autorise ce prélèvement si le donneur n'a pas exprimé formellement son opposition de son vivant, il reste d'usage de respecter le refus de la famille.

Toutes les demandes d'organes sont centralisées par un organ isme, France Transplant.

Le cœur du donneur est rattaché à l'aorte et aux artères pulmonaires.

s'accompagne toujours d'une forte douleur post­ opératoire au siège de l'incision.

On ins talle en généra l une respiration artificielle qui assiste le patient pendant plusieurs jours après l'opération .

Un drain est maintenu en place dans l'incision pendant plusieurs jours, ainsi que des dispositifs électroni­ ques qui surveillent le fonctionnement des organes transplantés.

Complications Toute transplantation compor te le risque du rejet de la greffe par les organes ou le système immunitaire du receveur, bien que les tests de compatibi lité aient beaucoup progressé .

On administre après l'opération des immun osuppresseurs puissants , comme la cyclo­ sporine, et on effec tue des biopsies régulières de l'organe transplanté afin de détecter tout signe de rejet.. »