Le travail contribue-t-il à unir les hommes ou à les diviser ?

« qui influeraient sur nos actions, notre manière d'être, de penser et de communiquer avec notre environnent.

D'ailleurs, on peut préciser que ces philosophes n'utilisaient pas le terme « d'inconscient ».

En effet, il faut attendre le XIXe siècle pour voir apparaitre explicitement le terme d'inconscient, grâce aux travaux d'Arthur Schopenhauer et de Friedrich Nietzsche.

A la suite des différents travaux menés par les divers philosophes, Sigmund Freud, médecin neurologue autrichien introduit une nouvelle science chargée d'étudier l'inconscient : la psychanalyse.

On peut déjà se rendre compte de l'importance que suscite l'inconscient chez l'Homme.

S'il n'a pas « découvert » l'inconscient, Sigmund Freud a apporté des analyses indispensables à sa compréhension et en a fait II l'hypothèse fondatrice de la théorie psychanalytique.

L'inconscient constitue vraisemblablement la pierre angulaire, la clé de voute de sa théorie.

Suite à ses études en France et à ses propres travaux, il élabore une hypothèse qui sera remanié par la suite : les topiques.

La seconde topique introduit les trois notions essentielles de cette nouvelle science : le Moi, le Surmoi et le Ça.

En 1900, dans l'Interprétation des rêves , il décrit la vie psychique sous l'angle du sens des rêves, dont il montre qu'ils expriment et révèlent des désirs inconscients.

Il distingue le contenu manifeste et le contenu latent, c'est-à-dire inconscient, pour comprendre la signification des rêves.

Pour Freud, « le rêve est la voie royale qui mène à l'inconscient », notamment par la technique des associations libres.

Il échafauda cette théorie grâce à l'une de ses patientes : Anna O.

Grâce au docteur Charcot et à sa méthode pour étudier l'hystérie ; en utilisant l'hypnose ; Freud découvre que des souvenirs refoulés sont stockés dans une partie de l'esprit du patient.

Ainsi, des souvenirs désagréables, blessant peuvent s'y trouver.

Grâce à l'hypnose, ils deviennent accessibles.

Ensuite, il élabore une nouvelle pratique, plus respectueuse du patient : la « talking cure ».

L'apport principal de Freud est d'avoir considéré l'inconscient comme une structure élémentaire du psychisme, et possédant une sorte de « contrôle intégré ».

L'appareil psychique est donc composé de pulsions refoulées et de résistances destinées à protéger la conscience de leurs intrusions.

Formé depuis l'enfance, avec les interdits parentaux et les lois de la société, le surmoi se constitue, et par la même occasion, alimente l'inconscient.

Néanmoins, les désirs inconscients trouvent un mode d'expression en déformant ou contournant la censure, par le biais des rêves, des actes manqués, des lapsus...

Cependant, s'arrêter à la théorie de Freud sans considérer les autres pensées ne semble pas être révélateur de l'importance de l'inconscient, et de sa réelle existence.

Ainsi, le psychanalyste suisse Carl Gustav Jung, considéré comme le successeur de Freud, développe une conception, relativement différente, de l'inconscient.

En effet, alors, que l'inconscient est persistant chez Freud, l'inconscient selon la théorie de Jung comporte une dimension de croissance et cherche à évoluer.

Cette conception de l'inconscient est nommée : « l'inconscient collectif ».

En 1928, dans l'Énergie psychique, Jung explique que l'inconscient collectif regroupe « des contenus qui sont universels et qui apparaissent de manière très fréquente ».

(Source : Wikipédia et Universalis 2008).

Enfin, la fin du XXe siècle voit. »