Devoir de Philosophie

le travail est-il source de libération ?

Publié le 24/07/2010

Extrait du document

travail
.../... De plus, l’étude de l’idée de travail à notre époque hors travail de l’ouvrier ne nous donne pas une idée meilleure du travail. Au contraire, on demande à l’Homme de répondre à de nombreuses exigences. L’homme, bien qu’on lui attribue une petite dose de pouvoir décisionnel, n’en reste pas moins à un stade où il n’est pas maître de son travail. On attend quelque chose de bien précis de lui et de son travail. On pousse l’Homme à être polyvalent dans son travail. Cette exigence augmente la quantité de travail que l’Homme doit effectuer et cela parfois dans différents domaines, ainsi que la quantité de contrariétés que celui-ci doit subir dans son travail. Par celles-ci on trouve l’angoisse, la peur de l’échec ou de ne pas être à la hauteur, de ne pas répondre aux nombreuses exigences de son travail. Par ce coté, le travail s’éloigne de l’idée d’une libération.

travail

« différents domaines, ainsi que la quantité de contrariétés que celui-ci doit subir dans son travail.

Par celles-ci ontrouve l'angoisse, la peur de l'échec ou de ne pas être à la hauteur, de ne pas répondre aux nombreuses exigencesde son travail.

Par ce coté, le travail s'éloigne de l'idée d'une libération. Par le travail, on ne peut pas dire que l'Homme est dans une phase de libération.

Le travail correspond plus à uneactivité nécessaire pour l'Homme plutôt qu'à une activité libératrice pour lui.

En effet, par le travail, on reçoitcertains bénéfices financiers ou sociales.

Ainsi, le travail assure à l'Homme une qualité de vie supérieure et nonnégligeable dans notre société.

La pratique de cette activité permet à l'Homme vivant en société une meilleureintégration au sein de celle-ci que s'il n'appartenait pas au monde des travailleurs.

C'est donc une nécessité pourl'homme d'un point de vue social et par rapport à ces relations avec autrui. Enfin, si l'on s'intéresse à la division du travail faite, on constate que le travail peut avoir pour conséquence unesorte d'enfermement des classes suivant le travail qu'elle pratique.

Karl Marx a constaté que la division du travailétait sur le modèle suivant : Le travail manuel est fait par le prolétariat, la classe sociale qui regroupe les individusaux revenus modestes tandis que le travail considéré comme plus intellectuel est pratiqué par la classe socialedominante, les bourgeois.

Le travail et la division qui en est faite nous montre plutôt le travail comme une activitéprovoquant l'enchaînement du travail à son poste dans le monde du travail et donc à sa place déterminée dans lasociété.

Le travail apparaît donc comme un processus de différenciation entre les hommes, une nécessité ou encoreune activité aux aspects parfois néfastes pour les hommes.

L'idée que le travail soit une libération semble plutôtillusoire. On arrive donc à l'idée que le travail comme activité libératrice semble être une illusion voire même une idéologie.

Cette illusion vient du mode de penser de notre société.

Cette idée est entretenue par l'opinion que sefait la classe dominante de la société au sujet du travail et on a alors l'idée dominante au sein de la société que letravail rime avec une libération sûrement financière et sociale.

Cependant, le travail semble plus correspondre à uneactivité dont peut découler une certaine libération.

Il apparaît davantage comme le matériau de base plutôt qu'unelibération au sens propre.

Le travail rend plus propice, plus accessible une libération future en donnant aux Hommesles moyens de satisfaire leurs besoins, d'accéder aux plaisirs disponibles au sein d'une société.

Par son travail,l'Homme est ancré dans la société, par le bénéfice qu'il tire de son travail, il peut se permettre des loisirs, unequalité de vie meilleure ou en accord avec ses envies. Le travail a d'autres enjeux que celui libérateur, il ya en l'occurrence d'autres raison de travailler.

Parmi celles-ci,on peut dire que le travail permet à l'Homme un enthousiasme certain.

Les Hommes, en travaillant, ont le sentimentd'agir pour le bon fonctionnement de la société dont ils font partis.

Chaque travail est nécessaire dans une société,ainsi chaque homme participe au maintien de la société à travers son travail.

L'homme s'attribue à lui-même un côtévalorisant et utile, car il considère que son activité, al technique qu'il maîtrise pour son travail, son rôle dans uneentreprise est importante et donc par extension se sent lui-même important.

On peut donc attribuer au travail el'homme un caractère flatteur pour sa propre personne dans un premier temps et vis-à-vis d'autrui ensuite. De plus, le travail, qui correspond à une activité consistant à modifier les matériaux les choses autour de l'Hommedans un but précis, possède un enjeu important pour l'Homme. Par le travail, par cette activité, l'Homme arrive à agir sur le monde qui l'entoure, il peut transformer ou modifier lanature et les éléments qu'elle met à la disposition de l'Homme.

Ainsi, le travail est l'activité qui permet à l'Hommede modifier le monde autour de lui.

Cette activité permet à l'Homme de façonner le monde environnant à son image.Sa maîtrise des techniques, le partage et la diversité des connaissances nécessaires au travail permettent àl'Homme de modeler le monde, chose qu'il a pris l'habitude de faire et activité à laquelle chacun de nous participe.Par le travail, l'Homme ou plutôt les hommes ensemble peuvent améliorer, changer les éléments offerts par la natureafin de les perfectionner, de la faire plus à leur image ou en accord avec le monde qu' »ils ont pensé. En conclusion, à la question de l'idée libératrice du travail, es réponses sont variées.

On pourrait imaginer que le travail peut être une libération d'un point de vue économique avec le bénéfice financier qu'on en retire,personnelle car il permet l'utilisation de nos capacités ou encore sociale par la place privilégiée au sein de la sociétéque le travail nous apporte.

Mais, à cette libération possible , s'oppose les cotés néfastes qu'il sous entend pourl'Homme et autrui avec l'idée d'un travail qui apparaît comme nécessaire à l'homme et sa vie réussie en société,l'idée de l'apparition de différence entre le hommes suivant le travail qu'ils effectuent. C'est pourquoi, on est arrivé à l'idée que le travail comme libération était une illusion, une idéologie due à la sociétéet aux idées dominantes de la classe dominante.

Ainsi, les raisons qui poussent les Hommes à travailler se dessinentet s'éloignent de cette idée première.

Le travail apparaît comme le point de départ pour l'accès à une libération. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles