Union des émirats

« des liaisons postales (télégraphiques et téléphoniques), Je choix du drapeau et de l'hymne national.

Un budget est voté pour couvrir les dépenses préliminaires de la fédération financé par les quatre émirats les plus riches, Bahrein, Qatar, Abou èhabi et Doubai, à raison de 100 000 dollars chacun.

4 Les richissimes émirs Zaid ou Khalifa comme les pauvres émirs Khaled (Chardja) ou Rachid Ibn Hamid (Ajman) savent qu'ils n'ont pas d'autre voie à suivre que celle d'unir leurs forces.

Un .c Front populaire de libéra­ tion du golfe arabe occupé ,.

commence déjà à mener des activités subversives et menace de devenir pour la nouvelle Fédération ce qu'était le FNL pour la Fédération de J'Arabie du Sud.

Mais contrairement à celle-ci, la Fédération du golfe Persique semble bénéficier de la bénédiction de tous les États arabes et aussi de la Grande-Bretagne et des États-Unis.

5 L'Union des émirats est présidée, pour les cinq pre­ mières années, par le gouverneur d'Abou Dhabi, le cheik Zald Ibn Sultan AI-Nihyan.

La capitale est la ville d'Abou Dhabi.

L'Union couvre près de 84 000 km2 et sa population est estimée à environ 325 000 habitants ainsi répartis : Abou Dhabi (1 00 000, dont 80 000 vivent dans la capitale), Doubai (150000, concentrés dans la ville du même nom), Chardja (30 000), Ajman (4 000), Oum AI-Qaiwain (4 000), Foujaira (10 000), Ras AI-Khaima (25 000).

La plus grande diversité sépare les associés, dont certains sont démunis de véritables ressources et d'autres nantis d'une fastueuse richesse.

Il est utile de signaler qu'il n'y a pas contradiction entre les mots émir (prince) et cheik (chef de tribu), ce dernier étant aussi un terme de politesse à nuance religieuse.. »