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L'Union Européenne

Publié le 22/02/2011

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Géographie : L’Union Européenne

L’Union européenne est une constitution politique originale, sans équivalent. Des Etats ont décidé de s’unir autour d’un projet de communauté politique et économique, par-delà leurs différences et en vertu de leur appartenance à l’Europe.

Nouveau défi, l’élargissement rend nécessaire une réforme des institutions et accentue la diversité de l’édifice communautaire.

La CEE, créée par le traité de Rome en 1957, vise à construire un marché commun, source de croissance et modernisation économiques.

Dossier 1 : La construction européenne, un projet ouvert

La construction européenne est un projet ambitieux, unique dans l’histoire de l’humanité. Rompant avec un passé sanglant, les Etats européens ont décide de se réunir au nom de valeurs communes la démocratie et le libéralisme, tout en ayant des conceptions différentes au projet européen.

Les grandes dates de la construction européenne

1950. Déclaration Schuman, proposant de créer la Communauté européenne de charbon et de l’acier. (CECA).

1951. Création de la CECA : Belgique, République fédérale d’Allemagne (RFA), France, Italie, Pays Bas, Luxembourg.

1957. Création de la communauté économique européenne (CEE) et d’EURATOM par le traité de Rome : naissance de l’Europe des Six.

1962. Lancement de la politique agricole commune (PAC)

1968. Achèvement de l’union douanière et application d’un tarif douanier commun.

1973. Europe des neufs

1975. Mise en place du Fonds européen de développement régional (FEDER)

1979. Création du Système monétaire européen (SME). Première élection du Parlement européen au suffrage universel direct.

1981. Europe des Dix

1986. Europe des Douze. Acte unique européen. En autorisant la libre circulation des marchandises, des capitaux et des hommes, il permet l’avènement du grand marché unique en 1993.

1990. La convention de Schengen prévoit la suppression du contrôle des personnes à l’intérieur des frontières communautaires. Elle est appliquée depuis 1995 par treize Etats.

1992. Traité de Maastricht. Il définit les étapes de l’Union économique et monétaire (UEM), notamment la création de l’euro. On parle désormais d’Union européenne.

1995. Europe des Quinze

1997-2001. Les traités d’Amsterdam et de Nice sont des étapes dans un difficile processus de réforme des institutions européennes, dans la perspective de l’élargissement.

2001-2004. Travaux de la convention pour l’avenir de l’Europe, chargée de rédiger un projet de traité conventionnel.

2004. Europe des Vingt-cinq. Signature du traité constitutionnel (traité de Rome II). Les « non » français et néerlandais ont entraîné son report.

2007. Europe des Vingt-Sept

Dossier 2 : Des réalisations européennes concrètes

L’Union européenne a progressivement défini un ensemble de politiques communautaires qui ont pour objectif de donner une dimension concrète à l’intégration communautaire et de rendre effective la mise en place d’un marché unique, caractérisé par la référence communautaire et la libre circulation des marchandises et des hommes.

La nouvelle PAC conditionne les subventions agricoles au respect de certaines normes environnementales. C’est un tournant dans une politique agricole qui a demandé aux agriculteurs de produire toujours plus aujourd’hui, celle-ci exige qu’ils deviennent des « jardiniers de la nature ».

Heurs et malheurs de la PAC

1962. Elaboration de la PAC

1970. Autosuffisance alimentaire de la CEE, pour la plupart des produits. La CEE devient le deuxième exportateur mondial de produits agricoles. Apparition de premiers excédents agricoles (céréales, produits laitiers).

1988. Le gel des terres est favorisé. Instauration des quantités maximales garanties (QMG) pour les céréales.

1992. Première Réforme : remise en cause partielle du modèle productiviste, à travers des objectifs de maîtrise de la production et des dépenses agricoles communautaires, de rapprochement des prix européens et mondiaux et le souci d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement. Les aides directes aux agriculteurs compensent la baisse des prix garantis et sont conditionnées par des efforts de la protection de l’environnement (éco-conditionnalité).

1999. Deuxième réforme : plafonnement des dépenses agricoles pour 200-2006, grâce à une nouvelle baisse des prix garantis.

1996-2001. La « maladie des vaches folles » souligne les méfaits de l’agriculture productiviste. Accentuation des pressions des partenaires commerciaux de l’UE, dans le cadre de l’OMC, en faveur de la suppression des subventions agricoles. Les Etats membres importateurs de produits agricoles  (R-U, All) y sont également favorables.

2003. Compromis de Luxembourg maintien jusqu’en 2003 du budget de la PAC au niveau de 2002, malgré les élargissements de 2004 et 2007 : la part de la PAC dans le budget communautaire devrait être de 35% en 2013, contre 42% en 2004. Mise en place d’un dispositif de gestion des crises.

Depuis 1986, l’environnement fait l’objet d’une politique communautaire fondée sur le principe de précaution. Lancé en 1992 ; le réseau Natura 2000 rassemble les sites remarquables pour les milieux et les espèces qu’ils abritent. Au titre de la directive Oiseaux, plus de 4000 sites sont aujourd’hui protégés en Europe, occupant une surface plus importante que l’Allemagne. Mais les surfaces couvertes sont très inégales d’un Etat membre à l’autre, en raison des réticences de certains d’entre eux à appliquer les directives communautaires, jugées contraires aux intérêts de puissants groupes de pression (chasseurs, agricoles, industriels).

Dossier 3 : Des institutions en débat

Les élargissements successifs de l’Union européenne rendent son fonctionnement de plus en plus complexe. La poursuite du projet européen, dans le respect des exigences démocratiques, nécessite une difficile réforme des institutions. Les « non » français et néerlandais au projet de traité constitutionnel de 2004 marquent le début d’une période de doutes et d’incertitudes.

Cours 1 : Construire l’Europe : des conceptions différentes

La construction européenne repose sur des principes fondateurs inchangés depuis 1957. Toutefois, plusieurs conceptions  s’opposent quant à son évolution future et à son objectif final. La place des Etats dans le projet européen en est le principal enjeu.

  1. Les principes fondateurs de la construction européenne

La construction européenne repose sur les principes qui ont présidé à son lancement au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale et dans un contexte de guerre froide : affaiblie par des conflits fratricides provoqués par la confrontation des nationalistes, l’Europe occidentale doit reprendre en main son destin dominé par l’affrontement entre Etats Unis et URSS.

Cette situation inédite a conduit les dirigeants des pays de l’Europe occidentale à s’engager dans une démarche volontariste de coopération et de création de solidarités nouvelles. Dans la logique de l’alliance avec les Etats Unis, le respect de la démocratie et des règles du capitalisme libéral sont les principes essentiels du projet européen.

Les efforts d’intégration avant d’être politiques, s’appuient sur des réalisations concrètes : CECA, Marché Commun, Politique Agricole commune (PAC), programmes d’échanges scientifiques et universitaires (Socrate, Erasmus, Galileo), grand marché unique, euro. Du fait de l’élargissement on assiste actuellement à une certaine remise en cause du rôle, longtemps moteur, du couple franco-allemand, perceptible à travers l’affirmation croissante du Royaume Uni et de l’Espagne.

  1. Zone de libre échange ou entité politique

Près de cinquante ans après le Traité de Rome, l’objectif final de la construction européenne ne fait pas l’unanimité entre les Etats membres. Leurs conceptions de l’Union européenne sont différentes, parfois divergentes, en fonction de leur histoire, de leurs traditions politiques et de leur place dans l’Union.

La divergence fondamentale porte sur des formes d’intégration auxquelles la construction européenne doit aboutir à terme. Certains, de plus en plus nombreux, cherchent à limiter les ambitions du projet à une simple zone de libre échange (Danemark, R-U, nouveaux états membres). Ils refusent l’intégration politique et l’homogénéisation des législations sociales, au nom de la souveraineté nationale et du libéralisme.

D’autres militent pour que la construction européenne crée entre ses membres une solidarité globale dépassant la sphère de l’économie. Mais leurs conceptions divergent sur l’intégration politique. L’Allemagne et la France cherchent à étendre les efforts d’intégration à des domaines variés (économie, droits sociaux, défense politique étrangère) pour renforcer le poids du continent européen dans le monde. Mais tandis que la première défend l’idée d’une fédération européenne, la France milite pour une Europe de nations. Les petits Etats craignent de se dissoudre dans un ensemble dominé par les grands Etats.

  1. Quelle place pour les Etats.

La place de l’Etat dans me projet européen est au cœur de ce débat. Il oppose les  tenants de la supranationalité et les souverainistes. Les premiers souhaitent l’avènement  d’un gouvernement européen, privant les Etats de leurs prérogatives traditionnelles. Les seconds défendent la souveraineté de l’Etat, gardien de la spécificité et des intérêts nationaux face à une construction européenne dont la volonté intégratrice semble être une menace pour la diversité.

L’euro, la représentation de l’Union par un négociateur unique lors des négociations commerciales internationales, l’importance croissante accordée aux régions tendent à affaiblir le pouvoir des Etats. Le principe de subsidiarité cherche à établir une forme souple de répartition des pouvoirs au sein de l’Union.

Cours 2 : Les perspectives de la construction européenne

L’Union européenne est à un moment clé de son histoire. La chute du rideau de fer a permis son élargissement à de nombreux pays de l’Est. L’approfondissement et la réforme des institutions n’en sont que plus nécessaires.

  1. L’approfondissement

L'approfondissement consiste à étendre l'intégration européenne, de la sphère commerciale à l'économie, la politique étrangère, la défense ou la recherche et l'éducation. Il implique d'importants efforts d'harmonisation des politiques et des transferts de compétences en faveur de la Commission européenne.

Sa rapidité d'évolution varie en fonction du domaine considéré et du contexte politique. L'union douanière (1968) et le marché unique (1993) concrétisent l'intégration commerciale, objectif premier du Traité de Rome. Les politiques communautaires n'ont longtemps concerné l'agriculture (PAC) et la réduction des inégalités entre États membres (fonds structurels) secondairement les transports et l'environnement. Au début des années 1990, la perspective de l'élargissement a permis une accélération du processus.

Le traité de Maastricht (1992) en est une étape majeure. La monnaie, avec la création de l'euro, est désormais régie par des mécanismes de décision et de contrôle communautaires. La politique extérieure et de sécurité commune et de l'immigration font l'objet d'une coopération entre États membres, sans relever de l'initiative communautaire.

  1. L’élargissement

A l'initiative de quelques pays d'Europe occidentale, la construction européenne a toujours eu pour ambition d'englober l'ensemble des pays européens. Ses élargissements successifs témoignent à la fois de la diffusion de ses principes politiques et économiques (démocratie, capitalisme libéral) et de son attractivité croissante.

D'abord limité aux pays d'Europe de l'ouest et du sud, ce processus a changé de dimension après l'effondrement du bloc de l'est avec l'adhésion en 2004 et 2007 de nombreux États d'Europe centrale et orientale, désormais démocratiques et à économie de marché. Le fonctionnement d'une Europe à vingt-sept en 2007, voire trente-trois plus tard, pose des problèmes. Les derniers élargissements ont entraîné une nette accentuation des inégalités de développement dans l'espace communautaire: les nouveaux membres doivent rattraper leur retard et intégrer l'acquis communautaire afin de ne remettre en cause la construction européenne. Les membres d'Europe occidentale, bien plus riches, doivent les y aider financièrement.

  1. La nécessaire réforme des institutions

Une réforme des institutions communautaires est nécessaire afin de permettre la poursuite de la construction européenne. En effet, son fonctionnement et le maintien d'un équilibre entre grands et petits États, plus nombreux, sont rendus difficiles par l'élargissement. Le processus d'approfondissement rend délicate la conciliation entre intérêt communautaire et intérêt nationaux. La taille de la commission et du Parlement, le mode de prise de décision (majorité qualifiée, pondération des votes) sont au cœur des débats. Les coopérations renforcées, réunissant une partie des États membres autour d'un projet, comme l'euro et l'espace Schengen, préfigurent une Europe plus souple.

Depuis le traité constitutionnel, à visée réformatrice, est soumis à un processus démocratique de ratification, par voie parlementaire ou référendaire. Les \"non\" français et néerlandais du printemps 2005 ouvrent une période d'incertitude dans la dynamique communautaire.

 Les Grandes Lignes : L'union européennes

  1. Les différentes conceptions de la construction européenne

L'affaiblissement de l'Europe après la Seconde Guerre Mondiale a conduit les pays d'Europe occidentale à s'engager dans une démarche volontariste de coopération, fondée sur le dépassement des égoïsmes nationaux.

Le respect de la démocratie et des règles du capitalisme libéral sont les principes essentiels du projet européen.

Les efforts d'intégration s'appuient sur des réalisations concrètes, notamment économiques.

L'objectif final de la construction européenne ne fait pas l'unanimité entre les États membres. L'union doit-elle se limiter à une simple zone de libre échange ou créer entre ses membres une solidarité globale dépassant la sphère de l'économie ? Depuis l'élargissement de 2004, la première alternative rassemble un nombre croissant d'états membres.

Les partisans d'une Europe plus politique restent partagés entre tenants d'une Europe fédérale et défenseurs d'une Europe des nations. La place de l'état, à mi chemin entre la commission européenne et les régions, est au cœur des débats.

  1. Les perspectives de la construction européenne

Les élargissements successifs de la Communauté européenne témoignent de la diffusion de ses principes d'organisation politique et économique et de son attractivité.

D'abord limité aux pays d'Europe de l'ouest et du Sud, ce processus a changé de dimension après l'effondrement du bloc de l'est. L'avènement, passé et à venir, d'une Europe à vingt-sept, voire trente trois, nécessite une réforme des institutions communautaires. Elle reste hypothétique après les \"non\" français et néerlandais au traité constitutionnel.

Les coopérations renforcées réunissant une partie des États membres autour d'un projet, comme pour l'euro et l'espace Schengen, préfigurent une Europe plus souple, à géographie variable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fiche Résumé :

L'Union Européenne

Introduction:

L'Union Européenne est une association originale de 25 pays de l'Europe de L'ouest.

Comment s'organise cet espace ? Est-elle déjà une puissance capable de rivaliser avec les USA ? Dans quels domaines peut-elle s'améliorer ?

I°) La construction de L'Europe communautaire.

A)     les premiers pas.

L'idée d'unir les pays européens n'est pas neuve. Au siècle dernier, Victor Hugo avait déjà proposé de créer les Etats-Unis d'Europe. En 1945, les dirigeants européens ont compris que pour éviter la guerre, il fallait s'unir. L'union Européenne va débuter par une coopération économique:

Ø En 1951, 6 pays créent la CECA (Communauté Economique du Charbon et de l'Acier) afin d'harmoniser la production, les prix et les échanges.

Ø En 1957, ces six pays prévoient une libre circulation de tous les produits par le moyen de la CEE (Communauté Economique Européenne).

B) L'élargissement et le renforcement de la communauté européenne.

Dans les années 80-90, la CEE accueille 9 nouveaux membres.

En 1992, lors du traité de Maastricht, la CEE disparaît au profit de L'UE (Union Européenne).

Les compétences sont élargies:

- création d'une monnaie unique.

- création d'une citoyenneté européenne.

- création d'une défense commune.

- harmonisation des lois entre les pays membres.

 

 

II°) Une puissance économique.

A) Les points forts.

1°) Le tourisme.

L'UE est le premier espace touristique mondial grâce à la diversité de ses paysages et à la richesse de son patrimoine historique et culturel.

2°) L'agriculture.

L'U.E. est le deuxième producteur et exportateur agricole mondial. Ce succès est dû à la P.A.C (Politique Agricole Commune). Depuis 1962, l'U.E subventionne les productions agricoles, rachète les excédents, et protège les productions européennes de la concurrence étrangère grâce à des taxes.

De nos jours, cette politique est remise en cause. Les excédents sont trop importants et l'UE est obligée d'imposer des quotas, des jachères et de baisser les prix garantis.

Cette politique productiviste a aussi des conséquences sanitaires. Souvent la quantité a été privilégiée à la qualité. Les productions sont le vin, le lait, la viande et les céréales.

3°) Le commerce.

L'U.E réalise 45 % des exportations mondiales. Avec 375 M d'habitants, c'est le premier foyer mondial de consommation. 70 % des ces exportations sont des produits manufacturés. Ses principaux partenaires sont les autres pays de l'UE, les USA et le Japon.

B) Les secteurs en mutation.

1°) L'industrie.

L'Europe fut le berceau de la révolution industrielle au XIXème siècle. Mais les secteurs qui ont assuré sa richesse (sidérurgie, textile) sont aujourd'hui en déclin à cause de la concurrence internationale. Mais des industries de hautes technologies apparaissent dans les domaines de l'aéronautique, de l'aérospatiale et de l'automobile. Les européens sont en retard dans les domaines de l'informatique et de l'électronique face aux USA et au japon.

2°) La monnaie.

Pour favoriser les échanges intra-communautaires, ainsi que pour posséder une devise d'échange capable de rivaliser avec le dollar et d'attirer des investisseurs, l'UE s'est dotée d'une monnaie unique: l'Euro depuis 1999. Cette monnaie doit aussi permettre d'accélérer la construction politique de l'UE dans l'esprit des citoyens.

III°) Les défis du futur.

A) Approfondir la construction européenne.

L'UE n'est pas un Etat fédéral mais une association d'états qui conservent leur souveraineté nationale et mènent leur propre politique étrangère en fonction de leurs intérêts:

 

Ø Les législations sont différentes dans chaque pays et il n'y a pas d'harmonisation (ex: fiscalité, justice).

Ø L'UE ne possède qu'un embryon d'armée européenne, et n'est pas représentée à l'ONU.

Ø Les traités ne sont pas appliqués par tous les pays membres (ex: l'Angleterre ou la Suède qui refusent l'Euro et la libre circulation des personnes dit \"accord de Schengen\").

Ø De nombreux pays pauvres d'Europe de l'Est souhaitent incorporer l'UE.

B) Les déséquilibres internes.

L'UE est un espace inégalement développé. De puis 1974, le FEDER lutte contre les inégalités régionales de développement, ainsi que le fond de cohésion qui a pour mission d'aider les états les plus pauvres (Grèce, l'Irlande, le Portugal et l'Espagne). Ces aides utilisent 35% du budget de l'UE.

L'UE s'organise en trois auréoles concentriques:

Ø Le cœur: c'est la mégalopole qui s'étend de Londres à Milan où sont concentrées la population, les activités économiques et les pouvoirs de décision.

Ø Le périphérie développée est caractérisée par une densité de population moindre et des activités agricoles modernes dominantes.

Ø La périphérie isolée correspond aux régions qui accusent un retard de développement important. (Espagne, Portugal, Irlande, Ecosse, ex Allemagne de l'Est, Grèce, Italie du Sud)

Conclusion:

L'UE, qui est en voie de construction, doit faire face à une forte réticence des citoyens qui sont attachés à leur identité nationale. Si l'UE est largement construite sur le plan économique, elle reste à faire dans le domaine politique et social, pour qu'elle soit acceptée de tous. L'UE est donc une puissance incomplète.

 

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