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L'utilitarisme

Publié le 05/05/2011

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L'utilitarisme a une connotation péjorative, il est associé à l'égoïsme et à l'économisme. Il est d'origine anglo-saxonne et les bases ont été jetées par Jeremy Bentham (1748-1832) et surtout par John Stuart Mill (1806-1873).

Les utilitaristes sont avant tout des pragmatiques. Ils avaient le souci d'améliorer les institutions et les lois pour le bonheur du plus grand nombre. Le style de leurs écrits est clair et vivant.

Aujourd'hui les utilitaristes les plus connus éminents sont R.M. Hare et Peter Singer.

« individus sont altruistes et non égoïstes. L'utilitarisme est une éthique de conséquences.

Les règles morales sont des repères qui nous indiquent quelle est,en général, la conduite la plus favorable au bien-être collectif.

Toutefois ces règles souffrent d'exception lorsqu'ils'avère que suivre la règle nuirait à cet objectif. b.

L'individualisme et le critère de l'agrégat Le bien de la société est exclusivement défini par le bien des individus qui la composent.

Interprétation possible : lebien est défini par la maximisation de la somme du bien-être individuel.

L'utilitarisme se préoccupe donc de laquantité globale de bien-être agrégée et non de la répartition entre les membres. On peut donc accepter une répartition inégale du bien-être entre les personnes pourvu que la somme de bien-êtresoit maximisée. c.

Le welfarisme Les biens des individus est définit par le niveau de bien-être (welfare) qu'ils peuvent atteindre.

Il s'oppose auxéthiques perfectionnistes qui, elles posent que le bien de l'individu passe par l'adoption d'un idéal, d'un mode de viedéterminé. Pour l'utilitarisme, le bien d'un individu est ce que l'individu estime être son bien. La première conception hédoniste des utilitaristes, maximum de plaisir pour un minimum de souffrance, pose desdifficultés : - Il est difficile de comparer des plaisirs - Il n'est pas sur que nous attachions tous la même à l'expérience du plaisir. - Si des machines ou des drogues permettent de réaliser le maximum de sensations agréables, il faudrait y avoir recours.

Or peu d'entre nous se rendraient prisonnier de cela. En réponse, les utilitaristes contemporains proposent de définir le bien-être de l'individu par le niveau de satisfactionde ses préférences. Quoiqu'il en soit, la dignité morale de l'être humain est fondée sur sa sensibilité.

Une telle approche permet dedéfendre l'idée de devoirs à l'égard des animaux.

Il faudrait en finir avec une morale anthropocentrique. L'utilitarisme rend compte d'une intuition morale importante : nous avons conscience d'une responsabilité morale àl'égard du bien-être des personnes, même lorsque celle-ci ne sont pas ou plus capables de poser un jugement fondésur la direction à donner à leur existence. d.

Utilitarisme moral, politique et sociale - L'utilitarisme moral : en toute circonstance nous devons suivre le principe de l'utilitarisme - L'utilitarisme politique : le principe d'utilité doit guider les décisions politiques/collectives relatives à la manière d'organiser la vie sociale.

On peut être politique et sans être moral, mais pas l'inverse. - Justice sociale : maximise le bien-être du plus grand nombre.

L'utilité marginale est décroissante.

C'est le bien- être apporté par l'allocation d'une unité supplémentaire d'un bien donné.

Elle est souvent décroissante : plus onpossède de biens, plus le gain d'utilité apporté sera faible.

(Le gain d'utilité sera plus important si je donne une banane à une personne avec le vendre vide qu'une personne riche qui mange ce qu'elle veut). 3.

Illustration : l'utilitarisme et la politique de santé L'Etat doit veiller au bien-être des citoyens, donc à leur santé.

L'objectif est donc d'élever autant que possible leniveau de santé du plus grand nombre.

S'ensuit : 1) Toujours accorder une priorité à la médecine préventive que curative 2) En médecine curative, toujours accorder priorité aux soins de bases par rapport aux interventions couteuses etrisquées 3) Il serait juste d'introduire une sélectivité à l'égard des bénéficiaires potentiels de la prévention des soins 4.

Les objections contre l'utilitarisme. »

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