La venus d'iile
Publié le 31/01/2013
Extrait du document
«
OU
Introduction
I.
Les rêveries d'Emma.
A.) Sa vision de Paris.
B.) La réalité, sa vie à elle.
II.
La critique du romantisme.
A.) Emma à la recherche de l'amour.
B.) Description ironique de l'amour, clichés.
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I.
Le rêve d'Emma
Focalisation interne : le lecteur connaît les pensées d'Emma, observant les moindres détails, percevant
son passé comme « évanoui ».
Champ lexical de la vue, de la perception.
Hypotypose (procédé qui
vise à rendre vivant une description par un grand renfort de détails).
La fascination domine l'ensemble du passage :
- Superlatifs désignant les hommes et leurs habits : « mieux faits », « plus souples », « plus fines ».
- Les hommes semblent appartenir à une sorte de communauté.
Un lien indéfinissable les unis : « se
distinguaient de la foule par un air de famille ».
Ils semblent tous avoir le même âge : « ceux qui
commençaient à vieillir avaient l'air jeune ».
- Ils ont le « teint de la richesse » : Leur richesse est visible.
Cette expression est suivie d'une
énumération élogieuse « la pâleur des porcelaines...
» avec des éléments nobles (porcelaine, satin...).
- Ils participent à la fois de l'idéal du chevalier et du séducteur, ayant des « regards indifférents »
exprimant les « passions journellement assouvies », et alliant douceur et violence (« brutalité », «
domination », « force », « vanité », « maniement des chevaux de race »).
- Personnages qui savent parler : accumulation de détails sur l'Italie.
Emma est perdue au milieu de ce rêve :
- Utilisation du pronom « on » (« On entourait », « On refluait »...), qui exprime l'inconnu : Emma
distingue des actions et des mouvements plutôt que des personnes.
- Elle ne comprend pas tout ce qui se passe : « une conversation pleine de mots qu'elle ne comprenait
pas ».
- Une illusion consciente et prolongée ? Loin d'être un avertissement, le « carreau cassé » affirme la
disparition du passé.
- Emma « ferme les yeux » à la fin du passage : elle semble entretenir son illusion.
II.
L'ironie de Flaubert
Une esthétique du cliché :
- Les personnages semblent ne pas avoir de personnalité propre.
« un air de famille, quelles que
fussent leur différence d'âge, de toilette ou de figure ».
Tous sont à l'unisson (cf.
remarque sur leur
âge).
- Une littérature un peu dépassée : idéal du séducteur et de la chevalerie correspond à un vieil idéal
esthétique.
- Une conversation plate et pleine d'idées reçues (rappel: Flaubert est l'auteur d'un Dictionnaire des
idées reçues).
« On causait Italie » : la construction de cette phrase, sans article, évoque un sujet de
conversation banal, convenu, et l'énumération qui suit est une sorte de carte postale sans originalité.
Une splendeur ridicule :.
»
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