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Vénus prie Neptune de protéger Ennée de Dell'Abate

Publié le 11/03/2012

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neptune

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« DEPR~~ 1540 Peintre italien Analyse • La toile (so n titr e exa ct ~st: Vénus pri e Ne p­ tune de protége r les ba te a ux d'Enée) est esse ntielle ­ m e nt occup ée par un va ste p aysage ma rin : sa prof o ndeur de champ , vertigin euse, capti ve le r e g a rd e t r el ègu e a u second plan l e contexte na r­ ratif, con stitu é d' une fo ule de bat eaux, d 'h o m ­ m es, d'arm es e t d e ba nni è res.

Nicolo De ll' Abate pri vilégie ici une nou velle fo is l 'élé m e nt natur a­ liste , a nticip ant de quelq_ue s années ce goût des vues qui se ré pandr a en Emilie au d é but du xv ue siècl e, ave c Annibal Carrache et le Dominiquin .

Les é vé nement s a tmo sphériqu es sont trait és d e m a nière s pe ctacul aire : l e ciel , pa rcouru p ar d e lourd s nuages, est tra versé p ar un fantastiqu e a rc ­ e n-ci e l qui vient m o urir sur une collin e s urpl om ­ bant la me r.

La multitud e d es figur es rappelle, quant à elle, le mod èle antique : il est int éressa nt d e re m ar­ que r comm ent l'artiste s'es t impr égné de l'esprit class iqu e du po èm e virgili en pour le ré int erpr é te r à s a façon ; son style conci s et son goût pour le fabul eux évoqu ent la peintur e pomp éie nne.

Petit s, stylis és e t d y namiqu es dan s l'ensembl e, les pers onn ages a pport e nt un surplu s de v ie à une Fresque transférée sur toile lllx84cm narration déjà v i ve et mouvement é e.

Se ules, l es deux figures du premier plan , V é nus e t Neptun e, échapp ent à cette effe rvesce nce : la re ine s upplie ici le die u d e la mer et d es abysses, ass is s ur deux cheva ux mari~s furi eux, de bien vouloir prot ége r les bat eaux d 'En ée pendant ses p éré grination s sur la m er M é dit erranée.

L'œuvre C Nicolo D e ll'Abat e exéc uta en 1540 , pour une sall e de la forte resse des B o iardo à Scandiano (vo ir ci-desso us), un cycle d éco ratif compl et qui illustrait n ota mm ent les His to ires d e I' Én éide .

Ces fres ques furent détachées du mur e n 1 772 e t t r ansf é ­ r ées l'ann ée suivante d ans la grand e s alle du pal a is ducal d e M odè ne.

E lles fire n t alors l' obj et d 'une res­ t a uratio n l o urd e et d o mma gea ble.

Un incendi e d é trui sit, en 18 15, to ute une parti e de ces œ uvres: tro is scè nes d e L 'Én éide, huit des p ers onna ges f éminin s qui ornai ent les p endentifs de la voûte, une œuv re mon ochrom e e t de ux lun ettes périrent ain si.

Les pièces épargnées fur ent d éplacées plu s tard à la galerie Este n se.

La décoration de la rocca des Boiardo + Scandiano est un petit bourg situé non loin de Modène et de Reggio Emilia , au pied de l'Apennin.

Là se dresse la forteresse (la "rocca") de la famille Boiardo, dont le plus célèbre représentant fut le poète Matteo Maria Boiardo (1434-1494) , auteur d'un poème épique, Je Roland amoureux.

C'est le comte Giulio Boiardo , descendant de Matteo Maria , qui chargea vers 1540 le peintre émilien de réaliser la décoration d' une pièce de la rocca.

Cette œuvre comprenait une bande haute de 80 cm environ, surplombant la plinthe et représentant des scènes de batailles en gri- saille : seules neuf de ces peintures nous sont parvenues.

Au-dessus de cet ensemble courait une autre frise de ql!elque 110 cm, illustrant douze épisodes de L'Enéide : trois d'entre eux ont disparu.

Plus haut enœre se trouvaient douze lunettes - il en reste aujourd'hui dix - ornées de paysages et de petits personnages, peut-être inspirés de la vie des Boiardo ; des figures féminines allégoriques peuplaient l'es­ pace séparant les lunettes.

Le plafond, enfin , représentait au centre un octogone figurant treize musiciennes, dont les silhouettes allaient en se raccourcissant vers le haut.. »

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