Les Vers d'or
Publié le 23/09/2012
Extrait du document
De bonne heure, des âmes plus pieuses et plus curieuses ont demandé un enseignement moral plus accusé que celui de la religion officielle et un enseignement ésotérique sur les dieux moms superficiel que celui de la religion populaire. Un élément moral s'était introduit dans la religion grecque.
Après la mort, l'âme se sépare du corps et va se purifier dans l'Hadès avant de revenir sur terre habiter un nouveau corps. Au cours des transmigrations, les âmes expient les fautes qu'elles ont pu commettre dans leur vie antérieure ; lorsqu'elles sont jugées dignes d'être libérées de la roue des existences elles connaissent une immortelle vie divine....
«
La vie de Pythago re
de Samos (v.
570 - v.
480 av.
1.-C. ), trè s mal connue, est
co mme étouffée par la lége nde qui s 'e st
très tô t formée autour
de
sa personne.
Il aurait appr i s les mathématiques en Égypte, puis se sera it
installé e n It alie du Sud, à
C ro ton
e, o ù il fonda une éco le .
Le livre
Un document difficile à exploiter ~
E
crits à une époque difficile à préci ser (Ve siècle av.
J.-C.
?
au temp s du Christ ?) Les Vers d' or so nt, avec quelques
a utre s fragments , la seule source de connaissance du courant
pythagoricien dont nous disposions.
Ils nou s restituent
au moins
l a façon dont on le comprenait quelques siècles plus tard.
Il
s'ag it avant tout de donner au lecteur des principes moraux, des
règles de conduite dans toute s les circonstances de la vie.
L 'auteur indique d'abord
la conduite à tenir vis-à-vis de ce qui
nous entoure ; ensuite, une la rge part est consacrée à des
principes purement personnels , et cela dan s tous
les domaines ,
physique , mental , spiritue l, intellectuel : 1 'es sentiel semble être
l 'exe rcice d'
un contrôle de soi-même permanent.
Le but de tou s
ces principe s est de se mettr e en accord avec
Je monde que
régi ssent les dieux et les nombre
s.
Tel est le prix à payer pour
parvenir à l'immortalité.
Une mystique du nombre
I
nventeur s d' un célèbre théorè me, Pythag ore et ses disc iple s
furent au ss i les initi ateur s d'une conception du monde fondée
sur le principe de l'harmonie , exprimable par
les nombres : les
diver ses combinaisons de ceux-ci sont l'image même du monde .
Ainsi le Grand Quaternaire , évoqué dans
Les Ve rs d'or , somme
des quatre premier s nombre s impairs et des quatre premier s
nombre s pair
s, était-ilia clé de leur interprétation , puisqu 'il était
à la source de tout.
A ces réflexions , on assoc iait
un commen
taire religieux et moraliste, plus satisfaisant que la religion
traditionnelle : en croyant à la réincarnation , on reliait les
problème s de conduite sur terre à la de stinée dans l'au-del
à.
Ainsi, les pythagoricien s réu ssissa ient à unifier dans une
synthè se complète tous le s problèmes de l'époque et à en donner
une explication rationnelle et my stique en même temps .
Le s
Vers d'or sont l'écho de ces croyances et de ce sys tème qui eut
une très forte influence sur
la civi lisation class ique..
»
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