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LA VICTOIRE DE LA GAUCHE (1981-1982) - Histoire

Publié le 30/08/2011

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Le 10 mai 1981, la victoire de F. Mitterrand avec 51,75 % des suffrages exprimés ouvre une ère nouvelle dans l'histoire de la Ve République, mais non dans celle de la France. Elle met à l'épreuve la Constitution, les structures sociales et économiques et, d'une manière générale, la démocratie française qui re-découvre l'alternance politique.

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« l'effondrement du Parti communiste rend inopérante l'assimilation des socialistes, otages » des communistes, et contraint le P.C.F.

à » subir » l'unité pour le second tour ; enfin le parti socialiste, avec 28 % des voix, est la seule des grandes formations à progresser.

Ces modifications confirment qu'une fraction limitée, mais décisive du corps électoral a changé de camp.

LES ORIENTATIONS POLITIQUES On distinguera deux axes majeurs.

• Une réforme de structure économique : les nationalisations.

Elles concernent neuf groupes industriels et trente-six groupes bancaires et financiers, ce qui permet à l'État de contrôler 17% du P.N.B., 85% du crédit et 90 % des dépôts.

• Une série de mesures sociales, comprenant le relèvement du S.M.I.C.

(+ 10 % dès juin 1981), des allocations sociales (+ 20 à 50 %), la promulgation d'un 4 0 pacte pour l'emploi des jeunes, l'adoption de la semaine de 39 heures, de la 5 0 semaine de congés payés et de la retraite possible à 60 ans, enfin la mise en place de nouveaux rapports sociaux dans l'entreprise (lois Auroux).

L'évolution économique des vingt premiers mois permet de constater une stabilisation relative du chômage autour de 2 millions.

En revanche, le poids de l'inflation par rapport aux concurrents européens (14% en 1981, 10% en 1982 contre 12,5% et 8% dans le reste de l'O.

C.D.E.), l'aggravation du déficit commercial (41 milliards F en 1981,94 en 1982) ont conduit à une dépréciation continue du franc, marquée par trois dévaluations.

Le double réajustement de la politique économique (juin 1982 et mars 1983) a conduit à une inversion des priorités au profit de la lutte contre l'inflation et du rétablissement des équilibres extérieurs.

Pour autant, le débat n'apparaît pas tranché entre l'idée d'une relance de la croissance par la consommation intérieure (dans un cadre semi-protectionniste) et l'adaptation aux contraintes du marché international.. »

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