Devoir de Philosophie

vidéo - informatique.

Publié le 25/04/2013

Extrait du document

vidéo - informatique. 1 PRÉSENTATION vidéo (du latin video, « je vois «), technique de transformation d'images animées en signaux électriques (signaux vidéo), destinée à permettre leur diffusion ou leur enregistrement. 2 HISTORIQUE Les techniques de transformation d'images animées en signaux électriques sont connues depuis la fin du XIXe siècle : en 1899, le physicien allemand Zenneck fabrique la première caméra à tube sous vide, et en 1911, apparaît le tube cathodique, issu des recherches du Russe Boris Rosing. La conjugaison de ces expériences diverses aboutit à la naissance de la télévision -- souvent confondue avec celle de la vidéo. Cependant, de 1927, date de la première émission publique produite par la BBC, jusqu'à la fin des années quarante, la télévision reste cantonnée à la transmission d'images en direct, faute de procédés d'enregistrement. Les premiers systèmes expérimentaux d'enregistrement / lecture électronique d'images sur bande magnétique utilisent des techniques empruntées à celles du son. Mais ces appareils consomment d'énormes quantités de bande, pour un résultat à peine satisfaisant. En effet, le signal vidéo étant composé d'une quantité d'informations plus de trois cents fois supérieure à celui du son (bande passante dépassant les 6 Mhz contre 20 Khz en audio), il nécessite des vitesses de défilement beaucoup plus élevées -- jusqu'à 914 cm par seconde. En 1956, pour pallier les problèmes de décalage horaire lors de la diffusion des journaux télévisés aux États-Unis, Ampex crée le magnétoscope à bande de deux pouces (1 pouce équivalant à 2,54 cm), fondé sur une technologie d'enregistrement / lecture radicalement différente. Plutôt que de suivre le sens de défilement de la bande, le signal se retrouve retranscrit perpendiculairement à celle-ci, grâce à un tambour tournant à grande vitesse (14 000 tours par minute) équipé de quatre têtes d'enregistrement / lecture montées sur sa circonférence. Ce système, appelé quadruplex, permet de coucher de nombreuses pistes vidéo sur un espace restreint, ce qui réduit considérablement la vitesse de défilement de la bande (38 ou 29 cm par seconde). Très vite, le magnétoscope s'impose comme un outil de montage et de production indispensable. À son utilisation vient se greffer toute une série d'équipements offrant de nombreuses possibilités de truquages et de manipulations électroniques de l'image. La vidéo, dans sa conception actuelle, vient de naître et commence à se démarquer du cinéma en proposant de nouvelles méthodes de travail. Dorénavant, les effets spéciaux peuvent s'apprécier quasiment en temps réel, contrairement au cinéma qui, du fait de son procédé photochimique d'enregistrement, requiert un inévitable passage en laboratoire. Pendant une décennie, l'usage de la vidéo, qui nécessite un matériel extrêmement lourd et coûteux, se restreint à la télévision. À partir de 1965, tout change. Sony invente le Portapack, constitué d'une caméra portable reliée à un magnétoscope noir et blanc utilisant une bande de ½ pouce. Sa technologie diffère du système quadruplex par son balayage oblique, et non plus perpendiculaire. Il est appelé balayage hélicoïdal, et est encore en usage de nos jours. Sa facilité d'utilisation et son coût moindre rendent le Portapack accessible aux artistes et aux groupes politiques d'opposition, qui l'utilisent comme outil de contreculture. Ainsi, aux États-Unis, il devient le porte-parole des minorités, leur permettant une participation active aux mouvements contre la guerre du Viêt Nam ou contre le racisme, sous la forme de témoignages. 3 VIDÉO INSTITUTIONNELLE En 1972, grâce à l'apparition d'un nouveau standard, le U-Matic, qui utilise une bande de ¾ pouce enfermée dans un boîtier, la vidéo s'introduit dans les entreprises et dans les établissements publics. Elle sert de support pédagogique, d'organe d'information ou de document promotionnel et adopte le nom de vidéo institutionnelle. Avec la couleur, naît l'ère de la communication interne. 4 VIDÉO REPORTAGE Parallèlement, la légèreté des équipements professionnels rend le matériel vidéo de plus en plus mobile. À partir des années soixante-dix, la vidéo supplante la pellicule 16 mm dans l'univers du reportage d'actualité. D'abord composée d'une caméra reliée à un magnétoscope portatif, l'unité de tournage s'allège au fur et à mesure que se réduit la taille des cassettes, jusqu'à l'avènement du Caméscope où, en un seul appareil, sont associés les deux éléments. La Bétacam, qui emprunte son nom au format qui lui est associé, apparaît en 1985 et devient le partenaire idéal du journaliste reporter. L'image n'est plus enregistrée par l'intermédiaire d'un tube, mais par celui de capteurs CCD (cellules à transfert de charge), beaucoup plus sensibles et surtout moins fragiles. Le signal vidéo adopte la norme 4.2.2, structure de répartition séparée de la luminance et de la chrominance, imposée par les constructeurs pour distinguer le matériel broadcast (terme générique du matériel professionnel). 5 VIDÉO DOMESTIQUE Un autre marché reste à conquérir, celui de la vidéo domestique. Dès 1975, une lutte s'engage entre les grandes firmes, qui proposent différents matériels et formats de cassettes (Bétamax, V2000, VHS), offrant chacun leur part de convivialité ou d'innovation. Un seul est adopté à l'unanimité : le VHS (Vidéo Home Système), inventé par JVC en 1976. La largeur de la bande se réduit encore pour se fixer sur le ½ pouce. Le particulier se libère enfin des contraintes horaires imposées par les chaînes télévisées. Après un démarrage plutôt lent -- seulement 1 p. 100 des foyers français sont équipés en 1982 --, l'usage du magnétoscope s'est largement démocratisé. La prolifération des vidéoclubs a contribué à cet essor, en offrant la possibilité de louer des cassettes pour visionner à domicile les dernières productions cinématographiques. La caméra vidéo amateur fait également son introduction dans les foyers, condamnant la pellicule Super 8 à une inexorable disparition. 6 VIDÉO NUMÉRIQUE À la même période, le traitement du signal vidéo devient numérique. Entre 1985 et 1990, les formats professionnels vont se succéder, du D1 jusqu'au D3, en conservant la même largeur de bande de 19 mm, puis les supports se réduisent à des dimensions aisément transportables et rentrent directement dans les caméras (Digital Bétacam, Bétacam SX, DV-CAM). L'intérêt premier du numérique est tout d'abord d'améliorer la qualité de l'enregistrement, reproductible sans altération presque à l'infini. Mais c'est surtout l'étendue de la palette d'effets spéciaux désormais possibles qui lui assure une place privilégiée au sein des régies de post-production. Le truquage, en effet, ne s'obtient plus par une manipulation électronique de l'image, mais par une multitude de calculs effectués sur sa composition numérique. Les techniques de montage se retrouvent bouleversées. La rigueur et la rigidité du bout à bout traditionnel cèdent le pas à la technologie dite « de montage virtuel « où les séquences sont directement enregistrées sur un support informatique, en l'occurrence un disque dur, ce qui permet une liberté totale de manipulation, sur le même mode de fonctionnement que l'outil couper / coller d'un logiciel de traitement de texte. En dehors de l'univers purement professionnel, la vidéo numérique a aussi pénétré l'intimité des foyers, d'abord sous la forme de vidéodisque, puis parallèlement à l'essor de l'informatique, sous celle de CD-ROM, voire aujourd'hui de DVD-ROM. Cette révolution n'a pas épargné le monde du Caméscope, qui croule sous des formats aussi divers que le DV, D8, DVC pro, etc., et dont les appareils adoptent des proportions qui deviennent comparables à celles de la main de l'utilisateur. 7 VIDÉOSURVEILLANCE Le terme de « télésurveillance « désigne toute installation comprenant un moniteur de contrôle relié à une caméra vidéo positionnée de façon à permettre une observation ou une manipulation à distance. Elle permet, par exemple la manipulation et la surveillance de substances radioactives. Elle permet également la surveillance permanente de lieux publics : guichets de banque, magasins, parkings, métros, tunnels d'autoroute, etc. C'est de son association au magnétoscope que vient le terme de vidéosurveillance. Les militaires l'utilisent pour la visée et pour le guidage de tir de missiles à longue distance. 8 IMAGERIE SCIENTIFIQUE Les scientifiques se sont très vite intéressés à la vidéo comme outil de contrôle de phénomènes difficilement perceptibles par l'oeil humain. Les magnétoscopes enregistrent le déroulement d'expériences trop rapides ou trop lentes, dans le but d'en faire une analyse ultérieure, avec la possibilité d'en modifier la vitesse de diffusion. Par ailleurs, des caméras en salle d'opération peuvent servir à retransmettre en direct le suivi d'une intervention chirurgicale à des étudiants ou à des spécialistes. Des caméras ont été élaborées pour répondre à toutes les demandes en matière d'image. Elles sont même utilisées conjointement avec d'autres technologies, comme celle de la fibre optique, pour en réduire la taille et permettre des observations à l'intérieur du corps humain (endoscopie). 9 VISIOPHONE Innovation dans l'univers de la téléphonie, le visiophone (ou vidéophone) a été conçu pour permettre à des correspondants de se voir, par l'intermédiaire d'un boîtier approprié comprenant une caméra et un écran de télévision. 10 WEBCAM Initialement utilisée par des étudiants d'une université américaine pour surveiller, à partir de leur écran d'ordinateur, la cafetière de la salle de repos afin d'éviter un déplacement inutile, la Webcam s'est démocratisée au point de devenir un support de site Internet à part entière. Aujourd'hui, de nombreux sites proposent les images d'une caméra vidéo reliée en permanence sur le réseau, relatant aux internautes du monde entier les moindres événements qui entrent dans son champ d'observation. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« À la même période, le traitement du signal vidéo devient numérique.

Entre 1985 et 1990, les formats professionnels vont se succéder, du D1 jusqu’au D3, en conservant la même largeur de bande de 19 mm, puis les supports se réduisent à des dimensions aisément transportables et rentrent directement dans les caméras (Digital Bétacam, Bétacam SX, DV-CAM).

L’intérêt premier du numérique est tout d’abord d’améliorer la qualité de l’enregistrement, reproductible sans altération presque à l’infini.

Mais c’est surtout l’étendue de la palette d’effets spéciaux désormais possibles qui lui assure une place privilégiée au sein des régies de post-production.

Le truquage, en effet, ne s’obtient plus par une manipulation électronique de l’image, mais par une multitude de calculs effectués sur sa composition numérique.

Les techniques de montage se retrouvent bouleversées.

La rigueur et la rigidité du bout à bout traditionnel cèdent le pas à la technologie dite « de montage virtuel » où les séquences sont directement enregistrées sur un support informatique, en l’occurrence un disque dur, ce qui permet une liberté totale de manipulation, sur le même mode de fonctionnement que l’outil couper / coller d’un logiciel de traitement de texte. En dehors de l’univers purement professionnel, la vidéo numérique a aussi pénétré l’intimité des foyers, d’abord sous la forme de vidéodisque, puis parallèlement à l’essor de l’informatique, sous celle de CD-ROM, voire aujourd’hui de DVD-ROM.

Cette révolution n’a pas épargné le monde du Caméscope, qui croule sous des formats aussi divers que le DV, D8, DVC pro, etc., et dont les appareils adoptent des proportions qui deviennent comparables à celles de la main de l’utilisateur. 7 VIDÉOSURVEILLANCE Le terme de « télésurveillance » désigne toute installation comprenant un moniteur de contrôle relié à une caméra vidéo positionnée de façon à permettre une observation ou une manipulation à distance.

Elle permet, par exemple la manipulation et la surveillance de substances radioactives.

Elle permet également la surveillance permanente de lieux publics : guichets de banque, magasins, parkings, métros, tunnels d’autoroute, etc.

C’est de son association au magnétoscope que vient le terme de vidéosurveillance.

Les militaires l’utilisent pour la visée et pour le guidage de tir de missiles à longue distance. 8 IMAGERIE SCIENTIFIQUE Les scientifiques se sont très vite intéressés à la vidéo comme outil de contrôle de phénomènes difficilement perceptibles par l’œil humain.

Les magnétoscopes enregistrent le déroulement d’expériences trop rapides ou trop lentes, dans le but d’en faire une analyse ultérieure, avec la possibilité d’en modifier la vitesse de diffusion.

Par ailleurs, des caméras en salle d’opération peuvent servir à retransmettre en direct le suivi d’une intervention chirurgicale à des étudiants ou à des spécialistes.

Des caméras ont été élaborées pour répondre à toutes les demandes en matière d’image.

Elles sont même utilisées conjointement avec d’autres technologies, comme celle de la fibre optique, pour en réduire la taille et permettre des observations à l’intérieur du corps humain (endoscopie). 9 VISIOPHONE Innovation dans l’univers de la téléphonie, le visiophone (ou vidéophone) a été conçu pour permettre à des correspondants de se voir, par l’intermédiaire d’un boîtier approprié comprenant une caméra et un écran de télévision. 10 WEBCAM Initialement utilisée par des étudiants d’une université américaine pour surveiller, à partir de leur écran d’ordinateur, la cafetière de la salle de repos afin d’éviter un déplacement inutile, la Webcam s’est démocratisée au point de devenir un support de site Internet à part entière.

Aujourd’hui, de nombreux sites proposent les images d’une caméra vidéo reliée en permanence sur le réseau, relatant aux internautes du monde entier les moindres événements qui entrent dans son champ d’observation. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles