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La ville de Dublin

Publié le 23/10/2012

Extrait du document

 

• La ville chante et danse aussi pendant les trois jours du carnaval, en juin.

• Exclusivement dublinois, le Bloomsday rassemble le 16 juin les passionnés de James Joyce pour une randonnée littéraire dans les rues de Dublin sur les pas de Leopold Bloom, héros d'Ulysse.

• Dublin est par ailleurs le cadre d'un festival international de cinéma de plus en plus réputé, en février, et d'un festival de théâtre dont la réputation n'est plus à faire, en septembre-octobre.

• Le stade de Croke Park est le lieu de deux grands rendez-vous, en septembre, pour les Irlandais amateurs de sport et pour les visiteurs désireux de s'Immerger dans la culture populaire nationale : la finale nationale de hurling. sorte de hockey sur gazon gaélique, et celle de football gaélique.

 

« jusqu'en 1994, date à laquelle ce comté (hors la ville elle-même) a été divisé en trois comtés : Dun Laoghaire-Rathdown, Fingal et South Dublin.

• Une autorité régionale, la Dublin Regional Authority, assure la coordination des politiques de la ville et des trois comtés.

UN NOUVUU DYNAMISME DUIOGIAPHIQUE • La population de l'agglomération était estimée en 2005 à plus de 1,2 million d'habitants , soit plus de 28% de la population totale de la République d'Irlande.

·Elle était de 1122821 personnes lors du recensement de 2002 ,1a ville de Dublin proprement dite comptant alors 495 781 habitants.

• L'évolution démographique de Dublin épouse celle de l'Irlande dans son ensemble : depu is les années 1990, l'Irlande a enregistré une croissance démographique de 12,3 %, due principalement à l'Inversion du solde migratoire.

Celui-d, traditionnellement négatif depuis la période coloniale, est devenu positif depuis 1996 et a été multiplié par quatre entre cette date et 2004 .

Dublin a été et demeure le premier pôle d 'attraction pour les Irlandais jadis émigrés en Grande­ Bretagne et les Irlande-Américains qui reviennent dans la "mère patrie" · ainsi que pour les Européens de l'Est et les Africains (prindpa lement Nigérians), qui émigrent de plus en plus nombreux vers l'Irlande .

• Anden bastion de I'Ascendancy, Dublin a conservé une population protestante (de rite anglican ou presbytérien) relativement importante : les protestants représentent plus de 15% de sa population (majoritairement catholique), contre 3,5% à l'échelle nationale .

UNE FOm EXPANSION tCONOMIQUE • Avec un taux de chômage réduit (4,3%), Dublin est l'une des principales bénéficiaires du «miracle économique».

Son industrie, traditionnellement fondée sur l'agroalimentaire- dont le fleuron est la célèbre brasserie de Saint Jame 's Gate, produisant la Guinness depuis 1759 -, s'est beaucoup diversifiée depuis une quinzaine d'années , avec l'Implantation de nombreuses multinationales pharmaceutiques et de haute technologie.

• Attirés par une fiscalité favorable et l'amélioration des infrastructures, les plus grands noms de l'Informatique se sont installés dans les nouvelles zones d'activité créées au sud et à l 'ouest de Dublin , qui apparaît aujourd'hui comme la Silicon Valley de l'Europe.

• Le port.

traditionnellement le premier du pays, demeure modeste, avec une activité annuelle inférieure à 25 millions de tonnes.

LE PAYSAGE URBAIN • La Liffry demeure l'axe principal de Dublin.

Jadis lieu d'élection de l'aristocratie , le Southside, sur la rive sud, représente le centre historique ; il abrite le Parlement le siége du gouvernement l'hôtel de ville, les universités, les cathédrales catholique et anglicane , et il concentre les quartiers résidentiels les plus chics .

• Le Northside, de part et d'autre d'O'Connel! Street la grande artère commerçante , est traditionnellement plus populaire , mais il bénéficie de la flambée des prix du logement au sud et attire une nouvelle population dans des quartiers longtemps dévalorisés mais aujourd'hui en pleine réhabilitation.

Depuis 2004, il est relié au centre par le tramway .

Les bars et les pubs «branchés" se trouvent de ce côté de la Liffey.

• L'expansion économique et démographique de Dublin s'est traduite par une croissance urbaine rapide dans toute l'agglomération, marquée par l'émergence de villes nouvelles, principalement à l'ouest et l'extension de la banlieue résidentielle le long de la côte, au nord-est et au sud-est de Dublin .

Le Grand Dublin rejoint et déborde les anciennes limites du Pale.

LES MONUMENTS • Malgré les destructions de la guerre civile et les ravages de la spéculation immobilière à partir des années 1960, Dublin a préservé de trés beaux et nombreux ensembles architecturaux Le centre anden Au sud de la Liffey, autour du Chateau de Dublin (Dublin Castle), s 'élève la partie la plus ancienne de la ville.

• Fondé au Xli~ siècle par les Normands, Dublin CtiSIJe a été entièrement reconstruit dans un style classique entre 1730 et 1800 , après deux incendies désastreux, puis remodelé dans un style néogothique au XIX' siècle.

Des origines subsiste nt les deux tours nord; la Powder Tower longe une partie de l'ancienne fortification de terre viking.

• Également remaniée au XIX' siècle, Christ Churdl , érigée de 1172 à 1220 par les Normands, sur le site d'une église en bois viking.

a conservé de l'époque médiévale une partie de la nef latérale, certaines parties des bras du transept un portail, et surtout une vaste crypte voûtée s'étirant sur presque toute la longueur de la cathédrale.

• Le site de ChristChurch était au cœur du Dublin viking.

comme l'ont montré les fouilles archéologiques entreprises des années 1960 à 1980 , qui ont mis au jour d'importants vestiges s'étendant tout au long de Wood Quay.

Le site a malheureusement été détruit par la construction des trois bâtiments, très controversés, abritant une partie de l'administration du Dublin Council.

• Autre témoin de l'époque médiévale , St Audoen 's Church abrite dans sa tour du Xl~ siècle les trois plus vieilles cloches d'Irlande (1423); on y pénètre par la seule porte demeurée intacte de l'ancien mur d 'enceinte de la ville.

• Bâtie dans un style gothique anglais entre 1225 et 1254, la seconde cathédrale de Dublin, St Patrick.

a été très restaurée.

Elle abrite le tombeau de Jonathan Swift (1667-1745), le créateur du géant Gulliver, qui en fut le doyen.

VESTIGES DU XVIII" SllClf • Dans le même quartier des Liberties , s'élèvent le City Hall, édifice de style corinthien du XVII~ siècle , Bourse royale avant d'être hôtel de ville.

Sous sa rotonde, douze fresques peintes en 1919 par James Ward illustrent les débuts de Dublin et des légendes locales.

• Également du XVII~ siècle, la première bibliothèque publique d'Irlande , Mtlrsh's Llbrtlry , est restée telle qu'elle était.

avec ses superbes étagères en chêne et les trois «cages" où l'on enfermait les lecteurs désireux de consulter les livres rares.

• Non loin, s'étendent sur 24 ha, les bâtiments de la Guinness Brewery , dont les plus anciens ont été reconvertis en musée .

• College Green abrite deux des plus impressionnants bâtiments historiques de Dublin : la Btlnk of lftltlnd, dont le corps central de style palladien, commencé en 1729 , se prolonge par une construction circulaire dépourvue de fenêtres due au grand architecte de Dublin , James Gandon.

L'édifice abrita éphémèrement le Parlement irlandais, et l'on peut visiter l'ancienne Chambre des - .

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Fondé en 1591, 1HII/ty College est surtout remarquable pour sa bibliothèque (1712- 1812) et sa Long Room à la voûte en berceau sous laquelle sont exposés plus de 200000 volumes anciens.

Au rez-{]e­ chaussée sont présentés deux des quatre tomes du Livre de KeJ/s , l'un des plus beaux manuscrits enluminés du haut Moyen Âge.

• Au nord de la Liffey , à proximité de Phoenix Park -où s'élève dans le plus grand parc urbain d'Europe l'élégante résidence offidelle du président de la République d'Irlande-.

Kil main ham Gaol est bien plus qu'un témoignage de l'architecture carcérale du XVII~ siècle : c'est un monument aux innombrables combattants pour l'Indépendance irlandaise qui y furent incarcérés et exécutés.

• Dans O'Connel! Street gardée par la statue du "Grt111d Libérllfeur» , l'Imposant bâtiment en granité du General Post Office, achevé en 1818, fut le quartier général des insurgés de 1916 : des tableaux et une statue rendent hommage aux victimes des Pâques sanglantes.

Le Dublin &eorzien Sur la rive nord de la Liffey s'élèvent deux des grands bâtiments georgiens dus à James Gandon.

• Près des anciens docks, la cm­ House , ancienne maison des Douanes ' ~~cc-.

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: -!, _,-, 1 r ·1 : r Il édifiée de 1781 à 1791, aligne le long du fleuve ses 114 rn de façade, dont la monotonie est rompue par un portique à colonnes ioniques et fronton triangulaire, que couronne un dôme de cuivre orné de statues allégoriques du commerce et de l'Industrie.

• Toujours sur la rive nord de la Liffey, le bâtiment des Four Courts (1786-1802) abritait jadis les quatre cours de l'Échiquier, d'Appel.

du Banc du roi et de la Chancellerie : aujourd'hui y siège la Cour suprême d1rlande .

• Les alignements de maisons georgiennes , les terraces, devenus caractéristiques de Dublin , s'élèvent en revanche sur la rive sud, où se déplaça la haute société de la ville au XVII~ siècle après que le comte de Kildare et futur duc de Leinster s'y fut établi en 1745 : Leinster House est aujourd'hui le siège du Parlement irlandais .

À Memon Squtlft , Ely Place ou Frtzwillima Square , LA VIE CULTUIEW l'austérité dégagée par les façades uniformes en brique rouge est rompue par les couleurs vives dont se parent les portes aux impostes ajourées et aux heurtoirs ciselés.

• C'est d'abord dans les pubs, partout dans la ville, que se vit le foisonnement culturel de Dublin.

On y célèbre le renouveau de la musique celtique traditionnelle, on y joue toutes les autres musiques ou l'on y donne aussi des représentations théâtrales.

les plus frèquentés sont aujourd'hui ceux du quartier de Temple Bar, réhabilité avec le concours de l'un des groupes de rock irlandais les plus connus, U2, qui a favorisé l'éclosion de théâtres, de salles de concert et de boites de nuit • Des sessions de musique traditionnelle sont régulièrement organisées au Culturlann na hfireann , quartier général de la principale association irlandaise promouvant ce patrimoine musical, à Monkstown.

• Les amateurs de musique classique se retrouvent principalement au National Concert Hall, dans l'ancienne Grande Salle d'University College, à Earlsfort Terrace.

• Le théâtre est très vivant : son haut lieu demeure l'Abbey Theatre, reconstruit dans les années 1960 après un incendie.

Il donne de nombreux classiques du théâtre irlandais et est jumelé à une salle d'art et d'essai, le Peacock.

Les musées • La littérature , qui a donné quatre prix Nobel à l'Irlande, a son musée , le Dublin Writers Museum , installé dans un très bel hôtel particulier de Parnell Square.

Y sont notamment exposés les manuscrits et objets personnels des grandes figures dublinoises, Jonathan Swift Oscar Wilde -qui grandit à Dublin -Samuel Beckett -qui fit ses études à Trinity College- et James Joyce.

• Non loin, le James Joyce Centre est tout entier consacré à l'auteur d'Ulysse et de Gens de Dublin .

• Parmi les nombreux musées de Dublin, le National Museum, proche du beau parc victorien St Stephen's Green, abrite une prestigieuse collection archéologique, riche de 2 millions d'objets.

Sa collection d'orièvrerie préhistorique (2200 av.

J.-C.- 500 av.

J.-C) est certainement la plus belle d'Europe.

Parmi les trésors du musée, figurent de magnifiques pièces de l'époque celte et des débuts du christianisme .

Plusieurs salles relatent l'histoire de l'Irlande des Vikings jusqu'à l'Indépendance .

• Dans Merrion Square, la Nllflomll Gt~llery , inaugurée en 1864 et agrandie en 1995 d'une nouvelle aile, possède plus de 13 000 œuvres représentatives de l'art européen du XIV' au XX' siècle et présente un riche panorama de l'école irlandaise.

Une salle est dédiée à la famille Yeats, avec une part belle faite aux œuvres du peintre de la famille, Jack (18n-1957),1'un des plus grands peintres modernes irlandais.

fhES n MANIFESTAnONS • La plus débridée des fêtes dublinoises est la fête nationale irlandaise de la Slllllt-l'rltriclc , le 17 mars.

Pour conclure une semaine de représentations théâtrales, de spectacles de musique et de danse traditionnelles.

et de liesse populaire, les Dublinois organisent un défilé grandiose.

• La ville chante et danse aussi pendant les trois jours du carnaval, en juin.

• Exclusivement dublinois, le Bloomsday rassemble le 16 juin les passionnés de James Joyce pour une randonnée littéraire dans les rues de Dublin sur les pas de Leopold Bloom , héros d'Ulysse.

• Dublin est par ailleurs le cadre d'un festival international de cinéma de plus en plus réputé, en février, et d'un festival de théâtre dont la réputation n'est plus à faire, en septembre-octobre.

• Le stade de Croke Park est le lieu de deux grands rendez-vous, en septembre, pour les Irlandais amateurs de sport et pour les visiteurs désireux de s'Immerger dans la culture populaire nationale : la finale nationale de hurling.

sorte de hockey sur gazon gaélique, et celle de football gaélique.

• Plus chics, les concours d'obstacles et d'élégance , et les reprises de dressage, de la Royal Dublin Society Horseshow , en août.

sont également très courus .. »

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