Devoir de Philosophie

La ville de KARACHI (histoire et géographie)

Publié le 19/09/2018

Extrait du document

histoire

• De quelque 4000 habitants en 1947, la population de Karachi passe à plus de 2 millions en 1961.

 

Les mohajirs sont alors majoritaires.

 

• Pour accueillir ces immigrés, un vaste programme d'urbanisation est lancé : lotissements, bâtiments publics, écoles, centres commerciaux et quartiers d'affaires sont bâtis.

 

Le réservoir de Hub vient augmenter la capacité du réseau d'adduction d'eau. Un chemin de fer de ceinture dessert les immenses zones industrielles qui voient le jour.

 

Au début des années 1970 est inaugurée une centrale nucléaire, le Kanupp

10 millions d'habitants, la première ville du Pakistan et l'une des grandes mégapoles mondiales. Créée par le colonisateur britannique en bordure du delta de l'Indus, axe vital du sous-continent indien débouchant sur la mer d'Oman, elle fut de 1947 à 1959 la capitale du Pakistan nouvellement indépendant et en demeure la capitale économique.

 

• Plus que n'importe quelle autre ville du Pakistan, Karachi résume les contradictions d'un pays toujours en quête dldentitéé nationale et les turbulences de sa politique intérieure et extérieure. Son réarme - indéniable malgré la surpopulation, les (ha^ern permanents et une circulation infernale - est aujourd'hui largement occulté par son statut peu enviable de refuge de l'activisme islamise radical.

histoire

« • rapprovisionnement en eau pose un problème récurren� Karachi ne posséd ant aucune source naturelle.

reau est puisée dans l'Indus et ses affluents, mais la demande a toujours été plus importante que les réserves disponibles.

Aujourd1mi, les habitants des quartie!s pawres, comme Korangi, n'onttoujours pas accès à l'eau potable courante.

• Comme la plus grande partie du pays , Karachi n'est pas touchée par la mousson et connait un dimat tropical aride.

La proximité de la mer lui permet d'échapper aux hivers froids.

les précipitations annuelles n'excèdent pas 200 mm et se concentrent durant les mois de juillet et aofrt.

La température, de 26 •c en moyenne annuelle, osdlle entre un maximum de 31 OC en juin et un minimum de 20 OC en décembre-janvier.

LA VILLE AUJOURD'HUI UNE DDIOGIAPII IE GALOPANTE • les estimations et les quelques recensements disponibles mettent en évidence la croissa nce exceptionnellement rapide de la ville, depuis l'Indépendance.

Karachi, qui s'étend aujourd'hui sur quelque 600 km', compterait entre 10 et 14 millions d'habitants, soit au moins un doublement de la population depuis 1981, date à laquelle elle abritait 5,2 millions de personnes.

!:exode rural continu rumule ses effets iJVec une croissance démographique naturelle élevée (de l'ordre de 2,7% pour l'ensemble du Pakistan).

Cet accroissement ne va pas sans poser problème :en dépit d'efforts importants, l'aménagement urbain et les équipements sanitaires et sodaux ne suivent pas.

Une grande partie de la population vit dans l'Insalubrité.

UNE IIOSAIQUE ETII NIQUE • La ,.,.., de Karachi reflète la diversité du Pakistan : aux Sindis, habitants de la province, désormais minoritaires, sont venus s'ajouter de nombreux montagnards du Nord-Ou� des Baloutches de la province voisine et des Pathans (ou Pachtounes) des régions frontaliéres iJVec I'Aghanistan.

Ceux-ci appartiennent à la même ethnie que les réfugiés de la guerre d'Afghanistan, dont beaucoup refusent de quitter aujourd'hui le Pakistan pour rentrer dans un pays encore instable et où les jeunes générations n'ont plus d'attaches.

• l'histoire a enrichi la mosaïque des communautés et des religions.

Dés l'époque coloniale, le dynamisme de Karachi a drainé les habitants de Goa, des Annéniens et des juifs, des Angl&­ lndiens, des sikhs du Pendjab et des Chinois, des parsis, des jaïns et des hindous du Gujerat et du Rajasthan.

Sont également présents des Africains d'origine, immigrés récents ou descendants.

selon la tradition, d'esdaves échoués à l'embouchure de la Hub et donc surnommés Hubsis.

La partition de 1947 a fait fuir la plupart des hindous, des Annéniens et des juifs.

Dés 1961, les mohajirs, réfugiés musulmans de 11nde, étaient majoritaires.

Moins religieux et plus éduqués, ils ont pour langue matennelle l'ourdou, langue héritée des Moghols mêlant à une structure hindie un vocabulaire arabo-persan.

!:ourdou est à présent la langue officielle du Pakistan mais non l'Idiome maternel des populations autochtones, qui parlent leurs propres dialectes.

les Biharis, venus du Bangladesh en 1971, sont également •ourdouphones•.

• Plus de 90% des Karachites sont.

comme dans l'ensemble du Pakistan, des_,.,_ sunnites.

le soufisme, branche mystique accordant une grande place aux saints, est partirulièrement enraciné à Karachi comme dans toute la province du Sind et constitue un rempa� fragile, contre la propagation de l'ISlamisme radical.

les relations de la majorité sunnite iJVec la minorité chiite sont trés tendues.

• le port de Karachi -au premier rang pour le Pakistan, au troisième pour le sous-. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles