Villes & Développement durable

« Les plus riches vivent dans des îlots fermés et gardiennés accessibles en voiture et isolés par des voies rapides des quartiers pauvres.

Les premiers ont un mode de vie du Nord, ils vont en voiture au centre commercial ou au centre-ville, les seconds au marché populaire, souvent à pied. La circulation automobile domine la ville : elle assure 90 % des trajets sous différentes formes (microbus, voitures, bus, taxis...).

Elle occasionne des nuisances telles que de la pollution, des embouteillages et des accidents. La politique des transports n'est pas durable : la circulation automobile est polluante et congestionante (= embouteillages) reste privilégiée dans les aménagements. Par contre, les transports de masse sont peu développés (métro).

La restriction de la circulation automobile est contournée par les riches qui ont plusieurs véhicules. 3) Vers une mégapole viable et vivable pour tous ? A Xochimilco, la population a beaucoup augmenté en 50 ans (de 50 000 à 400 000 → × 5).

Cela signifie que le niveau de vie s'est nettement amélioré.

En effet, une commission e été créée en 2005 afin de conserver le site naturel et la culture locale mais aussi le développement de l'écotourisme ainsi que de l'artisanat.

De plus, il y eut une restauration des berges, un accès à l'eau potable et la desserte (bus, train léger) fut améliorée. Cette ville est touristique : Xochimmilco fait partie du Patrimoine mondial et accueille 600 000 visiteurs en fin de semaine, ce qui fait un total de 1 M de personnes dans la ville. On peut noter une grande amélioration de la qualité de l'air entre 1990 et 2007 (de 500 m 2 de particules en suspension en 1990 à 243 m 2 de particules en suspension en 1997 → 43 % en –).. »