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LES VILLES TENTACULAIRES DE Verhaeren (fiche de lecture et analyse)

Publié le 04/06/2012

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verhaeren

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« premières, en dit le souvenir: grande maison méticuleusement tenue, vie de vil­ lage autour de son église, rythmée par les fêtes catholiques auxquelles l'enfant participait avec ferveur; un beau jardin ornemental où l'on élevait des paons; et la grande salle réservée aux festins, ripailles à la flamande.

Délicatesse et trucu­ lence, ce double aspect de sa race, il devait plus tard le comprendre et 1' aimer.

Anvers, dans les années 1840.

La ville, vue de la tête de Flandre.

Gravure vers 1840.

Photo© Viollet.

2.

Études Il apprit le flamand à l'école de Saint-Amand.

C'était la langue courante du village, il en garda un fort accent.

Mais bientôt, en dépit de l'enfant qui aimait cette vie de campagne, la famille décida de le mettre en pension à Bruxelles -où il se déplut- puis au collège jésuite de Gand: à Sainte-Barbe, on enseignait, en français le plus souvent, ce que l'on appelle « les humanités ».

Ses maîtres remarquaient dans sa prose des négligences qu'il eut toujours du mal à corriger.

Mais lui découvrait la poésie, se liant d'amitié avec le jeune Georges Rodenbach, qui partageait ce goût -et ferait plus tard une carrière parallèle à la sienne.

Dès lors, Émile Verhaeren se sentit une vocation littéraire, et comme il mon­ trait du dégoût et peu d'aptitude pour le commerce familial, il obtint de pour­ suivre des études à Louvain, en 1875.

Dans la ville d'Érasme, on dit qu'il mena joyeuse vie.

Mais il composait des poèmes et les lisait dans de petits cercles lit­ téraires dont les jeunes adeptes furent le noyau de la« Jeune Belgique», mouve­ ment qui devait avoir pour le pays une importance artistique extrême.

Bien que Louvain fût une université catholique, le matérialisme était une tendance du temps, et l'on sait que Verhaeren sentit avec douleur l'ébranlement de sa foi.. »

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