La violence est-elle toujours condamnable?
Publié le 18/05/2013
Extrait du document
Cette idée décrit, selon Chartier, qu’il faut obéir en résistance. Que l’on se soumet à la loi, tout en restant vigilant de leurs bien-fondés. En ce sens, il est légitime de recourir à la violence lorsqu’elle peut prévenir un mal. Mais c’est seulement en fonction des circonstances (démocratique ou anti-démocratique) qu’elle peut être moralement acceptable (non-condamnable). On peut penser au conflit étudiant sur la « hausse des frais de scolarité « ou plus précisément à la désobéissance civile en regard à la « loi 78 « (loi injuste). Ainsi, quand il y a un écart trop important entre un principe ou une loi (étatique) et une réalité sociale que survient alors la violence. Bref, quelques fois l’état semble avoir un rapport difficile avec la démocratie et c’est cette complication qui peut amener à un rapport de force à tout le moins non-condamnable. Cela dit, « Faut-il toujours obéir aux lois? «
«
résoudre complètement.
Donc, à travers des paroles de ceux-ci, la violence est condamnable par
le seul fait qu’elle soit violente et qu’elle tend à la souffr ance.
Même que répondre à la violence
par la violence entraîne une nouvelle violence (vengeance) jusqu’à ne plus en finir.
Cependant, il s’agit de déterminer (selon des justifications particulières) quand il est avantageux
d’y avoir recours .
Effectivement, la résolution d’un conflit dépend, la plupart du temps, de la
violence elle -même.
Car, « c’est seulement lorsqu’une armée utilise la violence de telle sorte que
son adversaire ne peut plus y répondre, que le conflit cesse ».
Par exemple, on peut songer à la
fin du conflit entre les Américains et les Japonais lors de la Seconde Guerre mondiale.
Parallèlement, Machiavel propose de condamner seulement la violence illégitime (« qui ruine »),
qui n’est pas justifiée.
« Ce n’est pas la violence qui restaure, mais la violence qui ruine qu’il faut
condamner.
»
2 Machiavel .
Ceci implique qu’une violence est juste à condition d’être menée dans le but d’établir une
certaine forme de paix.
Car, selon le critère de la « juste cause »
5, elle n’est pas à condamner si
elle est menée pour se défendre ou pour défendre d’autres personnes contre une violence
illégitime.
Mais dans le cas contraire, si elle n’est pas utilisée pour de telle raison (défensive).
On
dira alors qu’elle est illégitime.
Ensuite, elle p eut être utilisée utilisant le « principe de
proportionnalité »
6a qui signifie « un rapport de proportionnalité dans la riposte (la violence) et
par rapport aux objectif » 6 b.
Autrement dit, la violence (proportionnelle) est juste quand elle est
utilisée ma lgré soi parce que les conditions nous y obligent.
On peut penser à l’opération des
« Alliés » lors de la Seconde Guerre mondiale qui se sont opposé aux forces de l’axe (alliance
entre l’Allemagne et l’Italie).
Cela dit, que la violence mérite d’être blâmé à partir du moment
qu’elle est moralement inacceptable (condamnable).
À l’inverse, elle sera moralement acceptable
quand elle est utilisée à des fins de protection (non- condamnable) et qu’elle soit utilisée
raisonnablement (proportionnalité).
2.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La violence paraît-elle toujours condamnable ?
- La violence est-elle toujours condamnable ?
- Exposé sur la violence conjugale
- SUJET DE REFLEXION Parler est-ce renoncer à la violence ?
- commentaire LES BONNES - le malaise, la violence et la haine