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Vladimi Jankélévitch

Publié le 29/09/2013

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Au sein d'une production considérable, Vladimir Jankélévitch a su unir réflexion éthique et réflexion esthétique. Ce grand philosophe fut aussi un remarquable musicien et un musicologue inspiré.

«Dans l'universelle amnistie morale depuis longtemps accordée aux assassins, les déportés, les fusillés, les massacrés n'ont plus que nous pour penser à eux (...). En évoquant les jours de la colère et de la calamité, nous protestons contre l'oeuvre exterminatrice et contre l'oubli.«

Vladimir Jankélévitch

L'Imprescriptible

« 1 1 Principales œuvres 1 1 Au sein d'une production considérable, Vladimir Jankélévitch a su unir réflexion éthique et réflexion esthétique.

Ce grand philosophe fut aussi un remarquable musicien et un musicologue inspiré.

Traité des vertus (1949) C'est le maître-livre de Vla­ dimir Jankélêvitch.

Il le réédi­ tera en 1968.

Fidèle en ceci à Henri Bergson, il prend pour thème de réflexion l'existence de la conscience dans le temps.

Nous n'exis­ tons authentiquement que lorsque nous prenons une décision.

L'homme ne vit réellement que dans l'ins­ tant, c'est-à-dire dans l'acte moral qui élève l'homme au rang de créateur.

En effet, dans l'acte moral, irréfléchi et instantané, je m'engage tout entier en créant, par mon attitude, un monde de valeurs qui transcende mon simple être-là.

Le Je-ne-sais-quoi et le Presque-rien (1957) Dans ce livre célèbre, qui est l'un de ceux qui ont fait le plus de bruit, Jankélévitch s'affronte au problème de l'Être en posant la question de savoir si l'Être est pen­ sable.

Paradoxe: l'Être est à la fois impensable et inex­ primable.

Pourtant, dans }'apparaître, se manifeste un •Je-ne-sais-quoi».

C'est «presque-rien» mais c'est quelque chose d'essentiel.

Le Pur et l'impur (1960) F"Jdèl.e à sa recherche de l'im­ palpable, du fugitif, de l'ins­ tant privilégié, Jankélévitch s'attache, dans cette œuvre, à la notion de pureté.

Le pur n'existe pas, personne n'est pur, et pourtant , l'évidence de la pureté reparait quand je cesse de l'analyser .

La Mort (1966) L' œuvre aborde la question essentielle de toute réflexion sur l'homme: cet événement à la fois banal et scandaleux par lequel toute existence s'abîme dans le mystère.

La vie, cparenthèse de rêverie dans la rhapsodie univer­ selle., n'est peut-être qu'une «mélodie éphémère» décou­ pée dans l'infini de la mort.

Ce qui ne veut pas dire qu'elle soit insignifiante ou vaine, car le fait d'avoir vécu cette vie éphémère reste un fait éternel, que ni la mort ni le désespoir ne peuvent réduire à néant.

«Dans l'universelle amnistie morale depuis longtemps accordée aux assassins, les déportés, les fusillés, les massacrés n'ont plus que nous pour penser à eux { ...

J.

En évoquant les jours de la colère et de la calamité, nous protestons contre l'œuvre · exterminatrice et contre l'oubli.» Vladimir Jankélévitch, L'imprescriptible. »

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