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Volkswagen

Publié le 27/02/2008

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Véhicule allemand de reconnaissance. Dès le début de la guerre, on demanda à Ferdinand Porsche d'adapter son modèle révolutionnaire de voiture populaire (ancêtre de la très célèbre «Coccinelle»), aux besoins de l'armée qui réclamait un véhicule léger polyvalent. Le célèbre constructeur proposa le Kübelwagen (véhicule baquet) qui était si utile et si fiable que pendant la guerre on en produisit 52 000. Non seulement l'armée de terre, mais la marine et la Luftwaffe l'adoptèrent. On l'utilisa, entre autres, comme transport de troupe, comme véhicule de reconnaissance, comme ambulance légère et pour le transport de munitions.

« 27 janvier 1965 Série No 28 Fiche No 331 Volkswagen 1.

Volkswagen, "voiture du peuple, voulue par Hitler, représente le véhicule national par excellence dans l'esprit de tous les Allemands.

Le modèle 1200, âgé de p!us de vingt-cinq ans, demeure compétitif, à raison de 4000 par jour, alors que le nouveau modèle 1500 ne connaît pas le succès rapide qu'escomptaient ses créateurs.

C'est pourquoi, aux yeux des compétiteurs américains, VW passe pour vulnérable.

Néan­ moins, l'entreprise a gagné et continue de gagner tant d'argent avec la 1200 qu'elle ne paraît pas trop craindre l'avenir.

2.

VW occupe la troisième place sur le marché de l'automobile dans le monde, après la General Motors et Ford qui possèdent d'ailleurs des filiales allemandes assurant presque la moitié de la production totale du oavs.

Les usines VW.

situées à Wolfs­ bourg, à 100 kilomètres de Hanovre, ont produit 1 317 000 unités, et leurs filiales d'Australie et du Brésil78 000 (total en 1962, 1 184 670; en 1963, 1198 250).

3.

Société d'Etat après la dernière guerre et " privatisée » en 1960, VW emploie 80 000 personnes, réalise un chiffre d'affaires de 5780 millions de DM entièrement produit par l'automobile et investit 400 millions de DM par an.

Distribuée dans presque tous les pays du monde, forte d'un remarquable service " après vente "• VW a réussi à prendre solidement pied sur le marché américain, et près d'un million et demi de ses voitures sont en circulation aux Etats-Unis, presque autant que tous les autres modèles européens.

4.

M.

Heinz Nordhoff, directeur général de VW, estime que les constructeurs euro­ péens n'ont pas la possibilité de combattre les Américains et de se faire la guerre entre eux.

Il a préconisé, sans succès jusqu'ici, que les trois grands du Marché com­ mun (VW, Fiat et Renault) concluent un accord de spécialisation.

Pour l'heure, General Motors, Ford et Chrysler contrôlent déjà près du tiers de la production de voitures des Six et de la Grande-Bretagne réunis.

5.

En octobre 1964, les deux premiers constructeurs automobiles allemands, VW et Daimler-Benz (316 000 véhicules) ont décidé d'établir entre eux une collaboration effective: VW a pris, dans la société Auto-Union (DKW), que contrôlait Daimler-Benz, une participation égale à ce groupe, et le capital de leur filiale commune a pa55é de 80 à 160 millions de DM.

Cet accord est intervenu pour éviter l'achat de DKW par Chrysler, et il représente moins un véritable rapprochement entre VW et Mercedes qu'une opération de défense commune des positions nationales allemandes.

Le modèle F-12 DKW va même à l'encontre de la tradition VW, basée sur la voiture plus robuste que brillante et qui n'a toléré jusqu'ici que la Karmann (une 1200 carrossée par Ghia) pour les amateurs d'un véhicule différent de la grande série.

Ce réflexe nationaliste est à rapprocher de l'accord intervenu, aussi en 1964, entre Reinstahl et Henschel dans le domaine des poids lourds.. »

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