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VOLONTE ET LIBERTE

Publié le 22/05/2012

Extrait du document

La volonté est la puissance qu'a l'homme de se déterminer luimême. Il s'agit de savoir en quoi consiste cette puissance et si elle est attre chose qu'une illusion.

I. L'ACTE VOLONTAIRE

- A - Conscience et volonté.

La psychologie classique distingue dans l'acte volontaire quatre moments : la conception, la délibération, la décision et l'exécution. Cette description est sans doute artificielle, mais elle montre bien la part de la conscience dans l'acte volontaire...

« 98 COURS mécanique, déclenchée par un excitant extéri!•ur, à l'action intelli­ gente inspirée par une idée.

C'est donc moins dans le comportement "xtérieur que dans une certaine attitude intérieure que se trouve la Yolonté.

On peut dire que l'acte volontaire, c'est d'abord l'acte voulu.

- B - Effort et volonté.

Mais il y a différentes façons de vouloir un acte et il convient de distinguer le désir qui dit : je voudrais, de la volonté qui dit : je veux.

Désirer, c'est vouloir la fin indépendamment des moyens par lesquels on pourrait l'atteindre ; vouloir vraiment, au contraire, c'est être résolu à faire ce qu'il faut pour obtenir la fin désirée.

De plus la volonté suppose toujours quelque obstacle : il n'est pas besoin de volonté quand on dit : je veux bien.

L'acte volontaire est celui qui exige un effort.

W.

James dit qu'il s'accomplit« dans le sens de la plus grande résistance " et, selon lui, c'est par un effort d'attention que l'on donne à des motifs raisonnables, mais faibles, la « force addi­ tionnelle " qui leur permet de triompher de mobiles puissants, mais irrationnels.

- Toutefois la présence de la volonté chez un être se marque moins par la grandeur de l'effort qu'il est capable d'accomplir que par la constance de cet effort.

En ce sens la volonté est une habi­ tude, comme l'intelligence.

- C - Lucidité et volonté.

En effet, lorsque l'homme doit fournir un effort considérable, il arrive qu'il se passionne pour ce qu'il fait, et l'action passionnée n'est pas l'action volontaire.

La passion est une force qui emporte l'individu et le dépossède en quelque sorte de lui-même.

La volonté, au contraire, est maîtrise de soi.

Certes, s'il est vrai que la raison n'a que de la lumière, corrime le dit Comte, il faut bien chercher dans les appétits ou dans le cœur le ressort de nos actions.

Mais la différepce est alors que le passionné est aveuglé par ses affections tandis que l'homme volontaire reste lucide.

C'est l'intelligence, dans le calcul des moyens, qui distingue l'action de la passion et l'on a raison de dire, pour caractériser l'homme qui a de la volonté, qu'il sait ce qu'il veut.

Volonté est lucidité.

II.

LE PROBLÈME DE LA LIBERTÉ - A - Analyse du concept.

La forme la plus élémentaire de la liberté est la liberté d'action ou de mouvement, qui, sur le plan social, devient liberté civile ou politique, limitée mais garantie par la loi ; en l'absence de lois, en. »

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