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VOLTAIRE – « Femmes, soyez soumises à vos maris »

Publié le 25/04/2011

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voltaire

 Etudiez la stratégie argumentative de la maréchale.    Ce court récit, parût dans « Mélanges, pamphlets et œuvres polémiques «, est écrit par Voltaire entre 1759 et 1768. Voltaire est était un philosophe français, symbole des lumières, né en 1694 et mort en 1778. Il luttait contre les abus de la monarchie absolue et il était le chef de file du parti politique. Son nom reste attaché à «l’infâme « qui est une lutte contre les excès du fanatisme religieux, il se bat pour le progrès et la tolérance mais sa lutte féministe reste l’un de ses combats le moins connu. Il fréquentait d’ailleurs beaucoup de salons qui étaient souvent tenus par des femmes. C’est l’écrivain le plus célèbre mais aussi le plus scandaleux de son époque. Son texte « femme, soyez soumises à vos maris « est un texte à mi-chemin entre le récit, le dialogue voir même le conte philosophique (qui était du reste, cher à Voltaire). Dans son récit, voltaire aborde la question de l’inégalité entre les hommes et les femmes au XVIIIe siècle ainsi que la dépendance des femmes face à leur mari. Ce texte à, en quelque sorte, une portée satirique. Nous allons donc voir quelle stratégie argumentative, la Maréchale utilise-t-elle pour appuyer sa thèse.  Le réquisitoire entre les deux protagonistes est introduit lorsque la Maréchale de Grancey découvre dans son cabinet « Les épitres « de St Paul. Elle fulmine contre la phrase de Saint Paul « femmes, soyez soumises à vos maris «. L’abbé Saint Paul, qu’elle traite d’ailleurs d’auteur « impoli « ligne 8, est l’un des fondateurs et l’une des principales figures du christianisme qui a dit que les femmes se devaient d’être soumises à leurs maris. Ce plaidoyer argumentatif entre la Maréchale et l’abbé a un grand effet polémique puisque chacun des deux personnages incarnent une thèse et que la femme, qui représente les idées progressistes de Voltaire, utilise de nombreuses démarches pour mettre ses opinions en valeur. Tout d’abord elle est irrespectueuse en vers la religion lorsqu’elle dit, ligne 3, « un livre qui traînait « pour parler d’un livre sacrée. Elle remet donc en question la valeur des textes sacrés. A la ligne 12 elle utilise une hyperbole « je lui aurais fait voir du pays «, cette expression qui appartient au registre familier, à pour but de dire qu’elle aurait montré à l’auteur ce qu’est capable de faire une femme. La Maréchale est outrée par les idéologies de Saint Paul. Et de cette manière elle s’élève contre l’idée que l’homme est supérieur à la femme et elle exige donc un respect et une obéissance avec la reprise aux lignes 5 et 7 de l’adjectif « soumises «. Elle rappelle aussi le seul contenu de la promesse échangée lors du mariage chrétiens, puisqu’à la ligne 16-15 elle dit « Nous nous promîmes d’être fidèles : je n’ai pas trop gardé ma parole, ni lui la sienne ; mais ni lui ni moi ne promîmes d’obéir. «, promesse aussitôt réduite à néant puisqu’en confiant, à l’abbé, ses infidélités et celles de son mari elle dévalorise le côté sacré du mariage et assume pleinement son libertinage. Elle détruit donc le côté sacré du mariage avec ironie. Elle met en avant les inconvénients d’être une femme lorsqu’elle parle du cycle mensuel et naturel de toutes les femmes ainsi que les grosses qu’elle qualifie comme une « maladie « (ligne 18). Elle montre donc la difficulté qu’être une femme implique en plus de devoir être soumises a leurs maris ainsi que le risque puisqu’elle évoque la mort à la ligne 18, où elle accuse les maris d’être a l’origine de leur mort en les mettant enceinte. Elle désigne donc le côté péjoratif de la maternité renforcé par l’anaphore « n’est-ce pas assez « à la ligne 17-18. Mais elle met aussi en avant la minorité juridique d’une mère en disant, ligne 19-20, « me plaider quand il sera majeur « qui montre qu’à sa majorité un fils pourra la démunir de ses biens. Pour finir elle réprimande l’éducation donnée aux filles dans les couvents. Elle utilise un lexique péjoratif pour désigner les gens qui y enseignent puisque ligne 40 elle les traite d’ « imbéciles « et le chiasme ligne 40-41 « qui nous apprennent ce qu’il faut ignorer, et qui nous laissent ignorer ce qu’il faut apprendre « appui son blâme. Selon elle, l’Eglise met tout en avant afin de maintenir l’infériorité de la femme dans la société des lumières.  La Maréchale fait donc de nombreuses revendications féministes afin de dénoncer la domination masculine. Elle met en avant des arguments plus ou moins irréfutables. Et fait notamment des revendications quant à l’inégalité des hommes et des femmes. Premièrement de la ligne 28 à 30 lorsqu’elle fait une description physique grotesque de l’homme « le menton couvert d’un vilain poil rude, qu’il est obligé de tondre de fort près «. Elle accuse aussi, avec une hyperbole à la ligne 32, que les femmes sont traités comme des « esclaves « (ligne 17), nous pouvons aussi constater le champ lexical de la servitude. Elle à d’ailleurs une parole vive de la ligne 32 à 37 puisqu’elle soumet plusieurs questions auxquelles elle ne laisse pas le temps à l’Abbé de répondre. Les phrases verbales et nominales dévoilent un emportement et les exclamations et interjections indiquent une certaine indignation. C’est grâce à ces questions rhétoriques que la Maréchale impose son opinion, qui s’avère être celui des autres femmes aussi. Mais ce n’est pas tout puisqu’elle a un argument naturel en disant que bien que les deux sexes soient différents, ils sont tout de même complémentaire puisque l’homme à besoins de la femme et la femme, elle, a besoins de l’homme. La Maréchale rappelle l’idée de complémentarité avec des pronoms réfléchis après « Nécessaire « (ligne 25), « union « (ligne 26). Et elle appui cette thèse avec ironie en citant une des répliques d’Arnolphe dans « L’Ecole des femmes « de Molière (ligne 27), pour dire que non, la femme ne doit pas être soumise à son mari. Et d’ailleurs, l’antiphrase exclamative qui suit cette citation à la ligne 28, qui est la première interrogation oratoire, montre qu’elle met en avant un détail physique qui ne fait absolument pas de l’homme quelqu’un de supérieur. C’est donc une manière d’ironiser la soumission de la femme mais aussi de démontrer qu’elle a des connaissances, qu’elle est cultivée. De plus, de la ligne 30 à 32, La maréchale montre que l’homme est violent et que ce serai de là qu’il en tire sa supériorité, la violence irraisonné : « Je sais bien qu’en général les hommes ont les muscles plus fort que les nôtres, et qu’ils peuvent donner un coup de poings mieux appliqué «. Mais ligne 44-45 tourne la supériorité masculine en ridicule en disant que ce n’est que par leur force physique qu’ils sont supérieurs.  Mais elle utilise quand même un argument qui est en aucun cas réfutable lorsqu’elle détruit l’idée que l’homme est plus apte à gouverné puisqu’il est plus intelligent et que pour être égale a l’homme, une femme doit augmenter ses connaissances et fournir une véritable instruction hors elle parle d’une princesse Allemande (qui rappelle par ailleurs, Catherine II de Russie pour laquelle Voltaire a toujours été en admiration). C’est donc un appel à la conscience politique. Certins traité comme celui de Condorcet, Madame d’Epinay, insistent sur le fait que l’instruction donnée aux femmes est importante.    Ce texte, très représentatif de l’ironie de Voltaire, résume les premières luttes féministes du siècle des lumières (idée d’égalité à une lutte religieuse qui fait de la femme une pécheresse descendante d’Eve). Le dialogue fictif vivant accentue la force de la critique. Voltaire dénonce ses idée à travers la femme (ce qui le rend plus crédible) et qui se fait porte parole de toutes les femmes, en effet la Maréchale dit à l’Abbé tout haut ce que pensent les autres femmes tout bas. Elle se fait l’avocate des victimes, elle tente de rendre justice en donnant des droits. Les « nous « et l’utilisation des pluriels montrent que la Maréchale ne parlent pas qu’en son nom. Et l’Abbé lui ne représente que le lecteur que Voltaire veut convaincre. L’histoire de la Maréchale et sa personnalité servent à faire réfléchir sur quoi est fondé l’inégalité entre les hommes et les femmes.   

voltaire

« les traite d' « imbéciles » et le chiasme ligne 40-41 « qui nous apprennent ce qu'il faut ignorer, et qui nous laissentignorer ce qu'il faut apprendre » appui son blâme.

Selon elle, l'Eglise met tout en avant afin de maintenir l'inférioritéde la femme dans la société des lumières.La Maréchale fait donc de nombreuses revendications féministes afin de dénoncer la domination masculine.

Elle meten avant des arguments plus ou moins irréfutables.

Et fait notamment des revendications quant à l'inégalité deshommes et des femmes.

Premièrement de la ligne 28 à 30 lorsqu'elle fait une description physique grotesque del'homme « le menton couvert d'un vilain poil rude, qu'il est obligé de tondre de fort près ».

Elle accuse aussi, avecune hyperbole à la ligne 32, que les femmes sont traités comme des « esclaves » (ligne 17), nous pouvons aussiconstater le champ lexical de la servitude.

Elle à d'ailleurs une parole vive de la ligne 32 à 37 puisqu'elle soumetplusieurs questions auxquelles elle ne laisse pas le temps à l'Abbé de répondre.

Les phrases verbales et nominalesdévoilent un emportement et les exclamations et interjections indiquent une certaine indignation.

C'est grâce à cesquestions rhétoriques que la Maréchale impose son opinion, qui s'avère être celui des autres femmes aussi.

Mais cen'est pas tout puisqu'elle a un argument naturel en disant que bien que les deux sexes soient différents, ils sonttout de même complémentaire puisque l'homme à besoins de la femme et la femme, elle, a besoins de l'homme.

LaMaréchale rappelle l'idée de complémentarité avec des pronoms réfléchis après « Nécessaire » (ligne 25), « union »(ligne 26).

Et elle appui cette thèse avec ironie en citant une des répliques d'Arnolphe dans « L'Ecole des femmes »de Molière (ligne 27), pour dire que non, la femme ne doit pas être soumise à son mari.

Et d'ailleurs, l'antiphraseexclamative qui suit cette citation à la ligne 28, qui est la première interrogation oratoire, montre qu'elle met enavant un détail physique qui ne fait absolument pas de l'homme quelqu'un de supérieur.

C'est donc une manièred'ironiser la soumission de la femme mais aussi de démontrer qu'elle a des connaissances, qu'elle est cultivée.

Deplus, de la ligne 30 à 32, La maréchale montre que l'homme est violent et que ce serai de là qu'il en tire sasupériorité, la violence irraisonné : « Je sais bien qu'en général les hommes ont les muscles plus fort que les nôtres,et qu'ils peuvent donner un coup de poings mieux appliqué ».

Mais ligne 44-45 tourne la supériorité masculine enridicule en disant que ce n'est que par leur force physique qu'ils sont supérieurs.Mais elle utilise quand même un argument qui est en aucun cas réfutable lorsqu'elle détruit l'idée que l'homme estplus apte à gouverné puisqu'il est plus intelligent et que pour être égale a l'homme, une femme doit augmenter sesconnaissances et fournir une véritable instruction hors elle parle d'une princesse Allemande (qui rappelle par ailleurs,Catherine II de Russie pour laquelle Voltaire a toujours été en admiration).

C'est donc un appel à la consciencepolitique.

Certins traité comme celui de Condorcet, Madame d'Epinay, insistent sur le fait que l'instruction donnéeaux femmes est importante. Ce texte, très représentatif de l'ironie de Voltaire, résume les premières luttes féministes du siècle des lumières (idéed'égalité à une lutte religieuse qui fait de la femme une pécheresse descendante d'Eve).

Le dialogue fictif vivantaccentue la force de la critique.

Voltaire dénonce ses idée à travers la femme (ce qui le rend plus crédible) et qui sefait porte parole de toutes les femmes, en effet la Maréchale dit à l'Abbé tout haut ce que pensent les autresfemmes tout bas.

Elle se fait l'avocate des victimes, elle tente de rendre justice en donnant des droits.

Les « nous »et l'utilisation des pluriels montrent que la Maréchale ne parlent pas qu'en son nom.

Et l'Abbé lui ne représente quele lecteur que Voltaire veut convaincre.

L'histoire de la Maréchale et sa personnalité servent à faire réfléchir sur quoiest fondé l'inégalité entre les hommes et les femmes.. »

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