Devoir de Philosophie

Voltaire et la Justice

Publié le 13/02/2012

Extrait du document

voltaire

Il semblerait assez que, au cours de l'histoire de l'humanité, une sorte d'alternance apparaisse de siècles en siècles. Certains se révèlent plutôt sombres et durs, d'autres résolument optimistes. Les derniers sont des siècles qui croient en l'homme, en ses possibilités d'amélioration et de progrès. Le 18e est un de ces siècles pleins d'espérance et de vitalité, un siècle qualifié de « siècle humain « par l'historien Lavisse,  «  siècle des lumières « qui a rêvé de Raison, de Nature, de vertu, de Bonheur, pensant pouvoir construire une idéale

voltaire

« 1 RESUME/ANALYSE 29 L'Idée de J1U1tlee me panU œllement ane vérité da pnmler ordre, à laquelle tout l'anlven do1111e lOD aaeatlmeat, que les plus putdl crimes qat affllaéilt la aoefété hamaiJie 10nt tuas c:ommfll 10111 un fau:' prétute de J111tlee.

Le pl111 grand des crime~, dli.

mob le pl111 deltmetlf, et 'par collléquent le pl1UI oppoaé au but de la nature, est la pene 1 mals U n'y a IUICIIIl .......,....

qat ne colore ee forfait du prétexte de laJ111Uce.

JAs déplédateun mmab falaalent déclarer toutes leun Inva­ sions J1Uites par del pdtnl •mmél « Féclales ».

Tout bitpDd quise tmuve à la dte d'une armée commenee 1e1 farean par an manifeste, et Implore le dieu des armées.

Les pefla voleun eux-mêmes, quand Ua 10nt 8IIIOelél, se prdent bien de dire : « ADoœ voler, alloDS arracher à la veuve et à l'ol(lhelln leur noarrltare ».

Ils disent : « Soyoœ J111tes, àlloœ reprendre notre bien des malœ des riches qui s'en 10nt emparés.

» Ils out entre eux an dlcflOIIIllllre qu'on a même Imprimé dès le XVP siècle; et daœ ee vocabulaire, qu'Us appeDent «aqot» les moa de «vol», «larcin», «rapine», ne se tmuvent point; Ua se sel"fent des termes qui répondent à .

«gagner», «reprendre».

Le mot d'lqJusflee ne se prononce Jamais daDS un conseU d'Etat où l'on se pmpose le meurtre le plus lqf111œ ; les consplrateun, même les plus Sllllk-ainalres, n'ont Jamais dit : « Commetcoœ un crime».

Ils ont tuas dit : « Venpœla patrie des crimes da tyran; p11111Bsons ee qui nous panU une lqf111dce., En un mot, flattean Jaches, ministres barbares, CODSplrateun odieux, voleun plongés dans l'Iniquité, tuas .rendent hommage, malgré eux, à la vertu même qu'Us foulent 'au: pieds ••• Je emis donc que les Idées da jusœ et de l'lqfusœ sont &1UISI claires, aussi unlvenelles, que les Idées de santé et de maladie, dp .v_.té et cie faasleté, cie conveDIIDCe et de dlsconve--.

~ Umttes da j111œ et cie l'lqJ111œ tont très difficiles à poser; comme l'état mitoyen entre la santé et la maladie, entre ce qui est CODVeldllce et la dlsconvenance des choses, entre le fau:' et le nal, eat cllfflclle à Dllllq1ler.

Ce 10nt des D1l&lllleS qui se m8ent, ......

les couleurs tranchantes frappent tous les·,..

Par exemple, tous les hommes avouent qu'on doit readn ee qu'on •• a pdté 1 mals si Je sali certainement que celai à qui je dola deux miDioDS s'en servira pour asserm ma patrie,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles