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Vous définirez la place de Lamartine dans l'école romantique et vous expliquerez pourquoi il n'en a pas été le chef.

Publié le 16/02/2011

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lamartine

I. Rappel des faits : — 1820 : les « Méditations « — 1822 : Poèmes de Vigny — Odes de Hugo où il affirme « La poésie c'est tout ce qu'il y a d'intime dans tout « — 1823 : réunion à l'Arsenal, autour de Nodier, des jeunes poètes. — 1827 : Préface de « Cromwell « ; Hugo prend la tête du mouvement. II. Quelle est la place de Lamartine ? — Lamartine commence par être un élégiaque, un rêveur. Son caractère, où domine un aristocratique dédain de grand seigneur, ne le prédispose pas a devenir un chef d'école. Il s'isole. Son art ne s'impose ni par la couleur ni par la force (cf. Hugo) ; poésie intime. — Vers 1830, le génie de Lamartine s'élargit : il ne se contente plus d'écouter son âme «. Il objective sa poésie : problèmes sociaux, métaphysiques.... (Jocelyn). Il rêve d'une épopée humanitaire. Enfin, il entre dans la vie publique ; mais il est souvent loin de Paris. — Cependant, à ce moment, les jeux sont faits : — Vigny s'est replié sur lui-même : « le lion marche seul dans le désert, qu'ainsi marche toujours le poète «. — Hugo, après « Cromwell « et « Hernani «, ne peut être écarté de la direction du mouvement romantique. Il a puissance, volonté, éclat. — « Lamartine ne daignait « écrit Lanson. Député de Bergues, il refuse de s'inscrire à un parti ; Poète, il ne veut pas s'inféoder à une école ; il en réprouve les éclats, les excès (le parti Jeune France.). Conclusion : Lamartine appartient donc bien à l'École Romantique par la nature de son inspiration, par l'influence qu'il exercera sur les poètes de sa génération. Mais, de cette école, il était trop grand pour être le soldat, trop fier pour être le chef.

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