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Voyage au bout de la nuit: Comment Céline dénonce-t-il la guerre dans ce passage ?

Publié le 27/03/2011

Extrait du document

Introduction :

Voyage au bout de la nuit est le premier roman de Céline, publié en 1932. Il est le créateur d'un style qui traduit toute la difficulté d'une époque à être et à se dire et qui exprime sa haine du monde moderne. Voyage au bout de la nuit met en scène un personnage commun, Ferdinand Bardamu, qui fait face aux grandes questions de son époque : la guerre de 1914-1918 dans laquelle il s'engage, et dont il découvre les horreurs. Paris, place de Clichy, 1914. Envoûté par la musique d'une parade militaire, Ferdinand Bardamu, jeune rebelle, décide, par excès d'héroïsme, de s'engager dans la guerre contre les Allemands. Mais au front, c'est l'enfer et l'absurdité. Il perd vite son enthousiasme et découvre avec épouvante les horreurs de la guerre. Il ne comprend plus pourquoi il doit tirer sur les Allemands. Il prend aussi conscience de sa propre lâcheté. L'extrait relate l'entrée en guerre de Bardamu, il y dénonce alors la sottise et les atrocités de la guerre. L'explosion d'un obus causant la mort d'un colonel et d'un soldat est l'occasion pour Céline de faire la description décalée d'un véritable carnage et d'exprimer avec virulence son antimilitarisme. Bardamu, ainsi envoyé au front mêle au récit de ce qu'il observe des remarques sur sa propre incompréhension, sur l'absurdité de la guerre et sur le comportement de son colonel. Est alors dépeinte avec décalage la description du carnage pour en faire une épopée de dégout de même qu'elle est une épopée de révolte de part l'expression du refus de la guerre. I/ Description décalée d'un carnage : épopée du dégout : Ecrit à la première personne, Bardamu rapporte ses réactions et le résultat de ses pensées. Il se met à distance et prend le temps de la réflexion, il souligne en même temps la solitude extrême de l'homme isolé qui réfléchit et qui, n'étant pas emporté par la folie meurtrière ambiante, se sent profondément différent, voir l'unique dans cette incompréhension « Etais-je donc le seul à avoir l'imagination de la mort dans ce régiment ? «. Il sort du contexte de la guerre pour essayer de la décrypter. Les verbes utilisés par le narrateur, à la première personne, ne sont pas des verbes d'action mais de pensée « je me souvenais «, « je repensais « « voilà ce que je pensais « « je voyais «, ce qui souligne le moment de l'analyse. Il rapporte ce qui lui vient à l'esprit au fur et à mesure de sa critique : « en allant devant moi, je me souvenais de la cérémonie de la veille «, « et je repensais encore au colonel «. Bardamu tente de répondre à ses propres incertitudes, « étais-je donc le seul «, « Mais alors ou aller ? «, « Alors ? «, il est sujet à de nombreux points d'interrogation, et les réponses sont inexistantes. Face à son incompréhension, il tisse son propre jugement à partir de l'expérience de la guerre qu'il fait et défait celui du colonel : « Haut les c½urs ! Qu'il avait dit…Haut les c½urs ! Et vive la France «, il s'oppose à ce discours et en fait un jugement direct en dénaturant la formule usuelle : « Bas les c½urs ! que je pensais moi. « S'il ne comprend ce qu'il fait là, il forge sa position face à la guerre « quand on a pas d'imagination, mourir c'est peu de chose, quand on en a, mourir c'est trop. Voilà mon avis. Jamais je n'avais compris tant de choses à la fois «. Il en ressort une vérité définitive. C'est cette idée de la mort qu'il questionne, refusant celle que la guerre lui impose pour y préférer celle qu'il, comme tout homme, s'imaginait, « je préfèrerais la mienne de mort, tardive… Dans vingt ans…Trente ans…Peut-être davantage, à celle qu'on me voulait de suite, à bouffer de la boue des Flandres, à pleine bouche, plus que la bouche même, fendue jusqu'aux oreilles, par un éclat. On a bien le droit d'avoir une opinion sur sa propre mort. « S'il prétend pouvoir aspirer à une certaine mort, c'est une toute autre mort ici imposée qui l'entoure, omniprésente. Les blessures ne deviennent alors plus que secondaires, il regarde son sang là aussi avec détachement, distance, « je m'aperçus en fuyant que je saignais du bras, mais un peu seulement, pas une blessure suffisante du tout, une écorchure. C'était à recommencer. «. Cette blessure est minimisée et même méprisée face au décès qu'on leur promet puisque, l'écorchure n'étant pas suffisante, il devra y repasser, il n'en a donc pas encore fini. Cette entaille fait également échos à la peur de la mort lente dans l'attente de la déchéance finale. La guerre ne peut s'arrêter, il cherche alors à fuir ce destin pour son idéal de mort et dans un excès de lâcheté expliqué par son pacifisme, il pense à fuir, « le dos à l'ennemi «, mais là encore le risque d'une autre mort : « on m'aurait fusillé : douze balles, plus une. « Ec½uré, découragé il rejoins les soldats pour qui l'annonce du drame n'est d'aucun effet, la phrase « Le colonel est mort ! « est aussitôt coupée, « C'est pas les colonels qui manquent ! «, aucune bonne nouvelle ne subsiste ici, cette mort n'a aucune résonnance dans le champs de dévastation et d'horreur de la guerre, un autre viendra mourir à sa place, Bardamu fait l'apprentissage du pessimisme, l'homme qu'il soit simple soldat ou colonel est remplaçable, il n'y a pas de hiérarchie dans le décès, c'est un objet dont on use et abuse, et pour souligner ce manque d'humanité, l'unique réaction que l'accident provoque est d'envoyer Bardamu à la distribution de nourriture, comme si rien de ce que qu'il avait vu, avait vécu, ne comptait, il en conclue alors « c'était pas la peine de leur rien raconter à ces gens-là, qu'un drame comme j'en avais vu un, c'était perdu tout simplement pour des dégueulasses pareil ! «. Il y a une frontière entre Bardamu et les soldats, il ne les comprends pas. Ce n'est que plus épris de dégout qu'il découvre la « prairie d'aout « ou la viande était distribuée et qui sous ses yeux se révèle être un nouveau champ de bataille, l'affrontement se fait ici avec des bêtes, « il y en avait pour des kilos et des kilos de tripes étalées, de gras en flocon jaune et pâles, des moutons éventrés avec leurs organes en pagaie, suintant en ruisselets ingénieux dans la verdure d'alentour, un b½uf entier sectionnés en deux, pendu à l'arbre, et sur lequel s'escrimaient encore en jurant les quatre bouchers du régiment pour lui tirer des morceaux d'abattis «, dans ce carnage, l'homme est animalisé, il devient lui aussi une bête qui se bat pour se nourrir, il est ramené à ses plus bas instincts, « on s'engueulait ferme entre escouades à propos de graisses, et de rognons surtout, au milieu des mouches «, « on tuait le dernier cochon quelques pas plus loin. Déjà quatre hommes et un boucher se disputaient certaines tripes à venir «. Dans ce sacrifice infecte et soulevant, cette barbarie, cette boucherie insoutenable rappelle la citation « c'est des hommes et d'eux seuls qu'il faut avoir peur, toujours «, la comédie lève le rideau pour laisser découvrir l'envers du décor, Bardamu réalise enfin, il ne tient plus une distance mais prend part à la scène, forcé d'en être acteur, cette nouvelle vérité définitive vient se confronter directement au narrateur,« j'ai eu le temps encore de jeter deux ou trois regards sur ce différend alimentaire, tout en m'appuyant contre un arbre et j'ai dû céder à une immense envie de vomir, et pas qu'un peu, jusqu'à l'évanouissement «, ce vomissement apparait comme le paroxysme de son éc½urement, Ferdinand prend conscience de la guerre, sa naïveté lui est arrachée, partout l'homme est capable du pire, partout on ne voit que le terrible et l'insupportable, on voit ce que la guerre fait des hommes, si peu qu'ils en soient encore, comme une maladie qui affecte l'humain et s'étend. Finalement, « la guerre ne passait pas «, comme un mal incurable, Bardamu est malade de la guerre, il n'a pas pu s'en remettre. Lorsqu'il commence à réfléchir, il est déjà trop tard Dans la réalisation de ce massacre et de la bassesse de l'homme, Bardamu génère un dégout répulsif qui l'amène à ne pas vouloir de cette guerre. II/ L'expression du refus de la guerre : épopée de la révolte : Si cette guerre est celle des français, elle n'est pas la sienne, et d'ailleurs il ne la comprend même pas, « lui, notre colonel, savait peut-être pourquoi ces deux gens-là tiraient, les Allemands aussi peut-être qu'ils savaient, mais moi, vraiment, je ne savais pas «, « je ne leur avais rien fait aux Allemands «. Son monologue intérieur dénonce son individualisme. Il donne de la guerre une image de plus en plus violente, la tonalité critique de cette évocation vient du choix d'un vocabulaire de connotation dépréciative. Le colonel « n'imaginait pas son trépas «, c'est donc un monstre de part sa folle bravoure qui se traduit en folie meurtrière, il ne mettra pas fin à la guerre mais au contraire finira victime de celle-ci, non épargné de son horreur, « c'est qu'il avait été déporté sur le talus, allongé sur le flanc par l'explosion et projeté jusque dans les bras du cavalier à pied «, « le colonel avait son ventre ouvert, il en faisait une sale grimace «, mais face à la catastrophe, Bardamu ne se comporte qu'en spectateur indifférent, il y a une distance du narrateur qui assiste aux événements qu'il décrit , il marque son refus de participer et n'étant pas touché il conclue l'évènement avec un « Tant pis pour lui ! «, comme une vengeance, prétendant que par son engagement dans cette guerre il l'avait bien cherché, et faisant de la non participation de Bardamu un moyen d'échapper à une mort absurde. « il y a bien des façons d'être condamné à mort «, « de la prison on en sort vivant, pas de la guerre «, et c'est pour sa survie qu'il est si lâche. Et s'il se représente l'image de sa propre mort sur le champ de bataille, c'est pour la refuser aussitôt : « je préférais la mienne de mort tardive […] à celle qu'on me voulait tout de suite «. De même qu'il s'imagine ce que pourrait être sa mort de fusillé s'il avait cédé à son envie de déserter. En réalité, cette imagination de la mort soulève l'imagination de la vie à mener sous la menace constante et angoissante de la mort. Avec « une sale grimace «, « foutre le camp «, « toutes ces viandes saignaient énormément «, le vocabulaire familier péjoratif ainsi que les registres réalistes et satiriques servent à dévaloriser la scène tout en insistant sur l'abomination. « Chacun sa guerre ! «, il viendrait même à échapper à la logique des camps ennemis pour souhaiter la mort de gens de son camp, La mort du colonel lui permet de faire la description décalée d'un véritable carnage et d'exprimer avec virulence son antimilitarisme. L'interrogation sur sa lâcheté prouve qu'il conserve une capacité de discernement fondée sur des critères moraux, tout en faisant comprendre que la guerre n'est pas pour lui un lieu d'héroïsme. C'est donc dans une critique de la guerre qu'il s'engage, la présentation sauvage et animalière des hommes leur attribue un caractère enragé ainsi qu'une cruauté perverse et inhumaine. La guerre est absurde et les soldats sont des « abrutis « Le vocabulaire à la fois argotique et scientifique, familier et recherché, est au service d'une terrible lucidité, oscillant entre désespoir et humour, violence et tendresse. Céline procède à travers la narration du personnage à une révolution stylistique et une réelle révolte. Ainsi, selon le narrateur, tout entre dans un processus monstrueux, irrémédiable et indéfini : la guerre. Conclusion : Voyage au bout de la nuit s'inspire du schéma épique qui est détournée puisqu'il y est montré la figure d'un anti-héros au combat. Bardamu fait la leçon de la guerre, celle-ci le dépucelle, il devient la victime de son pays et est conscient de ce statut, les hommes n'apparaitront plus que comme des pantins grotesques, « on est puceau de l'Horreur comme on l'est de la volupté «. Bardamu rappelle alors le personnage de Voltaire, Candide, qui au cours de voyages périlleux riches en mésaventures perd toutes ses illusions et prend conscience de la souffrance et des sottises de l'homme. Dans ce livre, l'homme est mis à nu et révèle toutes les bassesses dont il est capable. Les jugements que le narrateur porte sur la guerre pourraient être ceux de n'importe quel soldat de la Grande Guerre L'extrait donné ici est constitué par un ensemble de réflexions qui conduisent à une évocation réaliste et critique du quotidien 14-18. Céline, écrivain du délire et de la lucidité, s'impose comme l'homme du parler vrai et présente la guerre comme une « boucherie héroïque « ou encore une « croisade apocalyptique «. Le critique littéraire Gaétan Picon est allé jusqu'à définir le Voyage au bout de la nuit comme « l'un des cris les plus insoutenables que l'homme ait jamais poussé «.

« Ce n'est que plus épris de dégout qu'il découvre la « prairie d'aout » ou la viande était distribuée et qui sous sesyeux se révèle être un nouveau champ de bataille, l'affrontement se fait ici avec des bêtes, « il y en avait pour deskilos et des kilos de tripes étalées, de gras en flocon jaune et pâles, des moutons éventrés avec leurs organes enpagaie, suintant en ruisselets ingénieux dans la verdure d'alentour, un b½uf entier sectionnés en deux, pendu àl'arbre, et sur lequel s'escrimaient encore en jurant les quatre bouchers du régiment pour lui tirer des morceauxd'abattis », dans ce carnage, l'homme est animalisé, il devient lui aussi une bête qui se bat pour se nourrir, il estramené à ses plus bas instincts, « on s'engueulait ferme entre escouades à propos de graisses, et de rognonssurtout, au milieu des mouches », « on tuait le dernier cochon quelques pas plus loin.

Déjà quatre hommes et unboucher se disputaient certaines tripes à venir ».Dans ce sacrifice infecte et soulevant, cette barbarie, cette boucherie insoutenable rappelle la citation « c'est deshommes et d'eux seuls qu'il faut avoir peur, toujours », la comédie lève le rideau pour laisser découvrir l'envers dudécor, Bardamu réalise enfin, il ne tient plus une distance mais prend part à la scène, forcé d'en être acteur, cettenouvelle vérité définitive vient se confronter directement au narrateur,« j'ai eu le temps encore de jeter deux outrois regards sur ce différend alimentaire, tout en m'appuyant contre un arbre et j'ai dû céder à une immense enviede vomir, et pas qu'un peu, jusqu'à l'évanouissement », ce vomissement apparait comme le paroxysme de sonéc½urement, Ferdinand prend conscience de la guerre, sa naïveté lui est arrachée, partout l'homme est capable dupire, partout on ne voit que le terrible et l'insupportable, on voit ce que la guerre fait des hommes, si peu qu'ils ensoient encore, comme une maladie qui affecte l'humain et s'étend.

Finalement, « la guerre ne passait pas », commeun mal incurable, Bardamu est malade de la guerre, il n'a pas pu s'en remettre.

Lorsqu'il commence à réfléchir, il estdéjà trop tard Dans la réalisation de ce massacre et de la bassesse de l'homme, Bardamu génère un dégout répulsif qui l'amène àne pas vouloir de cette guerre. II/ L'expression du refus de la guerre : épopée de la révolte :Si cette guerre est celle des français, elle n'est pas la sienne, et d'ailleurs il ne la comprend même pas, « lui, notrecolonel, savait peut-être pourquoi ces deux gens-là tiraient, les Allemands aussi peut-être qu'ils savaient, mais moi,vraiment, je ne savais pas », « je ne leur avais rien fait aux Allemands ».Son monologue intérieur dénonce son individualisme.Il donne de la guerre une image de plus en plus violente, la tonalité critique de cette évocation vient du choix d'unvocabulaire de connotation dépréciative.Le colonel « n'imaginait pas son trépas », c'est donc un monstre de part sa folle bravoure qui se traduit en foliemeurtrière, il ne mettra pas fin à la guerre mais au contraire finira victime de celle-ci, non épargné de son horreur, «c'est qu'il avait été déporté sur le talus, allongé sur le flanc par l'explosion et projeté jusque dans les bras ducavalier à pied », « le colonel avait son ventre ouvert, il en faisait une sale grimace », mais face à la catastrophe,Bardamu ne se comporte qu'en spectateur indifférent, il y a une distance du narrateur qui assiste aux événementsqu'il décrit , il marque son refus de participer et n'étant pas touché il conclue l'évènement avec un « Tant pis pourlui ! », comme une vengeance, prétendant que par son engagement dans cette guerre il l'avait bien cherché, etfaisant de la non participation de Bardamu un moyen d'échapper à une mort absurde.

« il y a bien des façons d'êtrecondamné à mort », « de la prison on en sort vivant, pas de la guerre », et c'est pour sa survie qu'il est si lâche.Et s'il se représente l'image de sa propre mort sur le champ de bataille, c'est pour la refuser aussitôt : « je préféraisla mienne de mort tardive […] à celle qu'on me voulait tout de suite ».

De même qu'il s'imagine ce quepourrait être sa mort de fusillé s'il avait cédé à son envie de déserter.

En réalité, cette imagination de la mortsoulève l'imagination de la vie à mener sous la menace constante et angoissante de la mort.Avec « une sale grimace », « foutre le camp », « toutes ces viandes saignaient énormément », le vocabulairefamilier péjoratif ainsi que les registres réalistes et satiriques servent à dévaloriser la scène tout en insistant surl'abomination.« Chacun sa guerre ! », il viendrait même à échapper à la logique des camps ennemis pour souhaiter la mort de gensde son camp,La mort du colonel lui permet de faire la description décalée d'un véritable carnage et d'exprimer avec virulence sonantimilitarisme.L'interrogation sur sa lâcheté prouve qu'il conserve une capacité de discernement fondée sur des critères moraux,tout en faisant comprendre que la guerre n'est pas pour lui un lieu d'héroïsme.C'est donc dans une critique de la guerre qu'il s'engage, la présentation sauvage et animalière des hommes leurattribue un caractère enragé ainsi qu'une cruauté perverse et inhumaine.La guerre est absurde et les soldats sont des « abrutis »Le vocabulaire à la fois argotique et scientifique, familier et recherché, est au service d'une terrible lucidité, oscillantentre désespoir et humour, violence et tendresse.

Céline procède à travers la narration du personnage à unerévolution stylistique et une réelle révolte.Ainsi, selon le narrateur, tout entre dans un processus monstrueux, irrémédiable et indéfini : la guerre. Conclusion :Voyage au bout de la nuit s'inspire du schéma épique qui est détournée puisqu'il y est montré la figure d'un anti-héros au combat.

Bardamu fait la leçon de la guerre, celle-ci le dépucelle, il devient la victime de son pays et estconscient de ce statut, les hommes n'apparaitront plus que comme des pantins grotesques, « on est puceau del'Horreur comme on l'est de la volupté ».

Bardamu rappelle alors le personnage de Voltaire, Candide, qui au cours devoyages périlleux riches en mésaventures perd toutes ses illusions et prend conscience de la souffrance et dessottises de l'homme.Dans ce livre, l'homme est mis à nu et révèle toutes les bassesses dont il est capable.. »

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