Devoir de Philosophie

Wilder, Billy

Publié le 01/09/2011

Extrait du document

wilder

(Billy Samuel Wilder, 1906-2002) Cinéaste américain. Tout d'abord danseur mondain, il fut ensuite critique de cinéma à Berlin, puis émigra en 1933, tout d'abord en France, puis aux Etats-Unis pour fuir le nazisme. Il fut scénariste entre autres pour Ernst Lubitsch (la Huitième Femme de Barbe Bleue et Ninotchka), avant de passer à la réalisation. Pendant une carrière qui dura près de cinquante ans, il offrira au cinéma mondiale de nombreuses comédies de moeurs, où se mèlent critique sociale et pure comédie, avec ses comédiens fétiches, comme Jack Lemmon ou Marilyn Monroe. Parmi les scènes les plus célèbres tournées par Billy Wilder, se trouvent la robe de Marylin Monroe qui s'envole sur une bouche de métro (Sept ans de réflexion), et la scène finale de Certains l'aiment chaud, avec la réplique "Nobody's perfect" ("personne n'est parfait"). Billy Wilder a remporté six oscars au cours de sa carrière. Principaux films : - Uniformes et jupons courts (1942) ; - Assurance sur la mort (1944) ; - le Poison (1945), oscar du meilleur film ; - la Scandaleuse de Berlin (1948) ; - Boulevard du crépuscule (1949) avec Gloria Swanson ; - le Gouffre aux chimères (1951) ; - Stalag 17 (1952) ; - Sabrina (1954) ; - Sept Ans de réflexion (1955) avec Marilyn Monroe ; - l'Odyssée de Charles Lindbergh (1956) ; - Témoin à charge (1958) ; - Certains l'aiment chaud (1959), mettant en scène Jack Lemmon et Tony Curtis déguisés en femme, aux côtés de Marilyn Monroe ; - la Garçonnière (1960), oscar du meilleur film ; - Un, deux, trois (1961) ; - Irma la douce (1963) ; - la Vie privée de Sherlock Holmes (1970) ; - Fedora (1977) ; - Buddy Buddy (1981).

wilder

« époques du cinéma, ce film fastueux et funèbre sur l'illusion du monde tel que le crée Hollywood est cepe ndant le dernier fruit de la collaboration entre Wilder et Brackett , alors couronnés par l'os­ car du me illeur scénario.

Après deux drames intenses et sombres bros­ sant le portrait d'un journaliste sans scrupu les (le Gouffre aux chimères , 1951 ) et celui d' un prison­ nier faisant du marché no i r (Sta lag 17, 1953), B ill y W il der réa lise deux comédies de divertisse­ ment: Sabrina (1954), où Audrey Hepbu rn incar­ ne la fille d 'un chauf feur de maî tre aimée par les deux frères du domaine et Sept ans de réflexion (1955 ) avec Marilyn Monroe (immorta l isée dans la fameuse séquence où sa robe vole au dess us d'une bouche d'aé ration du mé tro) .

Après l'Odys­ sée de Charles Lindbergh (1957) , Wilder se consa­ crera excl usivement à la comédie - même si cette comédi e sera souvent acerbe et grinçan te.

Certains l'aiment chaud La comédie Ariane (1957) , p le i ne d'h u mour et de vivacité, marque le début d'une nouve lle (e t longue) collaboration pour l'écriture des scé na- ! Billy Wilder sur te tournage de Spéciale a première.

Wilder associe une connaissance de la technique et une maîtrise de ta direction d 'acteurs à des talents d 'écriture fH!U habituels pour un réalisateur hollywoodien.

1 ~ ~ Une scène de Certains l'aiment chaud : ayant assisté à une tuerie entre gangsters , Tony Curtis et Jack Lemmon ont décidé de se déguiser en femmes afin d 'échapper aux représailles .

' Billy Wilder avec quelques acteurs d 'Irma la douce (1963) , dont Shirley Mac/aine à côté de lui et Jack Lemmon , à l'extrême droite .

rios , cette fois avec I.A.L.

Diamond (1920-1988).

Les deux plus grands succès de Wilder (Cer tain s l'aiment c haud, 1959 , et la Garçonnière, 1960) datent des premières années de ce tand em.

Comédie end iabl ée inspirée des «années folles», Certains l'aim ent chaud suit les péripéties de deux musici e ns (Tony Cur tis et Jack Lem­ mon ), qui , après avoir assisté par hasard à un règ lement de compte entre gangsters et voulant échapper à l eurs représa illes, se déguisent en femmes pour se cac her dans un orc hestre fém i­ nin.

Quiproquos , intrigu es sentimentales et char­ me ing énu et ravageur de Marylin Monroe confè ­ rent à cette parodie délirante de films de gang­ sters une irrésistibl e drôlerie.

Jack Lem mon appa­ raîtra souvent ensuite dans les films de Wilder.

Lemmon savait parfaitement exprimer un déses­ poir à la fois douloureux et drôle ; cette aptitude dev iendra essentielle quand l'humour de Wilder se fera de plus en plus mordant.

La Garçonnière Dans la Garçonnière (1960 ), récompensé par un second oscar du meilleur film, Jack Lemmon interp rè te un modeste employé qui espère une promotion en permettant à ses chefs d'utiliser son appartement pour leurs rendez-vous galants.

Bien que le comique de situation soit toujours de mise , c'es t la désillusion e t la solitude dans une grande v ill e qui rendent ce film attachant et inou­ bliable.

Après Un, deux, trois (1961 ), f éroce satire sociale se déroulant dans le Berlin de la guerre froid e, Wilder tourne Irma La Douce (1963 ), d'après une pièce à succès relatant l'idylle entre un policier et une prostituée, puis Embrasse-moi, idiot ( 1964) dont le cyn ism es xuel choqu a le public.

Dans la Grande Combine (196 6) Wilder confront e Jack Lemmon à Walt er Matthau pour incarner un cameran qui, sur les conse ils de son beau-frère, simule une paralysie après avoir été assommé lors d 'un mat ch de football.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles