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Evolution de la paysannerie

Publié le 02/10/2013

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Le paysan, une «espèce« en voie de mutation nècessaire, entre l'humain et l'économique. S'il veut séduire le consommateur, il devra tenter de trouver un équilibre entre la recherche du profit et la bonne qualité de ses productions.

« - Diminution du nombre des paysans : entre 1960 et 1985, disparition de quinze millions d'emplois; aujourd'hui, huit mil­ lions d'agriculteurs peuvent rester en permanence sur leur terre - plus de dix millions sont des travailleurs agricoles intermit­ tents.

- Conséquences écologiques: désertification; mise en danger de l'environnement par la trop grande exploitation agricole.

2.

La baisse des revenus - Dès le XIXe siècle, la petite paysannerie connaît une crise.

De nos jours, les jeunes agriculteurs perdent de plus en plus de pouvoir d'achat.

Leurs épouses sont souvent contraintes de tra­ vailler à l'extérieur.

Apparition d'un « Lumpen paysannat» à la suite d'un endettement important exigé par la nécessité de se moderniser pour devenir productif et compétitif.

- Alignement sur les principes économiques capitalistes: mécanisation croissante pour des raisons de rentabilité et peut­ être mise en péril de l'écosystème - excès d'engrais, poulets en batteries, vaches nourries aux farines de moutons atteints de la tremblante ...

Le paysan semble de plus en plus sacrifier à l'illusion d'une productivité accrue, car le coût des pesticides, des fongicides, etc.

diminue ses propres gains; il n'est pas du tout certain qu'une méthode biologique d'exploitation ne soit pas plus rentable - d'autant que le consommateur semble prêt à payer plus pour de meilleurs produits.

En effet, la crise déclenchée par la maladie de la vache folle incite les consom­ mateurs à se montrer plus scrupuleux sur leur alimentation.

- «L'Europe verte» accentue le processus en édictant des lois, en imposant des quotas ...

ce qui ne l'a pas empêchée d'ignorer les facteurs conduisant à la crise dite de «la vache folle».

La PAC (Politique Agricole Commune, incluse dans le traité de Rome en 1957) fixe les taux de jachère, les prix com­ muns (quelle que soit l'importance de l'exploitation agricole, ce qui défavorise les petits producteurs) ainsi que les quotas de production (probléme des excédents).. »

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