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« Et l'ordre des choses veut que, dès qu'un étranger puissant entre dans un pays, tous ceux qui y sont les moins puissants se rallient à lui, mus par l'envie qu'ils portent à qui les a dominés par sa puissance ».

Publié le 01/03/2014

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« Et l'ordre des choses veut que, dès qu'un étranger puissant entre dans un pays, tous ceux qui y sont les moins puissants se rallient à lui, mus par l'envie qu'ils portent à qui les a dominés par sa puissance «. Cette phrase est extraite de l'oeuvre majeure de Machiavel, Le Prince. Par ces quelques mots, l'auteur tente de nous montrer l'impact fondamental de la puissance. Il semblerait que les hommes les plus faibles se rattachent naturellement (« l'ordre des choses «) au puissant ; fasciné, attirés... On peut dès lors imaginer à quel fin peut-être utilisé cela. Les personnes les plus faibles vont se rallier à cet étranger puissant, non pas en faisant appel à leur raison, mais seulement pour le fait qu'il puisse les dominer par sa puissance. Mais qu'est ce qui pousse les individus à s'allier à une personne totalement étrangère pour sa seule puissance ? Quelles sont les caractéristiques de cette puissance pour obtenir ainsi une adhésion immédiate des plus faibles au plus puissant ? Qui plus est, on l'observe encore aujourd'hui, les plus faibles et les plus puissants (à nuancer cependant grandement dans nos sociétés démocratiques actuelles) sont souvent loin d'appartenir aux même origines sociales et ne partages ainsi pas les mêmes valeurs. Nous pouvons répondre à toutes ces questions en en posant qu'une d'ordre plus général : Qu'engendre l'arrivée d'un étranger puissant dans un pays ? Dans une première partie, nous étudierons cette fascination des plus faibles pour l'étranger puissant. Dans une deux...

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