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Cas pratique obligation

Publié le 11/12/2016

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Séance 7 : L’erreur et le dol Le problème de la coupe Faits… Pb : Madame Dugommier peut-elle demander la nullité de la vente, fondée sur une erreur sur la substance, eu égard aux différences circonstances qui ont entourées la vente (Publicités, réponses…) ? L’applicabilité L’erreur est une représentation inexacte de la réalité, qui consiste à croire vrai ce qui est faux ou inversement. Elle est reconnue comme un vice de consentement (article 1109) et est fondée en l’article 1110. Afin d’entraîner la nullité, il faut qu’elle soit excusable. A l’inverse, une erreur inexcusable n’est pas source de vice de consentement. Le caractère excusable ou non de l’erreur se fonde sur le bon père de famille. Il existe plusieurs types d’erreur : l’erreur obstacle, l’erreur vice de consentement et l’erreur insignifiante L’erreur obstacle représente un vrai dialogue de sourds, un malentendu qui exclue toute rencontre de volonté des parties. C’est le cas notamment, lorsqu’une partie désire acheter et l’autre vendre. L’erreur vice de consentement. C’est l’erreur fondée sur l’article 1110 CC. Elle peut être Une erreur sur la substance. L’erreur substantielle est entendue très largement, elle concerne la qualité substantielle de la chose pour laquelle une partie a voulu contracter (Cass Civ 1ère, 22 février 1978 Poussin). Cette qualité substantielle fait partie du champ contractuel. Afin de retenir ce qui va être substantiel ou non, on retient une appréciation in concreto (Cass. Civ 1ère, 5 février 2002). Une erreur sur la personne. En théorie, cette erreur n’entraîne pas la nullité du contrat (article 1110 CC alinéa 2) et (Cass Soc 3 juillet 1990). Pourtant dès lors que la qualité de la personne fait l’objet de la convention (contrat intuitu personae), il est possible de demander la nullité fondée sur un vice de consentement (honorabilité, qualifications professionnelles, qualités physiques). L’erreur indifférente : INEXCUSABLE C’est l’erreur évidente. Elle est donc inexcusable et n’entraîne pas la nullité du contrat. Ex : erreur sur les motifs du contrat (Cass Civ1 13 février 2003) Ex : erreur sur les qualités non essentielles… En ce qui concerne la sanction de l’erreur, seules les deux premières erreurs entraînent la n...

« - L’erreur vice de consentement entraîne la nullité relative B- L’application En l’espèce, Madame Dugommier demande la nullité du contrat fondée sur l’erreur.

Il semble intéressant de caractériser l’erreur sur la quelle Madame Dugommier pourrait obtenir la nullité. - En ce qui concerne l’erreur obstacle, il ne semble pas que cette erreur soit retenue ici. Le contrat portait bien sur le même objet et ne correspond pas à un malentendu tel qu’il n’y ait jamais eu d’échanges de consentement - En ce qui concerne l’erreur indifférente, cette erreur pourrait être retenue en ce sens que la valeur et surtout l’état de la coupe n’est peut-être jamais entrée dans le champ contractuel.

De plus, Madame Dugommier est antiquaire, elle est donc professionnelle et aurait du éviter de tomber dans cette erreur.

En effet, elle n’a pas été diligente, ce qui rend son erreur inexcusable. - En ce qui concerne l’erreur sur la substance, cette erreur pourrait être retenue en ce sens que l’état de la coupe correspond à la qualité substantielle de la chose achetée par Madame Dugommier.

C’est l’idée, que dans un autre état, elle n’aurait pas acheté cette coupe.

Cette qualité substantielle est entrée dans le champ contractuel et correspond au véritable désir contractuel de Madame Dugommier. De plus, il résulte de la jurisprudence, que le statut d’antiquaire de Madame Dugommier ne l’empêche pas d’avoir pu être menée en erreur en vertu des indications du catalogue, et des réponses données aux questions posées (Cass.

Civ 1 ère, 8 décembre 2009).

Madame Dugommier était donc dans la croyance erronée que l’objet était en bon état. Il semble, ici, opportun de retenir la qualification d’erreur sur la substance afin que Madame Dugommier puisse gagner en appel. Ainsi, Madame Dugommier pourrait demander la nullité relative de la vente sur le fondement de l’erreur sur la substance. II- Le studio Faits… Pb : L’erreur fondée sur la défiscalisation d’un achat immobilier est elle constitutive d’un vice dconsentement ?. »

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