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Commenatire histoire des sources du droit

Publié le 10/11/2014

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HISTOIRES DES SOURCES DU DROIT COMMENTAIRE ANTIGONE Premier TD : commentaire de texte Intro : Si Antigone a été réadapté par de nombreux auteurs tels que Jean Anouilh et a fait l'objet de nombreuses pièces de théâtre, elle reste l'oeuvre de Sophocle. En effet, le texte présenté ci-dessus intitulé « Antigone » est une tragédie écrite prenant place à Thèbes et a été écrite par Sophocle en 440 avant J-C. Dans cet extrait, nous comprenons qu'à travers les personnages de Créon et d'Antigone, Sophocle oppose deux grandes doctrines : le jusnaturalime et le positivisme. Le jusnaturalisme est la doctrine du droit naturel classique (c'est ce qui va au-delà des règles édictées par les sociétés humaines est juste en soi selon la nature humaine.) Le positivisme est l'enseigne qui montre qu'il n'existe pas des règles de droit naturel à coté des droits objectifs. D'une part, nous distinguons Antigone incarnant le jusnaturalisme et d'autre part Créon qui incarnant le positivisme. Dans ce texte, Sophocle tente de montrer les grandes oppositions entre ces deux doctrines. Nous intéressons dans un premier à Créon, l'incarnation du positivisme (grand I) à sa doctrine opposée, le jusnaturalisme, qui lui, est incarné par Antigone (grand II). positivisme : Créon A) la loi, rien que la loi A la première lecture du texte, nous comprenons que Créon n'accepte pas qu'un citoyen puisse enfreindre les règles de droit objectifs applicables et donc sanctionnables sur son territoire. Il semble que pour lui, la loi doit être respectée par tous même si elle n'est pas juste en soi. Si un citoyen commet une infraction alors il devra être puni. Créon, roi de Thèbes, s'impose comme l'autorité chargée de surveiller si la loi est respectée et en cas de non respect de la règle, il sévira. Son peuple devra alors être en conformité avec le droit sous peine d'être puni si ces derniers venaient à s'insurger contre les règles applicables sur le territoire de Créon. Dès lors que quelqu'un contrevient aux règles de droit objet, Créon intervient. Nous pouvons le constater dès les premières lignes du texte lorsque ce dernier s'adresse à Antigone, qui a osé ...
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« jugement qu’elle sur cette situation.

Pour lui, si le frère d’Antigone n’a pas été enterré c’est car il avait osé « trahir » son peuple en transgressant la règle et par conséquent, un tel acte devait être puni.

Créon ne s’en tient qu’à la règle.

Il ne cherche pas à savoir si une loi est juste ou non, il se contente d’exécuter la loi.

En disant « réponds-moi en peu de mots et brièvement » (l.

3) Créon montre bien qu’il ne souhaite pas connaître la raison qui a poussé Antigone à ne pas respecter la règle de droit.

Pour lui, la règle de droit devra être respectée sous n’importe quelle condition.

En cas de non respect de cette règle alors Créon sanctionne.

Cette sanction ne semble donc pas négociable, il faudra s’y soumettre si l’on ne souhaite pas à son tour être puni.

Or dans ce texte, Antigone est allée au-delà des règles imposées dans la société et Créon ne semble pas comprendre pourquoi a-t-elle agi de cette sorte.

On le comprend avec les quelques questions qu’il pose à Antigone.

Pour lui, le droit naturel auquel semble répondre Antigone lui est inconnu. C) pourquoi enfreindre la règle de droit si on la connaît ? Créon ne semble pas comprendre Antigone.

Pour lui, la règle de droit objectif doit être respecté par toutes et par tous.

Il n’y aucune raison valable pour enfreindre la règle car la loi, c’est la loi.

Créon ne semble pas connaître autre chose que la loi.

C’est un positiviste car il n’agit qu’en fonction de la loi et ne semble pas se demander si les actes qu’il commet sont justes ou bien injustes.

Il semble étonné que quelqu’un puisse transgresser les règles.

C’est pourquoi dans le texte, ce dernier demande à Antigone « Et ainsi, tu as violé ces lois ? » Pour lui, cela semble absurde, inacceptable.

Si Antigone connaît la règle, pourquoi l’enfreindre alors ? La raison pour laquelle Antigone ait commis une infraction lui échappe donc.

Créon semble également intrigué par son comportement puis qu’il cherche à comprendre la jeune femme en lui demandant pourquoi a-t-elle violé ces lois. II) jusnaturalisme : Antigone A) qu’importe la sanction, Antigone assume ses actes Dès les premières lignes, nous comprenons qu’Antigone n’a pas peur des conséquences de ces actes.

C’est pourquoi dès que Créon lui demande si elle avoue ou nie avoir enfreint à la règle, cette dernière ne se dérobe pas.

Antigone semble pleinement savoir ce qu’elle fait.

Même si son acte risque d’avoir des conséquences dans sa propre vie, cette dernière ne semble pas être apeurée de la sanction que va lui donner Créon.

C’est pourquoi cette dernière lui répond « Je l’avoue, je ne nie pas l’avoir fait » (l .2).

À travers ses paroles, nous comprenons qu’Antigone est le symbole même de la liberté.

Elle préfère suivre ce que lui dit son esprit plutôt que de suivre la règle de droit objectif.

Ici, Antigone se révolte contre la décision de Créon qui est de ne pas offrir un tombeau au frère d’Antigone car il enfreint à la règle c’est ainsi qu’il est puni.

Elle pourrait très bien nier les faits pour se protéger et ainsi éviter la sanction mais elle ne semble pas avoir peur de la sanction.

En dépit de ce qu’elle risque, elle affirme clairement avoir désobéi aux ordres de Créon en voulant enterrer son frère. B) la conscience d’avoir désobéi la règle A la ligne 4, nous comprenons qu’Antigone connaissait la règle de droit.

Lorsque Créon lui demande si elle connaît « l’édit qui défendait cela » (l.

3), Antigone répond « Je le connaissais ».

Dès lors nous constatons qu’Antigone connaît la règle de droit (et connaît donc son caractère obligatoire et sanctionnable).

Elle sait que si elle commet tel acte punissable par la loi, elle pourra avoir telle sanction.

La loi ne lui est donc pas inconnue.

Comme tous citoyens, elle connaît les règles applicables et donc exécutoires sur son territoire.

C’est pourquoi elle rétorque à Créon « Comment l’aurais-je ignoré ? Il est connu de tous »(l.4).. »

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