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LE LEGAL EST-IL TOUJOURS JUSTE ?

Publié le 29/03/2015

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LE LEGAL EST-IL TOUJOURS JUSTE ? INTRODUCTION : La justice est un principe philosophique, juridique et moral fondamental en vertu duquel les actions humaines doivent être sanctionnées ou récompensées en fonction de leur mérite au regard du droit, de la morale, de la vertu ou autres sources prescriptives de comportements. Quoique la justice soit un principe à portée universelle, le juste apparaît pouvoir varier en fonction de facteurs culturels. La justice est un idéal souvent jugé fondamentalement pour la vie sociale et la civilisation. En tant qu'institution, sans lien nécessaire avec la notion, elle est jugée fondamentale pour faire respecter les lois de l'autorité en place, légitime ou pas. La justice est censée punir quiconque ne respectant pas une loi au sein de sa société avec une sanction ayant pour but de lui apprendre la loi et parfois de contribuer à la réparation des torts faits à autrui, au patrimoine privé ou commun ou à l'environnement. La question de la justice se confond ici avec la question politique, puisque l'institution du droit positif est une compétence politique. Or, on constate que les lois telles que les hommes les instituen...

« peut-on savoir si ce que l'on fait est juste ou non? Les lois auquels les hommes sont soumis sont écrites et faites dans un but de légalité, de justice.

Mais ces lois qui sont censées permettre à une société liberté et paix sont elles vraiment justes? Le juste est utopique.

En effet, si les hommes étaient moraux, il n'y aurait pas besoin d'instituer juridiquement les rapports sociaux.

Kant montre, dans la 6° proposition de IHUC, que seul un Pouvoir moral, "un maître juste par lui-même" pourrait instituer un ordre juridique absolument juste et seule la volonté morale des citoyens pourrait sauver l'esprit de justice de cet ordre.

Cependant un tel pouvoir ne peut pas avoir de réalité historique, puisque ce qui rend nécessaire l'existence d'un pouvoir est l'indigence morale des hommes.

Rousseau explique aussi cela avec le thème du législateur.

Du Contrat Social L.II§VII.

Il reconnaît qu'"il faudrait des dieux pour donner des lois aux hommes" en effet, si théoriquement la volonté générale ne peut errer, "il ne s'ensuit pas que les délibérations du peuple aient toujours la même rectitude.

On veut toujours son bien, mais on ne le voit pas toujours: jamais on ne corrompt le peuple mais souvent on le trompe, et c'est alors seulement qu'il paraît vouloir ce qui est mal".

Du Contrat Social.

LII§III. D'après les deux philosophes, il ne peut donc pas y avoir de juste car le juste est défini par l'Homme.

Il faudrait que les lois soient définies par les dieux comme l'explique Rousseau, ou alors que seul "un maître juste par lui- même" pourrait instituer un ordre absolument juste. De plus, le juste ne peut pas faire l'unaminité, et c'est aussi pour cela que c'est un idéal, et non pas quelque chose de concret.

Peu importe la décision ou l'acte produit, toutes les personnes, les citoyens si l'on parle de société ne seront pas d'accord.

Ce concept est directement lié avec la politique.

Par exemple dans une démocratie comme en France, le chef d'Etat est élu à la majorité des voix.

Cela signifie que comme l'on ne peux pas atteindre le juste, on préfère choisir l'idée que le plus de gens soutiennent.

A contrario, certaines idées politiques rejoignent plus celle que Kant soutient, à savoir que le juste soit défini par un seul homme.

Cependant, ces régimes totalitaires ne sont pas dirigés par "un maître juste par lui-même".

Dans la plupart des cas les pays ou régions soumis à une dictature sont des zones de. »

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