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Bel-Ami

Publié le 23/01/2014

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Fiche de lecture de Bel-Ami de Guy de Maupassant PRESENTATION : Titre du livre : Bel-Ami Auteur : Guy de Maupassant Editeur : Pocket Date de publication : 2006 L'AUTEUR : - 05 août 185 (Rouen) apprentissage littéraire : Gustave Flaubert (ami de la mère) - Ecrivain majeur du XIXème siècle : romans, pièces, recueils de contes, nouvelles - Ecrivain majeur du XIXème siècle : réaliste, naturaliste, fantastiqueex : La main d'écorché (conte : 1875), Boule de Suif (nouvelle : 1880), Claire de Lune (recueil de contes : 1883), Bel-Ami (roman : 1885), Musotte (pièce de théâtre : 1890) - Malade : syphilis troubles nerveux, hantise de la mort, folie Une vie (1883), Fort comme la mort (1889), Le Horla (1887) - 06 juillet 1893 (Paris) : 18 mois internement LE GENRE ET REGISTRE DE L'OEUVRE : Roman réaliste et naturaliste :- réaliste : - reproduction totale de la société contemporaine de Maupassant - similitudes flagrantes entres les personnages du roman et des personnes bien réelles ? le personnage le plus similaire : Georges Duroy. ? histoire, caractère, attirances = Guy de Maupassant? nés en Normandie (affection particulière)?participation à l'intégration des colons en Algérie(sous-officier)? journalistes?ascension sociale fulgurante? attiré par les femmes? parfaits séducteurs et calculateurs - naturaliste : - un arriviste réussit à atteindre son but dans un milieu qui lui est propice : la presse? il évoluera et sera analysé dans un monde où l'argent est facteur de pouvoir ? journal à la fin du XIXe siècle (lieu : argent : source d'envie et de jalousie comme la société à laquelle il appartient - naturaliste : - les différentes classes sociales : précisées Maupassant a voulu observer ces différentes classes représentatives de la société française de son époque, c'est ainsi qu'il a pu livrer une description naturaliste caractéristique de son temps. LE CADRE DU RECIT : Le temps : Première partie : (moins d'un an) succession de petites réussites significatives- 28 juin 1880 - fin février 1881 Le temps : Seconde partie : (deux ans et demi) réussite absolue du héros- avril 1881 - octobre 1883 28 juin 1880 (1 après-midi) / 29 juin 1880 (1 soirée) / 30 juin 1880 (1 journée) / juillet - août 1880 (2 mois) / fin août / décembre 1880 (3 mois et demi) / décembre 1880 / fin janvier 1881 (1 mois et demi) / février 1881 (1 journée) / fin février 1881 (quelques jours) / avril 1881 - mai 1882 (13 mois) / mi-mai, juin 1882 (1mois et demi) / juillet 1882 (plusieurs jours) / 28 et 29 juillet 1882 (2 journées) / l'automne/un jour d'octobre 1882 (quelques jours en octobre) / automne 1882 (temps indéterminé) / 30 décembre 1882 - 1er janvier 1883 (3 journées) / fin mars / 5-6avril 1883 (quelques jours) / juillet 1883 (quelques jours) / 16 août - 20 octobre 1883 (2 mois) L'espace : - Paris : rues, boulevards, théâtres, restaurants L'espace : - la campagne normande (Rouen) : peuple de clochers L'espace : - la méditerranée (Midi) : massif de l'Estérel LES PERSONNAGES PRINCIPAUX : physique, passé, caractère, sentiments, avant ascension, après ascension, opinion Georges Duroy : « Il portait beau par nature », « joli garçon », ? épervier (rapace), « en poche trois francs quarante pour finir le mois » (p. 15) ; « hussard », « élégance tapageuse, commune, réelle », « habillé d'un complet de 60 francs », « Grand, blond, d'un blond châtain vaguement roussi, avec une moustache retroussée [...] des yeux bleus, clairs, des cheveux frisés » (p. 16) ; « un désir aussi le travaillait, celui d'une rencontre amoureuse », « Il aimait les lieux où grouillent les filles publiques, leurs bals, leurs cafés, leurs rues ; il aimait les coudoyer, leur parler, les tutoyer, flairer leurs parfums violents, se sentir près d'elles » (p. 17) ; « j'ai voulu venir ici pour... pour faire fortune ou plutôt pour vivre à Paris ; et voilà 6 mois que je suis employé aux bureaux du chemin de fer du Nord, à 15 cents francs par an, rien de plus. » (p. 21) ; « Es-tu bachelier ? J'ai échoué 2 fois » (p. 22) ; « Il était un peu gêné, intimidé, mal à l'aise [...] sa toilette l'inquiétait » (p. 33) ; «  Il s'étudia comme font les acteurs » (p. 34) ; « Certes, il réussirait avec cette figure-là et son désir d'arriver, et la résolution qu'il se connaissait et l'indépendance de son esprit » (p. 35) ; « Je suis restée 28 mois [en Algérie] » (p. 42) ; « il avait la parole facile et banale, du charme dans la voix, beaucoup de grâce dans le regard et une séduction irrésistible dans la moustache » (p. 47) ; « émerveillé d'être vraiment aussi joli garçon », « Sa maison, haute de six étages, était peuplée par 20 petits ménages ouvriers et bourgeois » (p. 49) ; « La chambre du jeune homme, au cinquième étage donnait, comme sur un abîme profond, sur l'immense tranchée du chemin de fer de l'Ouest, juste au-dessus de la sortie du tunnel, près de la gare des Batignolles. » (p. 50) ; « sans parvenir à énoncer autre chose » (p.51) ; « la petite maison, au haut de la côte, dominant Rouen et l'immense vallée de la Seine, à l'entrée du village de Canteleu », « Ses études finies et son baccalauréat manqué, il était parti pour le service avec l'intention de devenir officier, colonel, général. Mais dégoûté de l'état militaire bien avant d'avoir fini ses 5 années, il avait rêvé de faire fortune à Paris. », « C'est un malin, c'est un roublard, c'est un débrouillard qui saura se tirer d'affaire. » (p. 53) ; « Il ne se découragera pas cependant » (p. 55) ; « Tu toucheras 200 francs par mois de fixe, plus 2 sous la ligne pour les échos intéressants de ton cru, plus deux sous la ligne également pour les articles qu'on te commandera sur des sujets divers » (p. 70) ; « ayant acquis par ses échos une souplesse de plume et un tact qui lui manquaient lorsqu'il avait écrit sa seconde chronique sur l'Algérie » (p. 88) ; « Moi quand j'aime une femme, tout disparaît du monde autour d'elle. » (p. 99) ; « Laurine vous a baptisé ! Moi aussi je vous appellerai Bel-Ami » (p. 107) ; « Une vague jalousie, une sorte d'inimité s'éveillait en lui » (p. 115) ; « Il fut nommé chef des Echos » (p. 141) « Etes-vous fort aux armes ? Pas du tout. » (p. 171) ; « Il voulait se battre ; il avait cette intention et cette résolution fermement arrêtées ; et il lui semblait, malgré tout l'effort de sa volonté, qu'il ne pourrait même pas conserver la force nécessaire pour aller jusqu'au lieu de la rencontre » (p. 177) ; « Il habitait maintenant rue de Constantinople » (p. 187) ; « Je ne suis qu'un pauvre diable sans fortune et dont la position est à faire »(p. 209) ; « Il était bien résolu maintenant à prendre tous les moyens pour l'épouser » (p. 215) ; « il avait confiance en sa fortune, confiance en cette force de séduction » (p. 215) ; « travaillait dur, dépensait peu, tâchait d'économiser quelque argent pour n'être point sans le sou au moment de son mariage, et il devenait aussi avare qu'il avait été prodigue » (p. 217) ; « des cabaretiers qui se sont saignés aux 4 membres pour me faire faire des études. Je ne rougis pas d'eux » (p. 218) ; « J'ai peur de me rendre ridicule » (p. 219) ; « Il marchait plus crânement » (p. 220) ; « du Roy de Cantel » (p. 221) ; « Je suis seul, perdu dans Paris. Il me fallait auprès de moi quelqu'un qui fût surtout un conseil, une consolation et un soutien. C'est une associée, une alliée que je [cherche]. » (p. 222) ; « Le jeune homme qui signait maintenant D. de Cantel ses chroniques, Duroy ses échos, et du Roy les articles politiques » (p. 225) ; « J'adore les environs de Paris, j'ai des souvenirs de fritures qui sont les meilleurs de mon existence. » (p. 226) ; « Du Roy devenait célèbre dans les groupes politiques. Il sentait grandir son influence à la pression des poignées de main et à l'allure des coups de chapeau. » (p. 249) ; « On ne l'appelait plus que Forestier » (p. 251) ; « Ce mot : « Forestier » déchirait son oreille ; il avait peur de l'entendre, et se sentait rougir en l'entendant. Il était pour lui, ce nom, une raillerie mordante, plus qu'une raillerie, presqu'une insulte. Il lui criait : « C'est ta femme qui fait ta besogne comme elle faisait celle de l'autre. Tu ne serais rien sans elle. » » (p. 252) ; « Il était jaloux enfin, jaloux pour le mort, jaloux pour le compte de Forestier ! » (p. 259) ; « je giflerai le premier qui se permettra de nouveau cette plaisanterie » (p. 261) ; « Il la frappa comme s'il tapait sur un homme » (p. 398) ; « [...] flottait l'image de Mme de Marelle » (p. 408) Mme Forestier : «  jolie blonde élégante » (p. 35) ; « taille souple et sa poitrine grasse », « les yeux gris, d'un gris azuré, le nez mince, les lèvres fortes, le menton un peu charnu, une figure irrégulière et séduisante, pleine de gentillesse et de malice » (p. 36) ; « un grâce particulière » (p. 37) ; « souriante toujours », «  Elle maniait entre deux doigts une plume d'oie en la tournant agilement », « Elle avait l'air chez elle devant cette table de travail », « corps jeune et clair, gras et chaud » (p. 58) ; « elle atteignit une cigarette sur la cheminée et l'alluma » (p. 59) ; « elle l'eut contraint à parler », « commencez » (p. 60), « signez » (p. 62) ? autoritaire ; « elle le gronda fort de n'être pas revenu la voir » (p. 96) ; « Mme Forestier avec une réserve charmante, une pudeur dans le ton, dans la voix, dans le sourire, dans toute l'allure, qui soulignait, en ayant l'air de les atténuer, les choses hardies sorties de sa bouche. » (p. 100) ; « l'air aimable [...] elle était charmante, blonde, d'un blond tendre et chaud, faite pour les caresses » (p. 133) ; « Si vous m'aviez raconté plus tôt votre crainte, je vous aurais rassuré. » ; « Je n'ai plus la force ni le courage de voir cette agonie jour et nuit » (p. 188) ; « Prends garde, il est tard, le soleil se couche, tu vas encore attraper froid. » ? protectrice (p. 192) ; « Le mariage pour moi n'est pas une chaîne, mais une association. J'entends être libre, tout à fait libre de mes actes, de mes démarches, de mes sorties, toujours. Je ne pourrais tolérer ni contrôle, ni jalousie, ni discussion sur ma conduite. Je m'engagerais, bien entendu, à ne jamais compromette le nom de l'homme que j'aurais épousé, à ne jamais le rendre odieux ou ridicule. Mais il faudrait aussi que cet homme s'engageât à voir en moi une égale, une alliée, et non pas une inférieure ni une épouse obéissante et soumise. Mes idées, je le sais, ne sont pas celles de tout le monde, mais je n'en changerai point. » (p. 212) ; « journaliste dans l'âme [...] j'aime ce métier-là » (p. 216) ; « j'aime ce qui brille, ce qui sonne. J'aurais adoré porter un nom noble. », « je suis fille de petites gens... mais je les ai perdus, moi, mes parents. Je n'ai plus personne au monde... » (p. 218) ; « Elle avait réglé, avec une sûreté d'homme d'affaires, tous les détails financiers du ménage. » (p. 228) ; « sa mère à elle, dont elle ne parlait jamais à personne, une institutrice séduite, élevée à Saint-Denis et morte de misère et de chagrin quand Madeleine avait 12 ans » (p. 240) ; « Elle avait des traits venimeux de femme pour blesser le chef du Conseil, et elle mêlait des railleries sur son visage à celles sur sa politique, d'une façon drôle qui faisait rire et saisissait en même temps par la justesse de l'observation » (p. 248) ; « Vaudrec est mourant ! [...] elle se mit à pleurer affreusement [...] elle dompta sa douleur » (p. 326) ; « Avouez-vous, madame, que M. Laroche-Mathieu soit votre amant ? » (p. 376) ; « Très fine et très touée », « Jean Le Dol », « elle aimait les débutants » (p. 401) LES THEMES : Les accointances avec l'argent, la presse et la politique L'argent : - l'1 des facteurs de la réussite de Georges :- le salaire de son premier puis second métier- emprunt fait à ses nombreux « amis »- l'héritage de Mme Forestier La presse : - lieu de travail de Georges La politique :- affaire du Maroc (entre autres)- « Laroche-Mathieu était l'âme du journal et Du Roy son porte-parole » (p. 304)- « mon ministre [...] fait notre fortune » (p. 305) Les femmes : - 2ème facteur de réussite de Georges Duroy- ex : Mme Walter : ? chef des Echos La réussite : - Georges ne part de rien, finit haut placé RESUME BREF PAR PORTION DE CHAPITRES LUS : Chapitre 1 : Une bonne rencontre - G.D, ancien hussard, venu à Paris pour faire fortune, pauvre, bureau des chemins de fer du Nord - M. Forestier : dîner chez lui pour un travail, Rachel (Folies-Bergères) Chapitre 2 : L'entrée dans le monde de Georges Duroy - dîner, bien vêtu grâce à Forestier, ~ confiance - Mme de Marelle, M.et Mme Walter, Mme et M.Forestier, Jacques Rival, Norbert de Varenne - discussion sur l'Algérie - proposition d'article - conversation avec Mme de Marelle Chapitre 3 : L'apprentissage du métier de journaliste - syndrome de la page blanche - souvenir d'enfance, d'Afrique - aide de Mme Forestier, dictée + ordre de signer - discussion sur Mme de Marelle : mariée - arrivée du compte de Vaudrec - employé, 2ème article Chapitre 4 : Un nouveau départ - publication de l'article - démission des chemins de fer du Nord - recherche d'informations avec Saint Potin (La Vie Française) : Madeleine + Vaudrec - second article : Forestier ? aide ? refusé - Folies-Bergères : Rachel Chapitre 5 : Une courte relation - Forestier : + en + malade, ne se comporte plus en ami - visite chez Clotilde de Marelle - dîner avec les Forestier et Mme de Marelle - baisé avec Mme de Marelle - rendez-vous avec Mme de Marelle + surnom Bel-Ami - Clotilde de Marelle : location d'un appartement pour eux - sorties avec Clotilde de Marelle ? plus un sou, ? les sorties - sorties avec Clotilde de Marelle ?Folies- Bergères : Rachel ? fin de leur relation Chapitre 6 : Georges Duroy, un séducteur né - visite chez Mme Forestier ? resteront bons amis : aller voir Mme Walter pour avoir un meilleur poste - visite chez Mme Walter ? chef des Echos + dîner chez les Walter - discussion au retour avec M.Norbert sur la mort - dîner avec les de Marelle et les Forestier - Forestiers ? Sud Chapitre 7 : Georges Duroy livré à lui-même - départ des Forestier ? Georges : plus de poids à La Vie Française - duel d'armes entre Georges Duroy et un autre journaliste : peur? aucun touché - Georges s'installe rue Constantinople - dîner avec les de Marelle Chapitre 8 : Le véritable commencement de l'ascension Georges Duroy - évolue rapidement dans son métier - Georges voit régulièrement Clotilde de Marelle - Georges va à Cannes pour veiller son ami ? décès de Charles Forestier - demande de mariage à Mme Forestier, elle demande de réfléchir Chapitre 1 : La concrétisation d'une relation - Georges et Madeleine se retrouvent : accepte de se marier simplement le 10 mai + Du Roy de Cantel - Georges prévient Clotilde de Marelle - voyage à Rouen pour rencontrer les parents de Georges? Madeleine : mal à l'aise ? met fin au séjour Chapitre 2 : Un passage difficile pour le Héros - dîner avec Vaudrec - article sur la colonisation marocaine? succès ? Georges prend la direction du pôle politique - moqueries des autres journalistes qui le comparaient à Forestier? détestable pour Georges, envenime sa jalousie envers Charles? Georges : se moquer du défunt pour se défouler de toutes ces railleries - Georges demande si Madeleine a trompé Charles ? silence? Georges : hors de lui, haine Chapitre 3 : Georges Duroy et les Walter - Georges demande à tout le monde de ne plus l'appeler Forestier - Georges emmène Mme Walter et ses filles à la soirée de charité de Jacques Rival? Georges séduit sa patronne et l'embrasse - dîner avec M.et Mme Laroche-Mathieu et d'autres convives : Georges séduit encore Mme Walter Chapitre 4 : Georges Duroy et Virginie Walter - rencontre avec Mme Walter à l'église de la Trinité? séduction ; Mme Walter : avoue l'amour qu'elle lui porte depuis son mariage - Laroche-Mathieu ? ministre des affaires étrangères (suite à la volonté de coloniser le Maroc)? Georges propose de reprendre sa chronique sur l'Afrique - rendez-vous avec Mme Walter rue Constantinople? malgré la peur qu'elle tentait de lui faire comprendre ? font l'amour Chapitre 5 : Georges Duroy et la politique - Georges devient le porte-parole de Laroche-Mathieu - le ministre des affaires étrangères donne pour instructions de laisser entendre que la colonisation du Maroc était possible, mais qu'ils ne le feraient pas. - Georges envie la position de cet homme mais déteste son attitude envers Madeleine - message de Virginie Walter ? information importante + rendez-vous - Virginie Walter ? la France allait coloniser le Maroc et donc payer sa dette? M. Walter et M. Laroche avaient acheté les parts de la dette à bas prix - Georges : surpris ; Virginie Walter : proposition d'acheter une partie de la dette pour lui ? accepte - transmet le filon au mari de Clotilde de Marelle - rendez-vous avec Clotilde de Marelle ? finit vite : cheveux de Virginie autour des boutons de Georges - Vaudrec : mort - Georges raconte le plan financier de M. Laroche et M. Walter à sa femme Chapitre 6 : La crainte de Georges Duroy envers sa réputation - enterrement de Vaudrec mot d'un notaire : héritage au nom de Madeleine? Georges : suspect sur les relations de sa femme et Vaudrec - quoiqu'il en fût, Georges craignait pour sa réputation si l'on apprenait que seule sa femme avait hérité. Il donna son accord d'acceptation d'héritage à Madeleine, à condition d'en avoir la moitié et de pouvoir dire que l'héritage les concernait tout deux. Chapitre 7 : Les conséquences de l'achat des parts de la dette - deux mois se sont écoulés, le Maroc a été colonisé? Walter et Laroche ont gagné des millions de francs grâce à leurs combines - Walter a acheté un hôtel particulier et une toile de maître dont tout le monde s'émerveillait? grande soirée pour présenter ce tableau? rencontre avec Suzanne Walter : Georges : aurait dû se marier avec elle - Laroche et la femme de Georges : se rapprochent ? l'horripile - Mme Walter : ne peut pas se passer de Georges? Georges : amis - Madeleine donna à Georges la légion d'honneur que Laroche lui remettait? dîner chez les Walter pour fêter cet honneur? à la fin du dîner ils se promenèrent jusqu'au tableau Jésus marchant sur les flots, et tout le monde vit une ressemblance entre ce Christ et Georges. Chapitre 8 : La fin d'une relation, le début d'une autre - Georges entend : mariage de Suzanne ? pas content - Georges « avoue » ses sentiments à Suzanne et réciproquement - Georges appelle la police (flagrant délit d'adultère entre Laroche et Madeleine)? possibilité de divorce? Georges se prépare pour se présenter au poste de député de Normandie Chapitre 9 : La nouvelle mise en scène de Georges Duroy - les Walter : marier Suzanne au marquis de Cazolles - Georges, divorcé ? sortie précédant le départ des Walter? Georges s'assure des sentiments de Suzanne + plan pour qu'ils se marient = Georges enlève Suzanne ? Roche-Guyon + attendent l'aval des Walter pour leur mariage? M.Walter explique préférable d'accepter? ils reviennent à Paris Chapitre 10 : Georges Duroy à l'apogée de son ascension - Georges et Clotilde de Marelle ? fini - mariage entre Georges et Suzanne Walter? jalouse, Mme Walter éclate en sanglots lors de la cérémonie - Mme de Marelle présente ses voeux, le pardonne, l'aime toujours - Georges envisage son avenir en tant que député et amant de Clotilde : la femme de sa vie ? CORPUS DE QUELQUES CITATIONS SELECTIONNEES : « Tu n'as pas d'habit? Bigre! En voilà une chose indispensable pourtant. A Paris, vois-tu, il vaudrait mieux n'avoir pas de lit que pas d'habit. » ? pauvreté « Tiens ! Bel-Ami ! Laurine vous a baptisé ! C'est un bon petit nom d'amitié pour vous, ça ; moi aussi je vous appellerai Bel-Ami ! » ? surnom « Georges, affolé de joie, se croyait un roi qu'un peuple venait acclamer. » ? prétentieux APPRECIATION PERSONNELLE : Positif : réaliste (accointances avec les ½ journalistiques, politiques et financiers) : « Tout est ici, d'une fiabilité, d'une clarté, d'une netteté d'exécution singulière » Ferdinand Brunetier Positif : lien entre la vie de G.D et G.M (voir III) Positif : très bonne et précise description de l'ascension de G.D Négatif : personnage peu attachant (caractère : arriviste) ? antihéros Négatif : ascension d'un être tel que G.D (En quoi peut-on croire si un tel être, sans aucune qualité morale, réussit ?) Qu'adviendra-t-il de Bel-Ami à plus long terme ? Du Roy ne peut-il pas échouer un jour ? Ce roman nous montre un homme qui, partant de rien, arrive à l'apogée de la pyramide sociale et jouit de son autorité sur les autres. Nous pouvons suite à cette fin nous demander : Qu'adviendra-t-il de Bel-Ami à plus long terme ? Du Roy ne peut-il échouer un jour ? N'oublions pas que G.M considérait lui-même son héros comme un «  gredin », qui ne devait son succès qu'au milieu dans lequel il évoluait. Quoi qu'il en soit, l'ascension de cet homme sans scrupules, qui utilise la presse et les femmes dans son ascension sociale, montre le pessimisme du romancier : en quoi peut-on croire si un tel vaurien, sans aucune qualité morale, réussit ? En fait, Bel-Ami est un roman qui insiste sur les perversions d'une société corrompue et d'un héros qui ne recule devant rien pour aller toujours plus en avant. Le protagoniste est totalement amoral, sans aucune conscience du Bien et du Mal, plus proche de l'antihéros que du héros traditionnel.

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