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la bête humaine

Publié le 03/10/2013

Extrait du document

CHAPITRE I (p. 27-p. 62) Roubaud, sous-chef de gare au Havre, en déplacement à Paris est dans une chambre que lui prête la mère Victoire, près de la gare du quartier de l'Europe. Il attend sa jeune femme Séverine qui doit le rejoindre après avoir profité des magasins de la capitale. Celle-ci finit par arriver et le couple se met à table, joyeux de se retrouver là. Roubaud explique que l'affaire quil'a conduit à Paris est réglée (une dispute avec le sous-préfet à propos d'une place dans un train). Il admet que c'est grâce à l'intervention de sa femme que tout s'est arrangé. Alors qu'elle n'était qu'une enfant, Séverine a perdu sa mère, puis son père qui était le jardinier du président de la Compagnie de l'Ouest : Grandmorin. L'homme l'a adoptée et est subvenu à ses besoins jusqu'à ce qu'elle se marie, offrant une dot conséquente. Il lui a aussi promis la maison de la Croix-de-Maufras. A la fin du repas, Roubaud demande à sa femme pourquoi elle a refusé d'aller passer une semaine chez Grandmorin alors que cela s'est déjà produit précédemment. Celle-ci reste évasive, plaidant simplement le manque d'envie de se séparer de son mari. Grisé par le bon repas et le vin, Roubaud se rapproche de sa femme et se montre entreprenant. Celle-ci le repousse. Il se résigne. Machinalement, il joue avec une bague -un petit serpent- que sa femme porte.  Elle lui dit sans réfléchir que c'est un cadeau du président pour ses 16 ans. Roubaud ne comprend pas car elle lui a toujours dit que le bijou provenait de sa mère. Elle nie farouchement. Roubaud entre dans une terrible colère. Elle refuse de reconnaître qu'elle a menti. Fou de rage, il se met à la frapper pour obtenir la vérité. Elle finit par avouer que Grandmorin abuse d'elle depuis de  longues années. Roubaud, après la colère, reste anéanti et se demande comment il va pouvoir se sortir d'une telle situation : il aime  sa femme mais ne peut tolérer une telle trahison. Alors, il prend une décision qui terrifie sa femme : il décide de "crever"  le président. Il force sa femme à écrire à son tuteur le mot suivant : " Partez ce soir par l'express de six heures trente et ne vous montrez qu'à Rouen". Roubaud et Séverine quittent la chambre et montent dans le train en direction du Havre. CHAPITRE II Jacques Lantier, conducteur de train, rend visite à sa marraine, tante Phasie. Celle-ci a épousé en secondes noces un garde-barrière : elle vit avec une de ses deux filles (Flore,18 ans) et cet homme, Misard. Elle est heureuse de retrouver Jacques et très rapidement elle lui confie les raisons de sa mauvaise santé : elle est persuadée que son mari essaye de la tuer à petit feu en l'empoisonnant, selon elle, il cherche à lui prendre une grosse somme d'argent qu'elle cache. Jacques est sceptique. Après avoir dîné avec eux, Jacques décide d'aller marcher dans la campagne. Alors qu'il est entré dans le jardin de la maison abandonnée de la Croix-de-Maufras (celle du président de la compagnie), il découvre Flore qui est dans le jardin en train de récupérer des cordes. Ils se mettent à discuter et se rapprochent peu à peu. Une certaine complicité existe entre eux depuis de longues années. Flore a une personnalité assez particulière, refusant toutes les avances de ses soupirants. Mais ce soir-là, elle se laisse approcher par Jacques, elle se débat mais sans force. Soudain, il sen monter en lui une irrésistible envie de la tuer. Ce n'est pas la première fois qu'il est secoué par de telles pulsions : cela se produit à chaque fois qu'il approche une femme et qu'une relation sexuelle risque de se produire. Il prend la fuite et se met à errer dans la campagne pour réfléchir. Alors qu'un train sort du tunnel près duquel Jacques se trouve, il aperçoit à l'intérieur d'un wagon un homme qui en tient un autre et qui est en train de planter un couteau dans sa gorge. Il ne distingue pas les visages. Il rentre chez sa marraine. Misard arrive en déclarant qu'un corps est tombé du train. Les deux hommes se rendent sur les lieux. Misard part ensuite chercher de l'aide, Jacques est chargé de surveiller le corps. Flore, qui a entendu la conversation de sa chambre, arrive et retourne le cadavre : elle reconnaît le président de la compagnie de chemin de fer. Elle ne semble pas touchée par ce décès et se souvient de la réputation de Grandmorin : il collectionnait les conquêtes.   CHAPITRE III Tôt le lendemain matin, une fois rentré au Havre, Roubaud reprend son service. Il est agité car il sait que la nouvelle de la mort du Président va tomber par dépêche. Il croise Mme Lebleu, sa voisine de palier puis écoute distraitement les consigne de Moulin : une voiture ( celle dans laquelle le crime a été commis ) doit rester à quai, en réserve. Puis, il erre, impatient, dans la gare. Ceux qui le croisent lui demande si son affaire avec le préfet s'est bien terminée et il leur répond que oui. Il rencontre ensuite Pecqueux, un conducteur de train ivrogne, coureur de femmes et mari de sa logeuse à Paris (Victoire). Ce dernier a aussi une maîtresse au Havre:  Philomène Sauvagnat, une femme facile et une grande commère. Elle est notamment l'amie de Mme Lebleu avec qui elle passe beaucoup de temps à médire sur les uns et les autres, et particulièrement sur les Roubaud. Ces médisances sont attisées par la peur de Mme Lebleu de perdre le logement qu'elle occupe sans le mériter, au profit des Roubaud. Plus tard dans la matinée, un employé du télégraphe se présente : il annonce l'assassinat de Grandmorin. M. Dabadie, le chef de gare et M. Cauche, chargé de la sécurité en sont informés. Roubaud joue l'innocent et sa femme se montre très affectée. Ils vont observer la voiture restée à quai et découvre une grande tâche de sang. Tout à coup, le chef de gare se souvient que Roubaud est rentré avec ce train la veille. Il lui demande s'il a été témoin de quelque chose. L'autre affirme n'avoir rien vu. Le crime paraît mystérieux à tous jusqu'au moment où l'on se dit que quelqu'un a dû monter dans le  wagon à Rouen. Séverine confirme de manière laconique toutes les affirmations de son mari. Puis, Jacques Lantier se rapproche du groupe et annonce qu'il a été témoin de la scène mais qu'il n'a vu que des silhouettes.    CHAPITRE IV M. Denizet, le juge d'instruction, sent la lourde responsabilité qui pèse sur lui : il est ambitieux et cherche à faire carrière, il doit aussi faire avec la pression exercée sur lui par le ministère dans cette affaire de meurtre. Il explore les différentes pistes sans parvenir à se déterminer. Il convoque les Roubaud et Lantier pour un nouvel interrogatoire. Le couple est angoissé, d'autant que la nouvelle d'une future arrestation s'est répandue. Les Lachesnaye - couple formé par la fille de Grandmorin et son mari- doivent aussi être entendus. Ceux-ci sont très mécontents de la répartition de l'héritage telle qu'elle doit être faite car presque la moitié de l'argent de la famille va être donnée à d'autres, notamment à Séverine. Ils sont convaincus de sa culpabilité et le font savoir au juge qui se montre dérangé par cette piste. Madame Bonnehon, la soeur de la victime, entre à son tour dans le cabinet du juge. Elle pense que les Roubaud sont innocents. Elle reconnaît cependant que son frère aimait la présence des jeunes filles. Il est fait allusion à l'incident qui a eu lieu entre Grandmorin et Louisette (la fille de Phasie). La rumeur accuse le président de l'avoir violée et d'avoir ainsi déclenché la fièvre qui a entraîné la mort de la jeune fille. Cette dernière était très liée avec un homme vivant seul dans la forêt, Cabuche. Madame Bonnehon admet que son frère l'a peut-être taquinée, mais rien d'autre. Le juge interroge ensuite les Roubaud et Lantier. Il cherche à avoir des précisions sur l'aspect physique du suspect. Lantier comprend rapidement que les Roubaud sont coupables mais il les couvre, magnétisé par le regard que Séverine lui lance, fournissant des réponses évasives. Le juge s'oriente alors vers une nouvelle piste : celle de Cabuche, l'homme de la forêt, dont le portrait semble correspondre au signalement des témoins. Ce dernier est amené par les gendarmes. Ses réponses franches déstabilisent le juge (il avoue qu'il aurait bien aimé  commettre le meurtre) mais son ancienne condamnation pour meurtre et sa vie de marginal jouent en sa défaveur. Il est le coupable idéal. Lantier ne peut affirmer au juge s'il l'a reconnu. L'interrogatoire s'arrête. En sortant du cabinet du juge, Roubaud demande à Lantier d'être près de sa femme lorsqu'elle se rendra à Paris prochainement. CHAPITRE V Séverine arrive à Paris par le train que Jacques conduisait. Elle doit rendre visite à M. Camy-Lamotte, secrétaire général au ministère. Elle veut s'assurer de sa protection. Ce dernier perçoit rapidement la culpabilité des Roubaud et en détient même la preuve : le papier sur lequel Séverine a écrit le message de rendez-vous à Grandmorin a été retrouvé. Lorsque la jeune femme écrit quelques lignes dans le cabinet du fonctionnaire, ce dernier reconnaît facilement l'écriture. La jeune femme sort. M. Camy-Lamotte consulte ensuite le juge sur l'affaire et il décide de protéger les Roubaud, influencé par l'aspect scandaleux  que l'affaire aurait si elle était révélée au grand jour. Il offre une promotion au juge pour que l'homme de loi aille dans son sens. Dans la journée, Jacques et Séverine se retrouvent et marchent ensemble dans Paris. Une relation d'amitié naît peu à peu. Jacques déclare même son amour à la jeune femme mais celle-ci, surprise et apeurée le quitte car elle doit aller revoir le fonctionnaire du ministère pour savoir s'il a l'intention de la soutenir. Lorsqu'il la reçoit, il lui annonce effectivement que "l'affaire est arrangée". Séverine s'offre un bon repas au restaurant pour fêter la bonne nouvelle. Pendant ce temps, Jacques est au dépôt, fier de sa machine. Pour lui, elle est comme un être vivant, il lui a d'ailleurs donné un nom : "la Lison". Le conducteur de la locomotive, Pecqueux, arrive. Comme d'habitude, il est éméché. mais Jacques s'en accomode. Il est souvent dans son état mais ils ont l'habitude de travailler ensemble et leur "ménage à trois" (composé des deux hommes et de la Lison) fonctionne bien. En fin de journée, Séverine rentre au Havre dans la Lison conduite par Jacques et Pecqueux. CHAPITRE VI Un mois est passé. Le calme est revenu au sein du couple Roubaud. Pendant que le mari travaille, Séverine paresse dans leur petit appartement. L'argent volé lors du crime de Grandmorin est caché sous une latte du parquet. Roubaud s'est interdit d'y toucher car pour lui, c'est de l'argent sale. Jacques Lantier est invité régulièrement à leur table à l'initiative de Roubaud, qui le force presque. Un soir , Roubaud fait une scène de jalousie à sa femme quand il constate qu'elle est courtisée par Henri Dauvergne, le conducteur-chef. Celle-ci est pourtant totalement innocente. Mais la colère du mari va rapprocher Séverine et Jacques. Une grande complicité va se développer entre eux. Peu à peu, ils s'autorisent à s'embrasser mais il n'y a pas d'autre relation physique entre eux, Séverine y étant farouchement opposée. Ils se voient  aussi en cachette la nuit quand Roubaud travaille. Leur relation est de plus en plus tendre jusqu'au moment où, une nuit d'orage, Séverine se donne à Jacques dans l'entrepot. Ils se voient de plus en plus souvent sans que le mari ne semble s'inquiéter de quoi que ce soit ( ils se rencontrent désormais aussi dans l'appartement du couple). Roubaud est en fait absorber par le jeu, occupation qui semble absorber tout son temps et qui lui fait dépenser de grosses sommes d'argent. Séverine doit d'ailleurs contrôler ses dépenses.  Les disputes viennent maintenant bouleverser l'équilibre du couple (au sujet de la maison héritée qu'ils n'arrivent pas à vendre par exemple). Et Séverine attend avec impatience le vendredi, jour qu'elle passe avec son amant à Paris. Roubaud est de plus plus absent. Une nuit, alors qu'il est rentré encore plus tard que d'habitude, elle le surprend en train de soulever la latte de parquet pour prendre l'argent du crime. Celle-ci s'en étonne mais l'autre lui demande de le laisser tranquille insinuant qu'il a bien compris pourquoi elle se rendait toutes les semaines à Paris. CHAPITRE VII Ce vendredi-là, la neige a recouvert la Normandie. L'express Le Havre-Paris quitte la gare conduit par Jacques et Pecqueux. Séverine est parmi les voyageurs. Au début, la Lison est juste ralentie et parvient à avancer grâce à  l'acharnement de Jacques qui reste très préoccupé par ces mauvaises conditions météorologiques. Mais la neige est de plus en plus abondante sur la voie et devient un véritable obstacle qui oblige la machine à s'arrêter. Elle repart peu après mais est de nouveau bloquée et s'arrête définitivement. On s'occupe d'aller chercher du secours mais Jacques estime qu'ils ne vont pas pouvoir repartir avant 4 ou 5 heures. Il voit arriver le long du talus Misard et Flore qui se sont déplacés après avoir entendu le signal de détresse émis par la locomotive. Flore reconnaît immédiatement Séverine qu'elle a pris l'habitude de voir passer dans le train conduit par Jacques tous les vendredis. Séverine est invitée chez les Mizard à se réchauffer. Pendant ce temps, les hommes essaient de débloquer les voies. Plus tard, Jacques arrive à son tour chez Phasie. Il la trouve encore plus malade que la dernière fois. Elle lui annonce qu'elle sait maintenant comment son mari l'empoisonne par le sel, elle n'en reste pas moins très souffrante. Elle déclare que jamais personne ne retrouvera son argent. D'autres voyageurs sont accueillis dans la maison. Jacques et Séverine, croyant être restés seuls s'embrassent mais Flore les surprend et éprouve une vive colère. Quelques heures plus tard, vers 6 heures, le train peut repartir et se met à foncer vers Rouen. CHAPITRE VIII Le train n'arrive qu'à Paris bien après 22h. Séverine envoie une dépêche à Roubaud pour le prévenir qu'elle n'arrivera au Havre que le lendemain soir par l'express. Elle est ravie de passer une nuit -la première- avec son amant à Paris. Ils se retrouvent dans l'appartement de la femme de Pecqueux que ce dernier leur prête. Réfugiés dans le petit logement, ils font l'amour et Séverine, envahie de bien-être se met à raconter à Jacques comment le meurtre du président s'est déroulé. Son amant est fasciné par ce récit et cherche à avoir des détails sur les sentiments de sa maîtresse au moment du crime.Lorsque Séverine s'endort, Jacques est pris d'un désir intense de tuer et il ne peut trouver le sommeil. Pour la protéger, il quitte l'appartement et part à la recherche d'une victime dans la rue pour assouvir ce besoin qui l'obsède. Il repère plusieurs femmes mais finalement, il ne passe pas à l'acte. Il finit par rentrer et il retrouve Séverine qui lui dit comme elle l'aime.   CHAPITRE IX Roubaud perd de plus en plus d'argent en jouant et épuise la somme cachée sous la latte du parquet ( celle issue du crime). Séverine s'en aperçoit et éprouve une grande colère, elle fait une scène à son mari. Maintenant, Jacques et Séverine se voient assez librement. Cependant, Jacques change et se montre de plus en plus distant avec sa maîtresse qui s'en inquiète et ne comprend pas du tout ce qui arrive. Un jour, Jacques lui annonce qu'un de ses anciens camarades d'école lui a fait une proposition : ce dernier doit partir pour New-York et il a besoin d'un associé mécanicien qui devra apporter une trentaine de mille francs. Jacques a refusé mais l'idée de cet exil fait rêver Séverine qui trouve une solution au problème de l'argent : il faut se débarrasser de Roubaud et ce projet deviendra réalisable ( elle vendra la maison de la Croix-de-Maufras et ils utiliseront l'argent pour partir). Les deux amants organisent son assassinat par Jacques mais au moment de passer à l'acte, il est paralysé et Roubaud poursuit tranquillement sa ronde de nuit dans la gare. Les Roubaud déménagent pour occuper l'appartement qui leur était destiné initialement lors de la prise de fonction de Roubaud. Les relations entre les deux amants sont maintenant plus gênées, le meurtre raté planant au-dessus d'eux. CHAPITRE X Tante Phasie est morte et Misard cherche avec acharnement l'argent qu'elle a laissé -sans le trouver. Flore a décidé de tuer les deux amants, obsédée par sa jalousie. Elle a l'idée de dégrader les voies pour provoquer le déraillement de l'express dans lequel ils se trouvent tous les vendredis. Mais au moment de passer à l'acte, elle rencontre Cabuche qui l'empêche de mettre en oeuvre son plan. Elle trouve une solution à la dernière minute en plaçant sur la voie les chevaux et leur carriole qui étaient avec Cabuche. Pour ce faire, elle fait s'éloigner le jeune homme en le poussant à se rendre au chevet de sa mère. Le train qui arrive a vive allure percute violemment l'attelage et les dégâts sont effroyables : la Lison est broyée, il y a de nombreux morts et blessés. Cependant Séverine est sauve et lorsque Flore la voit, elle réalise toute l'horreur de son geste. Elle se met à chercher avec acharnement Jacques et finit par le sortir des décombres. Il est sans connaissance mais il vit. On le transporte dans la maison de Séverine. Une enquête débute pour déterminer les causes de l'accident. Accablée par  le poids de sa responsabilité et par l'échec de son projet, Flore met fin à ses jours en se jetant sous un train. CHAPITRE XI Séverine prend soin de Jacques et l'homme se rétablit peu à peu. Mais la jeune femme est angoissée sans savoir pourquoi, elle sent juste qu'un danger la menace. Ce danger, c'est l'envie envahissante de Jacques de la tuer. Et une nuit, ne pouvant plus contrôler ses pulsions, il passe à l'acte : il égorge sa maîtresse. Cabuche qui se trouvait dans le jardin ( il rôde toujours près de Séverine car il est fasciné par la jeune femme) voit une silhouette s'enfuir et , pris de curiosité, il entre dans la maison. Il découvre le cadavre de Séverine qui baigne dans son sang et le prend dans ses bras. A ce moment, Roubaud, qui est arrivé par le train suite à un piège tendu par les deux amants qui voulaient définitivement se débarrasser de lui, entre dans la pièce, accompagné de Misard. CHAPITRE XII Jacques conduit maintenant une nouvelle machine. Cabuche a été arrêté et il est en même temps accusé du meurtre de grandmorin car on a retrouvé chez lui la montre du président ( il l'avait en fait dérobée dans les affaires de Séverine). Roubaud aussi est arrêté : il est soupçonné de s'être servi de Cabuche pour arriver à ses fins. Roubaud raconte la vérité : il a tué Grandmorin mais il n'est pour rien dans le meurtre de Séverine. Personne ne veut le croire. Monsieur Carry-Lamotte détruit la lettre de Séverine envoyée au président, ultime preuve de la culpabilité du couple. Le procès a lieu et Roubaud et Cabuche sont tous deux condamnés aux travaux forcés à perpétuité. Philomène, la maîtresse du conducteur Pecqueux, tourne autour de Jacques. Ce dernier est repris par son besoin du tuer : passer à l'acte ne l'a pas guéri. De son côté, Misard n'a toujours pas trouvé l'argent caché par Phasie. Il s'est marié, convoitant les biens de sa nouvelle femme. Jacques et Pecqueux, ce dernier étant complètement ivre, prennent les commandes d'un train transportant des soldats vers le Rhin (la guerre entre la France et la Prusse vient d'être déclarée). Pecqueux n'en fait qu'à sa tête et les deux hommes en viennent aux mains et, dans leur bagarre, ils s'entraînent par dessus bord : "On les retrouva sans tête, sans pieds, deux troncs sanglants qui se serraient encore, comme pour s'étouffer". Le train s'enfonce dans la nuit à vive allure, sans conducteur...

« à son tuteur le mot suivant : " Partez ce soir par l'express de six heures trente et ne vous montrez qu'à Rouen". Roubaud et Séverine quittent la chambre et montent dans le train en direction du Havre. CHAPITRE II Jacques Lantier, conducteur de train, rend visite à sa marraine, tante Phasie.

Celle-ci a épousé en secondes noces un garde-barrière : elle vit avec une de ses deux filles (Flore,18 ans) et cet homme, Misard.

Elle est heureuse de retrouver Jacques et très rapidement elle lui confie les raisons de sa mauvaise santé : elle est persuadée que son mari essaye de la tuer à petit feu en l'empoisonnant, selon elle, il cherche à lui prendre une grosse somme d'argent qu'elle cache.

Jacques est sceptique. Après avoir dîné avec eux, Jacques décide d'aller marcher dans la campagne.

Alors qu'il est entré dans le jardin de la maison abandonnée de la Croix-de-Maufras (celle du président de la compagnie), il découvre Flore qui est dans le jardin en train de récupérer des cordes.

Ils se mettent à discuter et se rapprochent peu à peu.

Une certaine complicité existe entre eux depuis de longues années.

Flore a une personnalité assez particulière, refusant toutes les avances de ses soupirants.

Mais ce soir-là, elle se laisse approcher par Jacques, elle se débat mais sans force.

Soudain, il sen monter en lui une irrésistible envie de la tuer.

Ce n'est pas la première fois qu'il est secoué par de telles pulsions : cela se produit à chaque fois qu'il approche une femme et qu'une relation sexuelle risque de se produire.

Il prend la fuite et se met à errer dans la campagne pour réfléchir.

Alors qu'un train sort du tunnel près duquel Jacques se trouve, il aperçoit à l'intérieur d'un wagon un homme qui en tient un autre et qui est en train de planter un couteau dans sa gorge.

Il ne distingue pas les visages.

Il rentre chez sa marraine.

Misard arrive en déclarant qu'un corps est tombé du train.

Les deux hommes se rendent sur les lieux.

Misard part ensuite chercher de l'aide, Jacques est chargé de surveiller le corps.

Flore, qui a entendu la conversation de sa chambre, arrive et retourne le cadavre : elle reconnaît le président de la compagnie de chemin de fer.

Elle ne semble pas touchée par ce décès et se souvient de la réputation de Grandmorin : il collectionnait les conquêtes.   CHAPITRE III. »

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