Candide

Dans le roman « Candide », de Voltaire l'auteur nous donne sa vision du monde en tournant en dérision la philosophie idéaliste du « Tout est bien ». Voltaire parle du bonheur dans ce livre, un bonheur réaliste concordat avec la vraie vie. Dans tout le livre le monde semble être livré au mal, aux vices et aux abus en tout genre. Le jeune Candide va de désillusion en désillusion après avoir été élevé et abreuvé toute sa vie avec les discours de Pangloss certifiant que le monde est parfait, surtout dans le château du conte. Mais une fois qu'il fut banni du château Candide découvre un monde cruel et sans pitié envers les plus faibles comme lors de la guerre des Bulgares dans le chapitre III où il est témoin des horreurs infligés aux civils et aux soldats. Mais le malheur ne s'arrête pas a là, au Portugal Candide se fait fessé et Pangloss fut pendu. Le mal est omniprésent dans ce livre. Les protagonistes essayent par tous les moyens possibles de fuir ce mal. Pour fuir le mal un des moyens les plus présents est celui de la fuite par le voyage. Tout au long du roman Candide et ses compagnons traversent le globe en espérant trouver dans le prochain pays un monde idéal où il pourrait couler des jours heureux avec Cunégonde. Malheureusement pour lui chaque pays sont en quelques points similaires et le mal est commun partout. Comme nous l'avons souligné précédemment Candide part au Portugal où il espère trouver un monde meilleur mais il subit les tortures réservées aux hérétiques. Puis vint le voyage à Buenos Aires où les deux amoureux veulent ce marier et avoir une vie paisible, le sort en fit autrement et Cunégonde se retrouva mariée au gouverneur. Après toutes ces péripéties quelques questions se doivent d'être posées. Le bonheur est une chose indéfinissable, néanmoins chacun à sa définition et ce qui consiste pour lui le vrai bonheur. Candide et ses amis finissent par admettre que le bonheur réside dans le travail. Ils apprennent ceci grâce au vieux dans le chapitre XXIX qui explique à Candide que le travail éloigne le vice et le besoin. Cette philosophie restera encrée dans l'esprit de toute la communauté excepté dans celui de Pangloss qui continue à raisonner de façon absurde. La phrase concluant ce livre nous montre que cette philosophie est celle qui doit rester pour le lecteur, Candide dit « il faut cultiver notre jardin ». Pour conclure nous pouvons dire que Candide est un récit philosophique et moraliste qui accompagne tout du long un jeune homme apprenant la réalité du monde. Il a été façonné par l'idée que le monde est un endroit merveilleux alors qu'au fil des chapitres nous pouvons voir qu'il est livré au mal.