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LOUISE LABE

Publié le 03/12/2016

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Louise Labé (1524-1566) Poète de la Renaissance, surnommée « la belle cordière », Louïze Charly dite Louise Labé est native de la ville de Lyon. Son année de naissance est mal connue entre 1924 et 1925. Issue d’une famille aisée de fabricants de cordes, et qui reçue une bonne éducation, Louise Labé est réputée pour être une femme cultivée et d'une grande beauté. Pratiquant plusieurs activités comme l’équitation et la musique (luth), parlant plusieurs langues (espagnol, italien, latin), elle était à la tête d’un salon mondain dont la société brillante et intellectuelle de la ville était friande. En 1555 par « privilège » accordé par le Roi, elle réussit à faire publier ses œuvres. On peut noter : Épître Dédicatoire en 1555, Les Vingt-Quatre Sonnets vers 1545-1555, Les Trois Elégies vers 1553, ou encore le célèbre Débat de Folie et d'Amour vers 1554-1555 où elle se prononce envers l’indépendance de pensée, la liberté de parole amoureuse et le droit à l'éducation. Son oeuvre est assez diversifiée et peu conséquente. Ses poèmes évoquent les joies et les souffrances de l'amour, ce qui est très audacieux et osé pour une femme de son temps. Inspirée mais non influencée par Pétrarque, pour l’amour idéalisé, et admirée de beaucoup et surtout du poète lyrique Olivier de Magny. Nombreux vers chantent sa beauté et lui firent dédiés. Ses poèmes, sonnets et autres textes sont écrits dans un style simple. Louise Labé raconte l’amour, la femme en souffrance et l'homme objet de désir. L’échec amoureux se devine dans ses poèmes, marqués par une grande rigueur formelle. Louise Labé se livre et se délivre dans ses poèmes… Elle est souvent, et pour beaucoup, perçue comme précurseur de la femme moderne et libérée.Sa gloire se perdra peu à peu. Après la mort de son mari, puis celle d’Olivier de Magny, Louise Labé se retire pour vivre comme recluse. Ses dernières années restent assez mystérieuses…Elle meurt en 1566 dans sa maison de la Dombes. Biographie Charles Juliet / Il est nécessaire de connaître quelques éléments biographiques de la vie de Charles Juliet pour entrer dans ses dévoilements : Charles Juliet est né le 30 septembre 1934 à Jujurieux (Ain). À trois mois, suite à la tentative de suicide de sa mère, il est placé dans une famille de paysans qu'il ne quittera plus.  « J'ai gardé des vaches pendant des années : je n'allais à l'école que cinq mois par an, de la Toussaint à Pâques. » Jamais il n’oubliera son village, sa douce chienne et ses vaches. À douze ans, il entre dans une école militaire dont il ressortira à vingt. De sa vie d'enfant de troupe, à Aix-en-Provence, il en hurle l'angoisse, la détresse et la rébellion secrète face la dureté qui le contamine. « Beaucoup de jeunes gens sont morts parce qu'ils avaient fait cinq fautes au brevet élémentaire : c'était éliminatoire. Il fallait qu'ils s'engagent et très tôt ils partaient en Indochine. »  Il apprend la réalité de la violence et l’utopie de l’amour avec la femme de son chef. Il est admis à l'École du service de Santé Militaire de Lyon. « J'aurais aimé, dit-il, être médecin. »  A 23 ans, il renonce à ses études pour se consacrer à l'écriture. Il en parlera comme le début d'une descente aux enfers. « Je n'avais pas les moyens d'expression à la mesure de ce que je voulais. » Extrême solitude, honte, désespoir, tentation du suicide seront ses compagnons. Il travaille quinze ans dans la solitude avant de voir paraître son premier livre Fragments. Passionné de peinture il a consacré plus de trente ouvrages à se amis peintres. Il a aussi abordé la poésie et patiemment il édifie une œuvre. Il vit toujours à Lyon.   Sa condition d’enfant abandonné, de garçon vacher, d’enfant de troupe, d‘être réduit au silence est la clé fondamentale à savoir pour le lire. De l’orphelin à l’enfant en uniforme il faut imaginer toutes les frustrations accumulées. Il aura à voix basse surmonté cette vie brisée. Car il aura la bonté des simples, le langage des pauvres et la modestie de ceux qui ont eu si faim et soif. Il se doit d’être intègre, honnête dans ce qu’il écrit. Il porte en lui le respect du silence et de la page blanche. Il a l’exigence des mains calleuses. Il a la dignité de ceux qui ont douté et souffert. Il aura toujours refusé le pathos, et la pitié vulgaire. Sa source bruissante sera sa propre vérité si durement conquise. Ce solitaire, cet homme perdu dans ce monde-ci, se nourrit donc de souvenirs réels. Mais jamais cette passion autobiographique n’est prétexte à la lourde machine de la psychologie, aux méandres de l’introspection. Il parle simplement de son passage de l’exil intérieur à l’ouverture aux autres.     Lambeaux ou le chemin du retour à la vie   Parmi cette perpétuelle introspection, descente dans les grottes de l’intime, Lambeaux occupe une place centrale ; ce petit livre est le plus connu de l’auteur. Il est enseigné dans les lycées et a suscité bien des études et des commentaires. Dans une écriture plus simple et plus limpide que d’habitude, Juliet a voulu dresser une sorte d’hymne à la mère inconnue et à la mère qui l’a recueilli, la « toute-donnée ». Dans ce livre fondateur enfin la voix du tout petit garçon qui hurle en lui, qui s’en veut de continuer à vivre, se fait entendre et dresse une écharpe de consolation à ses mères. Dans ce chant d’amour et de parole dénouée, de cet hymne de consolation impossible à rassasier, Juliet dresse un mémorial, un livre-tombeau. Celui du fils qui réenfante sa mère, la remet au monde. « Il pourrait se faire que ma mère qui est morte d’étouffement de n’avoir pu parler... trouve à parler à travers moi ».   Charles Juliet a sept ans quand sa véritable mère meurt de faim à trente-huit ans, dans l'asile psychiatrique où elle a été enfermée pour dépression après la naissance d’un quatrième enfant, lui. Huit ans d’enfermement abusif pour ainsi mourir comme les quarante mille de malades mentaux morts de la faim, exterminés lentement par les nazis, et sans que son enfant ne l’ai jamais revu qu’à son enterrement. Mais cette absence sera la présence fulgurante au centre de tout. Elle sera sa matrice d’homme et d‘écrivain. « Celui qui «  survit en toi » continue de te dicter nombre de tes mots de tes actes » Lambeaux est le basculement,- le mot grec catastrophe signifie basculement -, essentiel dans l’écriture de Charles Juliet. À partir de cet acte libérateur il pourra enfin sortir se la forêt inextricable de ses origines et de sa mémoire noyée. Cette mémoire est dite, elle est vidée, elle est le limon d’où il va éclore.   Il est bâti en deux parties et trace en fait trois portraits : celui de la mère naturelle, celui de la mère nourricière et celui de l’auteur. Biographie de Pierre Choderlos de Laclos(1741-1803) Ecrivain et militaire français.En 1782, un roman anonyme, « Les liaisons dangereuses » apparut dans les librairies de Paris. Dès le début, il suscita le scandale, et le texte de Rousseau dont il se prévalut en épigraphe, « J'ai vu les moeurs de mon temps, et j'ai publié ces lettres » (« Julie ou la nouvelle Héloïse », 1761) fit propager la légende de la véracité de son contenu.L'auteur de ce roman est né à Amiens en 1741 au sein d'une famille de la petite noblesse locale. Choderlos de Laclos entre à dix huit ans comme élève à l'école royale d'artillerie et à sa sortie, deux ans après, il est stationné au port de La Rochelle comme sous-lieutenant. En 1763, à la fin de la guerre des Sept Ans, il est muté dans l'est. En 1767, il publie son premier poème. Il sera par la suite envoyé de garnison en  garnison, à Grenoble en 1769 et à Besançon en 1775, au gré des mutations et des promotions, publiant quelques poèmes dans l'Almanach des muses. En décembre 1777, l'opéra comique « Ernestine » dont il a écrit le livret est présenté pour la seule et unique fois à Paris, se faisant au passage huer du début jusqu'à la fin par l'assistance.En 1779, il est envoyé à l'île d'Aix pour superviser la construction du port. C'est là qu'il commence la rédaction des « Liaisons dangereuses ». En 1781, il obtient un congé pour superviser l'impression de son livre, qui sortira l'année suivante, à Paris. Par la suite, il ne se fera pas spécialement remarquer pour son oeuvre littéraire ou pour sa vie personnelle. Il écrira un traité sur l'éducation des femmes, « Des femmes et de leur éducation » (1783), et un critique virulente de Vauban, « Lettre à MM. de l'Académie Française sur l'éloge de M. le Maréchal de Vauban » (1786). Il quitte l'armée, entre au service du duc d'Orléans, écrit des textes révolutionnaires qui lui vaudront d'être arrêté deux fois et libéré deux fois pendant la Terreur. Il reviendra dans l'armée, nommé en tant qu'artilleur général en 1800, servira sous Marmont dans l'armée du Rhin et mourra en 1803 en Italie.« Les liaisons dangereuses » s'inscrit dans la tradition de la littérature libertine dont il est l'expression la plus parfaite. Comme de Rougemont l'a remarqué, une aristocratie qui ne peut pas afficher sa puissance par des affrontements militaires se tourne vers des jeux érotiques. La séduction devient alors une figure littéraire d'importance, défiant l'Eglise, l'Etat et les règles sociales. Le roman s'inscrit également dans la lignée des romans épistolaires, longue tradition qui compte dans ses membres « Julie ou la nouvelle Héloïse » de Rousseau ou « Lettres portugaises » (1669) de Guilleragues. Il consiste en des échanges de lettres entre différents personnages au coeur de noeuds enchevêtrés de liaisons, d'infidélités et de lutte de pouvoir dans la noblesse française. Le centre du roman est une bataille entre deux égos féroces, Valmont et la marquise de Merteuil. Les spécialistes s'entendent sur le lien entre le roman et les opinions de Choderlos de Laclos au sujet des conditions politiques et sociales de son époque et de la question de l'éducation des femmes. Entre l'innocente et naïve Cécile et l'intelligente et cruelle marquise de Merteuil, on y retrouve des thèmes déjà présents dans « Des femmes et de leur éducation ».On a différemment interprété « Les liaisons dangereuses » selon les époques. Tandis que les uns y ont vu l'objection de Laclos à l'immoralité de son époque, d'autres y ont perçu un cynisme pur tandis que d'autres encore y ont trouvé une seule volonté de distraire le lectorat, sans message particulier. Certains spécialistes y voient un féminisme avant l'heure avec la prise de pouvoir des femmes qui deviennent les égales des hommes tandis que d'autres en critiquent la misogynie avec des personnages masculins plus forts que les personnages féminins. Tous s'accordent toutefois sur la qualité littéraire du texte, faisant de Laclos l'un des auteurs les plus talentueux et les plus subtils de son époque, portant l'art du roman épistolaire à un niveau qui n'a jamais été atteint avant et qui ne sera plus égalé depuis. Biographie de Simone de Beauvoir Simone de Beauvoir est née à Paris dans une famille aisée et reçoit une éducation bourgeoise, stricte et catholique. Elle se distingue dès son plus jeune âge par ses capacités intellectuelles. La banqueroute de son grand-père maternel, banquier, précipite la famille de Simone de Beauvoir dans le déshonneur et la prive de ressources. Son père cependant lui transmet le goût de la littérature et des études, seuls moyens selon lui de sortir ses filles de leur médiocre condition.A l'âge de quatorze ans, Simone de Beauvoir devient athée, marquant son émancipation d'avec sa famille, et décide de devenir écrivain. Après son baccalauréat, elle étudie les mathématiques, les lettres et la philosophie. C'est à la faculté des lettres de l'université de Paris qu'elle rencontre Jean-Paul Sartre avec qui elle noue une relation légendaire, "un amour nécessaire" que seule la mort séparera. En 1929, elle est reçue deuxième au concours d'agrégation de philosophie, juste derrière Jean-Paul Sartre.Simone de Beauvoir est nommée à Marseille tandis que Jean-Paul Sartre est affecté au Havre. Pour faciliter leur rapprochement, il lui propose de l'épouser, mais Simone refuse, car pour elle, "le mariage multiplie par deux les obligations familiales et toutes les corvées sociales. En modifiant nos rapports avec autrui, il eût fatalement altéré ceux qui existaient entre nous." Elle parvient néanmoins l'année suivante à se reprocher en obtenant un poste à Rouen. Bisexuelle, Simone de Beauvoir entretient des relations avec certaines de ses élèves, "amours contingentes" que son "pacte" avec Jean-Paul Sarre lui permet de connaître.Le couple Sartre-Beauvoir est muté à Paris peu avant la Guerre. Peu satisfaite par le métier d'enseignant, elle l'abandonne en 1943 pour s'orienter vers une carrière littéraire. Avec Sartre, Raymond Aron, Michel Leiris, Maurice Merleau-Ponty, Boris Vian et d'autres intellectuels de gauche, elle fonde en 1945 la revue "Les temps modernes" dont le but est de faire connaître l'existentialisme à travers la littérature contemporaine. Grâce à ses romans et essais où elle traite de son engagement pour le communisme, l'athéisme et l'existentialisme, elle obtient son indépendance financière qui lui permet de se consacrer entièrement à l'écriture.Simone de Beauvoir voyage dans de nombreux pays où elle rencontre des personnalités communistes comme Fidel Castro, Che Guevara, Mao Zedong, Richard Wright.Elle obtient la notoriété en publiant en 1949 Le Deuxième Sexe, un essai philosophique et féministe, qui devient la référence du féminisme moderne et la révèle comme une grande théoricienne du mouvement de libération de la femme. S'indignant de voir la femme traitée comme un objet érotique, elle décrit une société où la femme est maintenue dans un état d'infériorité et prône "l'égalité dans la différence" et l'émancipation de la femme. "Son analyse de la condition féminine à travers les mythes, les civilisations, les religions, l'anatomie et les traditions fait scandale, et tout particulièrement le chapitre où elle parle de la maternité et de l'avortement, assimilé à un homicide à cette époque. Quant au mariage, elle le considère comme une institution bourgeoise aussi répugnante que la prostitution lorsque la femme est sous la domination de son mari et ne peut en échapper." (Wikipédia)Simone de Beauvoir obtient le prix Goncourt en 1954 avec Les Mandarins, roman qui met en scène des intellectuels parisiens confrontant leurs points de vue sur la société française au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Il est dédicacé par Nelson Algren, un écrivain communiste américain qui entretient avec Simone une intense relation depuis 1949. À partir de 1958, elle publie une série de récits autobiographiques sur son milieu rempli de préjugés, sur ses efforts pour en sortir, sur sa relation avec Sartre. Simone de Beauvoir joue un rôle important dans les combats de Gisèle Halimi et Elisabeth Badinter pour la reconnaissance des tortures infligées aux femmes lors de la Guerre d'Algérie et pour le droit à l'avortement. En 1971, elle assure la direction de la revue d'extrême gauche, Les Temps Modernes, qu'elle a fondée avec Sartre et d'autres intellectuels en 1945.Après la mort de Jean-Paul Sartre en 1980, elle fait de Sylvie Le Bon, une jeune étudiante en philosophie connue dans les années 1960, sa fille adoptive et l'héritière de son oeuvre littéraire. Simone de Beauvoir partage la même tombe que Jean-Paul Sartre au cimetière Montparnasse.

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