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Résumé lettres de mme de sévigné

Publié le 26/01/2014

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Résumé Lettres de Mme de Sévigné. Lettre à Pomponne. À Paris, mardi 9 décembre 1664. Mme de Sévigné résume à son ami Arnauld de Pomponne la suite du procès de Foucquet, procès ai cours duquel M. Foucquet se défendit rudement bien. Elle annonce à son ami que l'affaire va être récapituler par M. d'Ormesson et un autre rapport, qui lui est hostile à Foucquet. À Paris, mercredi 10 décembre 1664. M. d'Ormesson a récapitulé le procès avec brio malgré le fait que le juge Pussort, très hostile à Foucquet, ai été résolu à l'empêcher de si bien faire. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, lundi 20 juin 1672. Mme de Sévigné y résume sa douleur face à la maladie qu'a traversé sa fille, et au fait qu'elle ne pouvait pas être présente à son chevet, mais aussi face au fait que son fils soit parti à la guerre. Elle y décrit son affliction face à la mort de certains de ses amis ou connaissances mais également le moral des ses amies et de la ville de Paris en général, tous étant affectés par la guerre en Hollande. Cette lettre traduit le grand désespoir de tous. Elle annonce également la mort du comte du Plessis en Hollande. Lettre à Coulanges. À Paris, lundi 15 décembre 1670. Par cette lettre, Mme de Sévigné annonce à son cousin Philippe-Emmanuel de Coulanges le mariage de M. de Lauzun avec Anne-Marie-Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier, dite « la Grande Mademoiselle », mariage qui aura lieu au Louvre, le dimanche de cette semaine. À travers cette lettre, elle exprime également sa grande excitation face à cette nouvelle. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, ce dimanche 26 avril 1671. Dans cette lettre, elle décrit à sa fille les circonstances de la mort de Vatel, maître d'hôtel au service de Foucquet puis à celui du prince de Condé. Vatel, pensant que son repas était trop médiocre pour le Roi et voyant les catastrophes s'enchainer préféra se donner la mort plutôt qu'affronter une quelconque humiliation face à sa Majesté. Lettre à Pomponne. À Paris, lundi 1er décembre 1664. Mme de Sévigné explique que le Roi, après avoir écrit un madrigal (pièce de poésie qui renferme, dans un petit nombre de vers, une pensée ingénieuse et galante), le fait lire au Maréchal de Gramont, sans lui dire que c'est lui qui l'a écrit. Le Maréchal le critique alors ouvertement pour sa médiocrité et le Roi lui avoue alors qu'il en est l'auteur. Mme de Sévigné cherche à souligner par là que le Roi est loin de connaître la vérité. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, ce lundi 21 février 1689. Mme de Sévigné décrit ici encore une fois sa douleur face à sa séparation de sa fille. Elle raconte et décrit longuement ses sentiments et émotions lorsqu'elle a vu la pièce Esther de Racine, pièce jouée par les demoiselles de Saint-Cyr. Elle y dit que la pièce est sublime, touchante et empreinte d'innocence : « tout y est simple, tout y est innocent, tout y est sublime et touchant [...] » (l.30-31) Lors de cette pièce, elle a une petite entrevue avec le Roi et ils en concluent que la pièce est parfaitement jouée. Puis elle raconte à sa fille le dîner qui s'en est suivi chez Mme de Coulanges où elle rencontre M. le Chevalier avec qui elle s'entend à merveilles. Lors de ce repas, les uns et les autres lui parlent de sa fille, notamment le prince de Condé. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, vendredi 20 février 1671. Mme de Sévigné écrit cette lettre alors que sa fille l'a quitté quinze jours plus tôt ; elle espère ainsi tromper le manque que suscite l'absence de celle-ci. Elle décrit l'inquiétude qu'elle a eu lorsqu'on a donné l'alerte du feu chez les Guitaut, ses voisins. Elle dit qu'elle semblait détachée de la scène, malgré son affliction. Elle décrit également l'inquiétude de ses voisins et liste leur perte matérielle et sa propre inquiétude face à la grossesse de Mme de Guitaut, qui, avec ce stress, pourrait accoucher prématurément. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, ce samedi 4 avril 1671. Ici, Mme de Sévigné annonce la nouvelle mode concernant les coiffures dans Paris, mode lancée par la Martin, une coiffeuse réputée de l'époque. Mme de Sévigné tend à convaincre sa fille que cette coiffure lui irait à merveilles et pour cela, elle lui en fait une description minutieuse. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, mercredi 6 mai 1671. Cette lettre a pour but d'assurer que leur lien mère-fille reste parfaitement intact. Elle y déplore une fois de plus leur éloignement et évoque la grosse de sa fille qui attend son deuxième enfant. Elle exige de sa fille qu'elle prenne soin d'elle, car elle est inquiète d'une possible fausse couche, celle-ci ayant fait une première fausse couche en 1669, ou de la mort de sa fille. Elle lui transmet les conseils de ses amis concernant cette grossesse. Mme de Sévigné élimine les soupçons d'une quelconque jalousie qu'elle aurait envers la relation entre la domestique (la « fille ») de Mme de Grignan et celle-ci. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, lundi 9 février 1671. Elle écrit le bonheur qu'elle a face à l'amour de sa fille car elle pensait que celle-ci lui en voulait ou qu'elle avait été malade. Elle dit qu'elle suit le voyage de sa fille à travers la France avec un vif intérêt. Elle donne des nouvelles de ses amis : Mlle d'Harcourt s'est mariée, Mme d'Heudicourt a été écartée de la cour. Lundi au soir. Mme de Sévigné apprend à sa fille que Marie-Madeleine de Rochechouart-Mortemart a été bénie et a été faite abbesse de Fontevrault. Le Roi et la Reine furent présents lors du dîner qui suivit et qui celui-ci eut lieu à l'hôtel de Guise avec une grande réception. Le souper fut magnifique et la soirée extraordinaire. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, mercredi 1er avril 1671. Dans cette lettre, elle transmet les amitiés et messages de ses amis à sa fille, mais elle s'adresse à sa fille comme elle s'adresserait à l'homme qu'elle aime : c'est le « discours amoureux. » Lettre à Mme de Grignan. Aux Rochers, dimanche 31 mai 1671. Cette lettre est également propre au discours amoureux. Les Rochers lui rappelle sa fille, sa lettre est donc assez mélancolique. Elle pense ne pouvoir revoir sa fille que l'année suivante si celle-ci se porte bien car le voyage est assez long. Elle lui dit également qu'elle espère son retour dans la région parisienne et lui raconte quelques mondanités, comme la vie avec ses amies, l'évolution de son jardin, etc. Mme de Sévigné se résout à ne donner que que des nouvelles d'elle et non plus de Paris. Lettre à Mme de Grignan. À Livry Mardi saint 24 mars 1671. Mme de Sévigné annonce à sa fille qu'elle s'est retirée à Livry avec l'abbé de Coulanges et ses domestiques (ses « filles »). Elle souhaite retrouver une certaine paix intérieure, se retirer du monde parisien, mais surtout, elle souhaite retrouver Dieu. Elle dit cependant songer à sa fille, constamment, comme à son habitude. Elle est au désespoir, comme brisée. À Livry, Jeudi saint 26 mars. Mme de Sévigné raconte encore qu'elle au plus mal, versant « autant de larmes pour ses pêchés que pour sa fille ». Malgré son séjour très agréable, elle ne fait que penser à elle. Elle annonce à sa fille son retour à Paris. Suite. À Paris, ce Vendredi saint, 27 mars. De retour à Paris, la Passion du Mascaron (office du Vendredi saint ordonné par le père Mascaron) lui a fait un grand bien. Elle s'étonne que sa fille ait quelques soucis avec M. de Grignan et donne quelques nouvelles mondaines. Enfin, elle raconte qu'elle a quelques rancoeurs contre la domestique de Mme de Grignan qui l'aurait mal reçu. Lettre à Mme de Grignan. À Malicorne, samedi 23 mai 1671. Mme de Sévigné s'est rendue à Malicorne sur la route des Rochers. Le voyage est assez long et la chaleur est dure à supporter. À Malicorne, elle retrouvé les deux filles du Marquis de Lavardin. Elle annonce son arrivée aux Rochers pour le 27 où elle est pressée de recevoir une lettre de sa fille. Elle souhaite également que Mme de Grignan prenne soin de sa santé, d'autant plus que sa grossesse est difficile. Elle lui fait part des embrassades des uns et des autres. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, mardi 3 mars 1671. Mme de Sévigné se coupe de son entourage et de la cour car elle est mélancolique et ressent le besoin d'écrire à sa fille. Elle est lasse, blessée de cette absence et se laisse glisser dans la folie. Elle a comme un trop plein d'amour pour sa fille. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, ce mardi 26 octobre 1688. Mme de Sévigné fait des louanges sur Pauline, la seconde fille de M et Mme de Grignan. Elle semble plus joyeuse que dans ses précédentes lettres. Lettre à Mme de Grignan. Aux Rochers, dimanche 19 juillet 1671. Mme de Sévigné donne de longues nouvelles sur tout ce qui l'entoure et sur ses proches. Elle écrit une longue lettre et parle de ce que plusieurs autres personnes lui ont écrit ou raconter. De là, elle tire quelques leçons de vie, et enfin, elle fait quelques compliments à sa fille. Lettre à Mme de Grignan. Aux Rochers, dimanche 27 septembre 1671. Dans cette courte lettre, Mme de Sévigné demande l'avis de sa fille sur une lettre qu'elle écrit à l'Évêque de Marseille. Elle souligne l'importance de cet avis pour elle. Elle donne également quelques nouvelles de ses proches. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, mercredi 16 mars 1672. Mme de Sévigné a une grande réflexion sur la mort, sa tante étant gravement malade, il reste à celle-ci peu de temps à vivre. Elle se pose bon nombre de questions sur sa propre mort et exprime des inquiétudes quant à la vie après le trépas. Elle évoque ensuite le théâtre, quelques pièces et grands auteurs, en cherchant à faire « faire sentir la différence » entre Racine et Corneille. Lettre à Mme de Grignan. À Montélimar, jeudi 5 octobre 1673. Mme de Sévigné exprime ici, de façon lyrique, son désespoir grandissant après avoir quitté sa fille. Elle lui déclare une fois de plus son amour inconditionnel. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, le mercredi 11 février 1671. Mme de Sévigné raconte à sa fille à quel point ses lettres la touche et comme elle sent que sa fille est honnête envers elle à travers celles-ci. Elle lui fait part des nouvelles et messages des uns et des autres et lui décrit l'itinéraire que prendrons leur correspondance. Mercredi au soir. Mme de Sévigné conte une petite anecdote sur la transmission de leur courrier et lui dit encore une fois combien elle l'aime. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, mercredi 23 décembre 1671. Mme de Sévigné avoue ses craintes face à la maladie de Louis-Provence, second fils de Mme de Grignan, seulement âgé de trois semaines. Elle espère que sa fille apprécie ses lettres malgré leur style « négligé » et lui confie qu'elle souhaiterait que sa fille ne retombe pas enceinte. Lettre à Mme de Grignan. À Paris, mercredi 3 février 1672, à dix heures du soir. Mme de Sévigné déplore le fait qu'elle n'est pas reçu les paquets de sa fille. Elle lui raconte ses retrouvailles avec M. de Pomponne qui furent très enrichissantes et qui l'ont rendu heureuse. Elle donne quelques nouvelles, notamment celles du Chevalier, frère de M. de Grignan qui a été gravement malade, annonce la mort de M. le Chevalier (Chancelier de Séguier) et donne quelques autres nouvelles mondaines. Elle transmets les messages et amitiés des uns et des autres.

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