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Grand oral du bac : BOURSE ET MARCHÉS FINANCIERS

Publié le 04/02/2019

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Les échanges internationaux

 

À l’heure actuelle, aucun pays ne peut vivre intelligemment en vase clos. Les relations commerciales internationales, nombreuses et complexes, ont entraîné d’importants mouvements de capitaux entre les pays. Divers dispositifs ont été mis en place pour réguler ces mouvements.

 

Le premier outil est la balance des paiements, qui recense les transactions intervenues en une année entre un pays donné (la France par exemple), et le reste du monde. Elle comptabilise plusieurs types d’échanges. Les échanges de marchandises (l’importation et l’exportation) : une forte commande d’un pays étranger (commande d’Airbus) influence positivement la balance des paiements. Les transferts de revenus: quand une entreprise est implantée en France, elle rapatrie ses bénéfices dans son pays d’origine. Certains travailleurs envoient une partie de leurs revenus à leur famille restée dans le pays d’origine. Enfin, il y a les placements de capitaux ou les investissements.

 

A chacune de ces fonctions correspond un dispositif précis: les importations/exportations relèvent de la balance commerciale, les transferts de revenus de la balance des paiements courants, et les mouvements de capitaux de la variation de la position monétaire extérieure nette.

 

La régulation des échanges

 

Pour permettre le règlement des échanges entre pays, deux conditions sont nécessaires: que les monnaies soient convertibles et que leurs taux de

 

change soient fixes. Pour cela, il faut un étalon, une valeur de de référence stable à laquelle toutes les monnaies sont rattachées. Jusqu’en 1914, l’étalon était l’or (le gold standard). Chaque monnaie se définissait par son poids en or, et les taux de change correspondaient au rapport des valeurs en or de chacune des monnaies. Ce premier système monétaire international (SMI) s’effondre avec la Première Guerre mondiale. La seule référence à l’or n’est plus possible. L’entre-deux-guerres est marqué par un SMI dont l’étalon (gold exchange standard) est une combinaison d’or et de monnaies convertibles en or (la livre sterling et le dollar principalement). Les transactions entre pays peuvent donc être payées en or, en dollars, ou en livres sterlings. Puis, les pays peu à peu abandonnent la convertibilité en or de leur pays. C’est la fin du gold exchange standard.

 

En 1944, lors de la conférence de Bretton Woods (États-Unis), 44 pays s’unissent pour mettre en place un système régulé dans le domaine des relations monétaires internationales. Pour le contrôler, le fonds monétaire international (FMI) est créé. Ce nouveau SMI n’a désormais plus qu’une seule monnaie convertible en or: le dollar. Pour que ce système soit viable, les autres monnaies doivent absolument maintenir la parité avec le dollar; la seule fluctuation autorisée est de plus ou moins 1 %. Le système se délite lorsque le dollar est dévalué en 1971, puis quand les autres pays, dont les Européens, refusent de continuer à soutenir le dollar en l’achetant contre leurs propres monnaies. En 1976, l’étalon-dollar n’existe plus, toutes les monnaies sont flottantes, il n’y a plus de change fixe entre les monnaies.

 

Le système actuel

 

Désormais, toujours au sein du FMI, les pays adoptent le régime de change de leur choix. Certaines monnaies sont flottantes (dollar, yen, dollar canadien), d’autres ont choisi d’établir le taux de change de leur monnaie par rapport à celle de leur principal partenaire économique, définissant ainsi des zones d’influence. Les pays euro-

 

▼ L'intensification des échanges commerciaux mondiaux génère un flot incessant de monnaie. Les paiements ont été facilités, après l’abandon de l’étalon-or, par la mise en place du SMI établissant la convertibilité des monnaies.

 

péens ont quant à eux créé leur propre système monétaire. Depuis 1979, le système monétaire européen est fondé sur un étalon : l’Ecu (Euro-pean Currency Unit). En 1999, les monnaies de chaque pays européen font place à une monnaie unique: l’euro.

« x a: Bourse et marchés financiers secondaire, lieu d'échange des titres déjà créés sur le marché primaire.

C'est ce lieu d'échange qu'on appelle bourse des valeurs mobilières (par commodité: la Bour se.).

Il s'agit d'un marché de professionnels de la finance, aussi bien en ce qui concerne les émetteurs (intermédiaires finan­ ciers, Trésor public, grandes et moyennes entre­ prises) que les souscripteurs (Caisse des dépôts et consignations, organismes de placement col­ lectif en valeurs mobilières -OPCVM-gestion­ naires de fonds de retraite et d'assurance).

Toute­ fois les particuliers peuvent y être représentés par l'intermédiaire des SICAV (sociétés d'investisse­ ment à capital variable) ou les FCP (fonds com­ muns de placement).

Une autre possibilité est ! Le dollar, émanation de la nation a américaine, exerce sa suprématie dans tous les échanges commerciaux au niveau mondial.

offerte aux épargnants: se regrouper (à cinq au minimum et vingt au maximum) pour créer un club d'investissement, permettant de gérer un portefeuille commun de valeurs mobilières.

Les intermédiaires du marché sont les banques (qui assurent les émissions), les agents de change du marché financier et la Banque centrale.

Ils permettent de faire le lien entre le très court terme du marché monétaire et le long terme du marché financier.

Tous les pays industrialisés pos­ sèdent une bourse de valeurs, ainsi que certains pays en voie de développement.

Chaque place boursière possède son propre indicateur de ten­ dances: à Wall Street (nom d'usage du New York Stock Exchange) le Dow Jones est l'indicateur de l'évolution des cours des trente valeurs indus­ trielles les plus importantes.

Son équivalent à la bourse de Tokyo est l'indice Nikkei.

À la bourse de Paris, c'est le CAC 40 (CAC pour compagnie des agents de change, qui établit l'indice, 40 pour le nombre de valeurs sur lesquelles il repose).

Les financiers sont très attentifs à l'évolution de ces indices, leur baisse brutale étant souvent le signe d'un krach boursier, comme en 1987, où la bourse de New York accusa une dégringolade des cours de 22%, entraînant dans sa chute les autres places financières mondiales.

Le marché secondaire assure aux souscripteurs la liquidité de leur placement (c'est-à-dire la possi­ bilité de le transformer rapidement et sans risque en moyens de paiement immédiats).

Avec le déve­ loppement depuis 1986 des marchés de contrats à termes négociables, par l'intermédiaire du mar­ ché à terme d'instruments financiers (MATIF), le marché secondaire offre la possibilité de s'assurer contre les risques de variation de cours.

Les titres peuvent être négociés soit au comptant, si le règle­ ment est immédiat, soit à terme, si le règlement intervient de manière mensuelle.

Les cotations en Bourse Pour permettre les échanges de titres il existe diffé­ rents types de cotation.

A la criée: un agent de ......

Lepa/ais Brongniart, du nom de son architecte Alexandre Théodore Brongniart, abrite la première place financière française: la Bourse de Paris.

Elle compte parmi l'une des plus importantes d'Europe.

Depuis 1987, elle est plus performante par l'adoption d'un nouvel indicateur de tendance calculé sur les quarante premières valeurs du marché (CAC 40).

change crie les cours, et les courtiers présents crient en retour leur propositions d'achat ou de vente.

Et pour communiquer dans le brouhaha, les agents de change ont mis au point un système de gestes.

La cotation écrite: l'agent de change, en possession de toutes les offres, détermine le cours moyen du titre en fonction de l'offre et de la demande et les propose ensuite à ce cours.

Enfin, la cotation en continu, mise en place en 1980, permet de connaître à chaque instant l'évolution des cours pour une valeur donnée.

Linformatique a facilité cette mutation, en permettant le calcul instantané des cours.

LES LOIS DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE Elles déterminent le fonctionnement des marchés.

Elles concernent la production des marchandises, mais aussi le travail, la mon­ naie et les services.

Le prix d'un bien est déterminé par l'équi­ libre entre l'offre (la quantité de biens mise sur le marché par les producteurs) et la demande (quantité qui peut être effective­ ment achetée).

Le point d'équilibre déter­ mine le prix de marché.

Quand un producteur fixe pour une marchandise un prix plus élevé que le prix de marché, l'offre devient supé­ rieure à la demande.

Les produits ne peu­ vent plus être écoulés et le producteur est contraint de revenir au point d'équilibre.

Dans le cas contraire, si le prix est trop bas, la demande devient supérieure à l'offre, et les prix doivent remonter.

Cette adaptation permanente est résumée dans l'image qu'a proposée en 1766 l' économi ste écossais Adam Smith (1723-1790): celle de la •Main Invisible•, qui amène les agents Indi viduels .à la recherche de profits personnel& à 8llr en définitive pour le bien commun.. »

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