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Grand oral du bac : HISTOIRE DE L'ECONOMIE

Publié le 02/02/2019

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histoire

sement et emploi). Cependant, elle ne peut faire abstraction d’une analyse prenant en compte les comportements d’achat, parfois irrationnels, des individus.

 

Les débuts de l’économétrie et les premières évaluations de comptes nationaux datent du xvne siècle, mais c’est un philosophe, Antoine Augustin Cournot (1801-1877), qui publie le premier véritable traité d’économie mathématique, les Recherches sur les principes mathématiques de la théorie des richesses (1838). L’économiste français Léon Walras (1834-1910), avec ses Éléments d'économie politique pure (1874), propose la formulation classique de ce qui est devenu le noyau central, non seulement de la microéconomie, mais également de la macroéconomie dans ses développements les plus récents. Ce qu’on appelle l’«équilibre général» prétend répondre à une question: comment un ordre peut-il naître de l’interaction entre une multitude d’agents dont chacun est mû par son intérêt propre et prend des décisions interdépendantes? L’émergence de l’économétrie marque l’âge d’or des politiques économiques. L’immédiat après-guerre (fin des années 1940) voit la mise en place des comptabilités nationales, instruments essentiels de mesure de la réalité économique.

 

Les problèmes économiques

 

En dépit de multiples modèles et théories, les économistes sont impuissants à prévoir d’une manière fiable les grandes tendances de l’économie. Cette incapacité est le signe de la complexité des interactions entre les comportements individuels et les moyens mis en œuvre par les politiques.

 

Les économistes sont divisés sur les causes et les remèdes des troubles qui affectent l'économie mondiale contemporaine. On parle de crise économique quand les principaux ressorts de l’économie connaissent une baisse globale de leur activité, qui se traduit par une baisse de production, de revenus, ou par une diminution du nombre d’emplois.

 

Une crise est suivie d’une période de récession, qui correspond alors à un ralentissement de l’activité. La récession peut être suivie d’une reprise économique, qui se traduit par une hausse de production qui entraîne une diminution du chômage. Pour les libéraux, l’économie retrouve

LES CAUSES DE L'INFLATION

 

Ce phénomène correspond à une hausse générale des prix des biens et des services. Il peut se traduire par un déséquilibre entre l’offre et la demande. Quand la demande connaît une augmentation brutale, si les entreprises ne peuvent répondre intégralement à cette demande, cela entraîne une augmentation des prix. Des revendications salariales de la part des travailleurs, ou une hausse des prix des produits afin de préserver les marges de profit des entreprises, peuvent également conduire à une augmentation de l’inflation. Une troisième cause, d’ordre monétaire, peut venir s'ajouter aux deux premières. La baisse du pouvoir d'achat entraîne une émission de monnaie pour la compenser. Si la quantité de monnaie offerte dépasse les capacités d’offre, la demande augmente et avec elle l'inflation.

histoire

« L'économie ! Tombe de Karl a Marx au cimetière de Highgate.

Philosophe et économiste allemand, il passa une grande partie de sa vie à Londres, de 1849 à 1883.

Keynes à la..,.._ conférence de Bretton Woods (juillet 1944), marquant des accords monétaires internationaux afin de relancer les échanges.

Le dollar est institué comme monnaie prééminente et le Fonds monétaire international est créé.

liste, substituant au protectionnisme d'État l'idée de libre concurrence, seule apte, d'après eux, à assurer la fluidité et l'équilibre du marché.

La libre concurrence est un puissant facteur d'inno­ vation et de dynamjsme économique et mar­ chand.

Le rôle de l'Etat dans ce système est de définir les règles qui permettent d'encadrer la société.

Pour désigner cette conception du libre développement des échanges, on parle de socié­ té de marché.

François Quesnay (1694-177 4) est 1 'un des pre­ miers théoriciens de cette doctrine, appelée par la suite "école physiocratique "· La pensée économique des physiocrates (du grec phusis, "nature») est le pendant de celle de philosophes comme Jean-Jacques Rousseau.

Suivant leur doc­ trine, la seule vraie source de richesses nouvelles est l'agriculture.

Le commerce se contente d'être un échange de biens déjà existants, mais n'en crée pas de nouveaux.

La publication en 1776 de la Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations, d'Adam Smith (1723-1790), marque un tour­ nant décisif dans le domaine de la pensée éco­ nomique.

Cet Écossais donne naissance au cou­ rant de pensée dit "classique>> , au sein duquel il faut distinguer les classiques optimistes et les classiques pessimistes.

Pour ces deux catégories, le principal est de garantir la liberté totale dans les rouages économiqut:;s en évitant au maxi­ mum l'intervention de l'Etat.

C'est par l'accom­ plissement de chaque intérêt individuel que l'on peut espérer obtenir un mieux pour la société dans sa globalité.

La clé de voûte du système optimiste (dont les chefs de file sont Jean-Baptiste Say et Frédéric Bastiat) est la confiance dans l'esprit d'entreprise, garant d'une croissance régulière.

En revanche, pour les pessimistes (David Ricardo, Robert Malthus) la croissance de la population est plus rapide que celle de la production, ce qui est susceptible d'entraîner une stagnation de l'économie.

Adam Smith expose le principe de la "main invisible», qui pose le principe d'une autorégu­ lation du marché.

Pour autant que la propriété privée soit respectée, les antagonismes passion­ nels -qui naissent de la rareté des biens et engendrent la concurrence entre les individus­ s'harmonisent naturellement au sein de la société conçue comme un marché.

Définie comme la combinaison involontaire d'indivi­ dus s'adaptant en permanence aux méca ­ nismes de la société, cette harmonie est garantie par une "main invisible" et amène les indi­ vidus, à la recherche de profits personnels, à ag�r malgré eux pour le bien commun.

A la société civile politique fondée sur le contrat social, les libéraux opposent donc la "nation éco­ nomique», soit un espace de libre-échange régi par le système des besoins.

Il n'y a en effet pas d'autre justification à l'organisation de la société que la nécessité économique, les besoins de l'homme et la rareté des biens qui lui sont offerts.

C'est en sorte la confrontation de la demande illi­ mitée de biens issue des passions humaines et de l'offre parcimonieuse de la nature.

À partir de !'«école classique», le discours éco­ nomique devient autonome et se constitue en science du fonctionnement de la société civile (de marché) dans le cadre d'un État de droit.

Ainsi repensée, l'économie résout en elle-même la ques�ion du politique et de la régulation du social.

A la représentation mercantiliste d'une société politique centrée sur l'État, les libéraux opposent celle d'une société civile qui s'autoré­ gule par l'intermédiaire des mécanismes de mar­ ché encadrés par un État de droit.

Ainsi, l'intérêt public est avant tout celui de la �ociété civile Oes citoyens), et non plus celui de l'Etat.

Au niveau international, les mercantilistes pensent les relations entre nations conformément à l'état de guerre permanent qui avait caractérisé les XVIe et XVIIe siècles: le contrat social n'instaure de paix civile qu'à J'intérieur des frontières.

À l'opposé, les libéraux présentent leur doctrine dans une perspective pacifique.

Aux niveaux national et international, la logique du marché s'organise autour d'une guerre d'un type nou­ veau, la concurrence, qui concilie l'ensemble des intérêts antagonistes.

Critiques de la pensée libérale classique Les libéraux ont déjà conscience des inégalités et de l'aliénation que peut engendrer la société de marché, mais ils les conçoivent comme des phé­ nomènes marginaux.

Le philosophe allemand Hegel (1770--1831) est le premier à considérer ces effets pervers comme inhérents au système.

La solution hégélienne aux vices de la société de marché peut être définie comme un libéralisme interventionniste.

Pour lui, l'État doit être l'agent d'une réglementation qui s'applique à la société civile, en équilibrant les mécanismes écono­ miques spontanés par une action centrale de régulation.

En ce sens, Hegel est le précurseur de John Maynard Keynes (1883--1946), qui développe un siècle plus tard des idées reposant sur les mêmes préoccupations: répartition et stabilité.

Alors que les économistes classiques se situent dans le cadre de la propriété privée, les économistes socialistes réhabilitent l'idée de ' La consommation de masse est favorisée par le développement des grandes surfaces.. »

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