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la maximisation du profit entraîne la hausse des pressions psychologiques et physiques au travail

Publié le 28/11/2013

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I. La maximisation du profit entraine une hausse des pressions dans le milieu du travail Nous allons dans cette partie prouver que la maximisation du profit conduit à une hausses de toutes sortes de pressions dans le milieu du travail. 1.La maximisation des profits: objectif ancien et source de pressions croissantes. Nous allons constater que la maximisation du profit induit naturellement une augmentation accrue de la productivité, du succès économique, de la compétitivité et de la croissance. Dans ce contexte, les entreprises demandent aux salariés des résultats de plus en plus performants c'est-à-dire de bonne qualité et à cours terme. La valeur des actions et les dividendes sont parallèlement devenus des indicateurs clés de la perforemance. De plus, il faut répondre à des objectifs qui change perpétuellement et faire face à une concurrence qui ne cesse d'augmenter. Une telle vision de l'organisation du travail, peut rapidement mener à ne plus tenir compte des intérêts et du bien-être des employés qui subissent l'impact des activités et des décisions de l'organisation mais également faire disparaître les critères de promotion, récompense, d'évaluation du rendement... De plus, la cause de la croissance de toutes ces pressions du travail est corélée majoritairement à des modes de fonctionnement anciens et inadaptés puisque à l'avènement du capitalisme industriel, l'objectif conçu était similaire à celui des entreprises d'aujourd'hui c'est-à- dire la maximisation des profits et donc la minimisation des coûts. Le droit social a lui été fondé sur la base de ce modèle de travail de la révolution insustrielle. Cependant, les rapports de force entre droit et obligation ont changé de nos jours puisque la mondialisation et la tertiarisation impliquant la maximisation des profits ont imposé de nouvelles formes de gestion. Par exemple, la plupart des entreprises actuelles préfèrent embaucher des intérimaires puisqu'elles peuvent être mieux soumises aux pressions et à la flexibilité du marché que en CDI. Il y a donc une contradiction entre la réalité du marché et le droit social et tout cela s'inscrit dans le "paradigme d'un modèle industriel éculé" En effet, depuis la révolution industrielle, les entreprises ce sont de plus en plus centrés sur les résulats à court terme et les stratégies de travail afin d'augmenter le rendement. Des pressions visant à atteindre ces objectifs de rendement "ambitieux" sont alors progressivement mis en place tel que la compétitiité interne entre les salariés ou l'absence de primes menant à l'effritement de la solidarité entre eux , à une rivalité, à de très longue...
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« significatif  et appararaît aujourd'hui comme un facteur  tr ès coutumier. La France se place   ainsi le troisi ème pays enregistrant le plus de d épressions li és au travail. 2. Exemples  illustrant parfaitement l'augmentation des pressions psychologiques et   physiques d û à la maximisation des profits:  L'illustration la plus triste de l'augmentation de ces pressions est le nombre de   suicide important   :   · Le cas de la Poste     :  Entre mai 2009 et mai 2013, au moins quatre­vingt­dix­sept employ és de La Poste   se sont suicid és ou ont tent é de le faire.Cette h écatombe co ïncide avec   l’acc élération de la restructuration  à marche forc ée de l’entreprise, devenue   soci été anonyme de droit priv é en mars 2010.(le monde diplomatique) On voit ici   que les restructurations qui on pour objectifs d'augmenter le profit de l'entreprise   on des cons équences dramatiques qui sont du principalement  à cet volont é d'un   profit maximum. Ces restructurations sont directement inscrites dans un processus de   lib éralisation. Et la lib éralisation des structures entraine des modifications des   conditions de travail dans le sens de la maximisation des profits.  A La Poste, M. Jean­Paul Bailly, nomm é PDG en 2002, a pr épar é la lib éralisation   en modifiant profond ément l’organisation des services, les m étiers et les   conditions de travail. D’un m ême mouvement, il a planifi é une diminution drastique   des effectifs, sans plan social, notamment gr âce au non­remplacement, ou   presque, des d éparts  à la retraite (Le monde diplomatique). Tout cela ne donne   pas des conditions saines pour un employ é qui ne peut pas se projeter dans   l'avenir. · Le cas de France Telecom Orange     :  En septembre 2010, le groupe France Telecom Orange a  enregistr é 58 suicides   (17 en 2008, 18 en 2009 et 23 en 2010) suite  à la mise place du plan « Next ». En   effet, selon le rapport de l’inspection du travail, le stress des salari és et la vague   de suicides sont directement li és à la strat égie  établie au si ège parisien du groupe.

  Une strat égie fix ée en 2005 par le plan « Next » qui vise  à augmenter la   productivit é de 15 % en trois ans, et son volet concernant les ressources  . »

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