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Réforme du f.m.i

Publié le 30/10/2019

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Pour y mettre fin, il faudrait rendre l'auto-assurance inutile en garantissant l'accès à des lignes de crédit internationales en cas de

retrait brutal des capitaux privés. Le FMI a commencé à le faire en créant des facilités de crédit non assorties de l'habituelle (et humiliante) conditionnalité. Mais la méfiance envers lui persiste, et la plupart des pays, surtout en Asie, continuent de préférer une auto-assurance coûteuse à une mutualisation perçue comme incertaine.

 

En somme nous constatons que le système monétaire international, est un système qui fonctionne selon certains principes, et il est en perpétuel changement depuis l’année 1879 jusqu’en 2000 en manifestant souvent des crises. Dans le monde actuel on assiste à un nouveau système depuis l'abandon officiel en mars 1973 du régime de change de Bretton Woods qui était caractérisé par un système de change fixe ou flexible, un étalon de référence, liquidités internationales.

De manière générale, cette réforme du SMI est à penser dans le cadre plus global de la construction d’un nouveau système monétaire international. Il ne s’agit pas de revenir au système de taux de change fixes de Bretton Woods trop rigide pour les économies nationales, mais plutôt de penser une meilleure coordination monétaire internationale. Le système de Bretton Woods a cessé de fonctionner de manière satisfaisante à partir du moment où la confiance dans le dollar, clef de voûte de l'ensemble, a disparu.

« leurs décisions économiques, comme l’illustrent les mouvements récents de la parité euro -dollar (en juillet 2008, 1 euro valait 1,60 dollar, aujourd’hui l’euro oscille autour de 1,30 dollar) ou ceux du real brésilien qui s’est apprécié de 29 % face au dollar américain entre janvier 2009 et janvier 2011.


 Une accélération des entrées/sorties de capitaux : ces mouvements de capitaux favorisent le déclenchement de crises de liquidité ayant de violentes répercussions sur tout le tissu économique.

Ce phénomène pénalise surtout les pays émergents qui ont été confrontés, entre 1990 et 2010, à 42 arrêts brutaux de flux de capitaux.


 Un risque de « guerre des monnaies » : face à cette instabilité monétaire, certains États sont tentés de mener des politiques économiques et des politiques de change non coopératives.

Ces stratégies sont pénalisantes pour l’économie globale.


 Des déséquilibres macroéconomiques qui se creusent : entre 1998 et 2007, la somme des déficits et des excédents des pays du G20 est passée de 580 milliards de dollars (2,3 % du PIB du G20) à 2500 milliards de dollars (5,6 % du PIB du G20).

En proportion de la richesse mondiale, les déséquilibres de balance des paiements ont donc été multipliés par deux.

Le système monétaire international ne permet pas la réduction spontanée de ces déséquilibres, qui fragilisent la croissance mondiale. C’est pourquoi, le G20 s’est engagé en 2010 à travailler à l’édification d’un SMI plus stable et plus résilient. II.

Les bienfaits d’une réforme réussie a) Réaménagement du taux de change. Depuis plusieurs décennies les monnaies des pays avancés flottent entre elles, mais ce n'est que le cas pour celles des pays émergents ou en développement.

Un bon nombre de devise en Asie et au Golfe sont liées au dollar ou à l’euro.

Les taux de change fixes sont sous évalués, comme par exemple en Chine ou surévalués, comme en Argentine dans les année 2000, ou maintenant dans un certain nombre de pays de la zone euro Les taux de change flottants et les taux de change fixes coexistent difficilement, car la volatilité tend à se reporter sur les monnaies flottantes (souvent l'euro, récemment les monnaies latino-américaines).

Il faut donc réaménager le système.

La pierre de touche est le yuan, non pas tant en raison des relations bilatérales sino-américaines que du fait que les autres pays émergents ou en développement surveillent de prés le taux de change du yuan avec le dollar pour déterminer leur propre politique.

La Chine sait qu'elle ne pourra maintenir la situation actuelle à long terme, mais est réticente à agir énergiquement pour renforcer sa monnaie. b) Discipliner les politiques nationales En régime d'étalon -or la discipline était automatique.

Avec les taux de change flottants, elle ne l'est pas.

Une règle implicite s'est bien imposée au fil des années, selon laquelle chaque banque centrale agit à sa guise, pourvu que la stabilité à moyen terme de l'inflation soit assurée.

Cette règle assure normalement une cohérence minimale et évite. »

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