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Taux d'intérêt - Economie

Publié le 09/08/2014

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dollar, elle peut acheter moins cher les produits payés en dollars, comme le pétrole et toutes ses importations en pro­venance des USA. Mais il y a aussi des risques. D'abord, les produits fabriqués en Allemagne seront moins compétitifs que les produits importés. Et puis, la croissance soudaine de la masse monétaire risque de déclencher l'inflation (voir ce chapitre). Il est donc probable que le gouvernement alle­mand tentera de calmer le jeu.

 

Pour ramener les choses à l'équilibre, l'Allemagne peut décider de baisser ses taux d'intérêt et de les ramener au niveau américain. Elle peut aussi, par l'intermédiaire de sa banque centrale, vendre des marks pour acheter des dollars et compenser par son offre la demande en marks de M. Poros et de ses camarades. Mais n'oublions pas que ce qui était vrai pour le dollar l'est tout autant pour les sommes investies un peu partout dans le monde en francs, en livres ou en pesetas. La hausse des taux d'intérêt dans un pays provoque donc en fait une hausse de la monnaie nationale face à toutes les autres monnaies...

« tout prêt soit fait à intérêt.

C'est-à-dire que l'emprunteur remboursera, en plus de la somme empruntée, un montant proportionnel à celle-ci et fixé d'avance, qui sera la rému­ nération du prêt.

La somme empruntée constitue le capital, la rémunération ! 'intérêt.

Ainsi, vu du côté de l 'emprun­ teur, ! 'intérêt est le prix à payer pour disposer tout de suite d'une somme d'argent dont on a besoin.

Intérêts simples, intérêts composés L'intérêt d'un prêt est défini comme un pourcentage du capital emprunté.

Ce pourcentage est appelé le taux d'inté­ rêt.

Par exemple, si M.

Cigale emprunte 10 000 F à 8,5 % l'an, il devra rembourser après un an 10 000 x (1,085) = 10850F.

Prenons maintenant le point de vue de M.

Fourmi, créan­ cier de M.

Cigale.

li a accepté de prêter 10 000 F à 8,5 % l'an.

Au bout d'un an, il peut récupérer capital et intérêt, mettant ainsi fin au prêt.

Il peut aussi, chaque année, ne tou­ cher que ses 850 F d'intérêt et prolonger le prêt en laissant M.

Cigale disposer à nouveau de IO 000 F.

Dans ce cas, les 850 F constituent des intérêts simples.

Mais M.

Fourmi peut aussi laisser à M.

Cigale, au bout de la première année, le capital~ les 850 F d'intérêt.

Dans ce cas tout se passe comme si, la seconde année, la somme prê­ tée n'était pas 10 000, mais JO 850 F.

Les intérêts dus par M.

Cigale seront donc pour la première année 8,5 % de 10 000 F (soit 850 F) et pour la seconde année 8,5 % de JO 850 F (soit 922,25 F), ce qui fait un total de 1 772,25 F.

Bien entendu, rien ne s'oppose à ce qu'au bout de la seconde année M.

Fourmi ne refasse la même manœuvre.

li devra donc toucher à la fin de cette troisième année 8,5 % de 10 000 F, plus 8,5 % de 10 850 F, plus 8,5 % de JO 922,25 F ...

On voit que chaque fois, les intérêts de l'an­ née précédente deviennent eux-mêmes porteurs d'intérêts.

C'est ce que l'on appelle des intérêts composés.. »

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