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acropole - Définition.

Publié le 18/10/2013

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acropole - Définition. n.f., nom que les anciens Grecs donnaient à la partie la plus haute et la plus ancienne de leurs villes. C'est là que se trouvaient la citadelle et les temples des principaux dieux de la cité. Parmi les acropoles célèbres, on peut citer celles de Mycènes, de Corinthe, de Tirynthe, mais « l'Acropole « désigne toujours l'Acropole d'Athènes. Celle-ci est érigée sur un rocher calcaire auquel on ne peut accéder que par l'ouest. Les fouilles ont montré que ce rocher portait déjà des constructions à l'époque mycénienne (1500 avant J.-C.). Les princes et tyrans d'Athènes y résidèrent et, durant des siècles, on y rendit un culte à la déesse protectrice de la cité, Athéna. Pendant la guerre contre les Perses (490-449 avant J.-C.), l'ancienne acropole fut détruite. La paix revenue, les Athéniens décidèrent de construire une nouvelle acropole, bien défendue, consacrée aux cultes et aux cérémonies de leur cité. C'est ainsi que les plus célèbres temples de l'Acropole d'Athènes datent du temps de Périclès, ou d'une époque postérieure. Le Parthénon, temple d'Athéna Parthénos (« la Vierge «), est une des plus belles créations de l'architecture antique. Il fut érigé de 448 à 438 avant J.-C. par Ictinos et Callicratès. Il est de style dorique. Dans le sanctuaire se dressait une colossale statue d'Athéna, en or et en ivoire, oeuvre de Phidias, aujourd'hui perdue. La célèbre frise qui courait en haut du mur extérieur de la cella et représentait la procession des Panathénées fut, comme les autres décorations, exécutée entre 447 et 432 avant J.-C. sous la direction de Phidias. Au début du XIXe siècle, lord Elgin, envoyé du gouvernement britannique à Constantinople, enleva la plus grande partie des sculptures du Parthénon, avec l'autorisation des Turcs. Il les expédia à Londres où, sous le nom de « marbres d'Elgin «, elles sont conservées au British Museum. Devenu église au début de l'ère chrétienne, le Parthénon fut transformé en mosquée par les Turcs en 1458. Au cours d'une guerre contre Venise en 1687, il servit de poudrière. Frappé par un boulet de canon, il explosa et fut détruit dans sa partie centrale. Le reste est cependant remarquablement conservé. Les Propylées, porte monumentale de l'Acropole édifiée par Mnésiclès entre 437 et 432 avant J.-C., comprennent un vestibule à colonnes doriques et ioniques flanqué de quatre ailes. Seule l'aile nord fut achevée. Elle servit de musée de peinture (pinacothèque). L'Érechthéion, temple plus petit, au nord du Parthénon, consacré à Poséidon, à Athéna et au roi légendaire Érechthée, fut édifié entre 420 et 406 avant J.-C. par l'architecte des Propylées, Mnésiclès. Le style ionique en est exquis. Il est surtout célèbre par son portique sud, très bien conservé, que soutiennent six cariatides, ou statues de femmes, d'une beauté toute classique. Le temple de Nikê fut construit vers 426-410 avant J.-C. par Callicratès, à l'extrémité sud-ouest de l'Acropole. C'est un petit édifice de style ionique dédié à Nikê apteros (« Victoire sans ailes «).

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