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Antilles - encyclopédie.

Publié le 19/10/2013

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Antilles - encyclopédie. archipel d'îles formant un arc de 4 700 km de développement sur les bordures nord et est de la mer des Caraïbes, depuis la presqu'île du Yucatán jusqu'au delta de l'Orénoque. Îles Bahamas et archipel des Bermudes inclues, ces territoires insulaires couvrent 236 500 km2, émiettés en dix-neuf États, et regroupent près de 40 millions d'habitants. Dans cette zone fragile de l'écorce terrestre s'exerce une tectonique puissante dont témoignent les fosses et les failles de grande envergure des fonds marins (la fosse de Porto Rico comporte un abysse de - 9 200 m, le point le plus profond de l'océan Atlantique). En surface, les Antilles sont une cordillère en formation, la sismicité et le volcanisme restant très actifs. On distingue, au nord, les Grandes Antilles, plus anciennement consolidées, et, sur la bordure externe de la plaque caraïbe, l'arc des Petites Antilles. Le relief et les conditions bioclimatiques se caractérisent par leur diversité : îles plates ou montagneuses, plateaux calcaires ou massifs volcaniques, volcans récents, plaines d'effondrement. En raison du climat tropical, les températures restent élevées toute l'année, avec un fort ensoleillement et deux saisons des pluies. Les alizés de secteur est entretiennent un courant régulier d'air humide avec formation de cyclones dévastateurs en été, vers la fin de la saison humide. Mais l'altitude et l'exposition multiplient les contrastes entre les différentes îles ou entre les régions d'une même île. Les îles montagneuses sont beaucoup plus arrosées que les îles basses et plates, et l'on y observe une opposition fondamentale entre les versants « au vent « très arrosés et les versants « sous le vent « beaucoup plus secs. Des caractères humains et économiques très variés. Malgré une sensibilité antillaise commune, chaque île a ses traits humains propres, voire opposés. Haïti est noire, africaine, paysanne ; on y parle le créole. Sa voisine, la République dominicaine, est métisse, blanche et hispanique, de même que Cuba et Porto Rico. En revanche, la Trinité est anglo-saxonne, noire et indienne, anglicane, méthodiste, catholique, musulmane et hindouiste. Cet espace insulaire, fragmenté en entités souvent très petites, vit sur des bases économiques très fragiles. Sauf en Haïti, l'agriculture procure désormais moins de 20 % du PNB. Le déclin de l'agriculture d'exportation, l'insuffisance des cultures vivrières ne sont pas compensés par le développement du tourisme international et des zones franches industrielles ou commerciales. Dans ces conditions, la forte croissance démographique alimente une importante émigration vers les États-Unis ou l'Europe. Les livres Antilles - marché à Fort-de-France, page 278, volume 1 Histoire. Découvertes par Christophe Colomb en 1492, les Antilles furent la première région d'Amérique occupée par les Européens. Les Grandes Antilles (Cuba, Hispaniola, Porto Rico, Jamaïque) furent conquises par les armes et leur population fut réduite en esclavage sur les sites aurifères. Les Petites Antilles ne servirent alors que de réservoir de main-d'oeuvre servile pour les Grandes Antilles. Le travail forcé et les épidémies causèrent des ravages parmi la population indigène et finirent par la décimer. C'est pourquoi les colons décidèrent de remplacer les Amérindiens par des esclaves africains, réputés plus robustes : au début du XVIe siècle commença la traite des Noirs. Cependant, les Espagnols délaissèrent peu à peu les îles pour le continent (Pérou, Mexique), où les richesses en métaux précieux paraissaient plus abondantes. Au début du XVIIe siècle, les Antilles ne comptaient plus que 80 000 habitants, dont 8 000 Espagnols. La vacance espagnole facilita l'installation d'autres puissances européennes : les Anglais aux Petites Antilles vers 1620 et à la Jamaïque en 1655, les Hollandais à Curaçao, Aruba et Bonaire entre 1620 et 1640 ; les Français à Saint-Domingue, puis à la Martinique et à la Guadeloupe à partir de 1625. Le recrutement de travailleurs agricoles européens étant jugé insuffisant, la traite des Noirs devint systématique, et c'est à partir de la seconde moitié du XVIIe siècle que se mit en place l'économie de plantation. Au XIXe siècle, la révolte des esclaves à Saint-Domingue marqua le début de la crise de cette société coloniale dominée par une aristocratie de planteurs blancs, d'autant que la betterave sucrière européenne commençait à concurrencer la canne à sucre (principale denrée agricole des Antilles). L'abolition de l'esclavage rendit plus incertaines la prospérité des îles et leur fidélité à l'Europe. À la fin du XIXe siècle, Cuba et Porto Rico passèrent sous contrôle américain. Depuis, les États-Unis n'ont cessé de jouer un rôle grandissant dans l'économie et la vie politique des Antilles. La seconde moitié du XXe siècle a été marquée par la révolution cubaine de 1959, par l'accession à l'indépendance de la plupart des colonies britanniques (1960-1980) et par les difficultés dues au sous-développement que connaissent presque tous les États des Antilles. Les livres esclavage - Antilles, page 1703, volume 3 Les corrélats Amérique du Nord - Introduction Antigua et Barbuda antillaise (musique) Antilles françaises Antilles néerlandaises Arawaks Aruba Bahamas Bermudes biguine Caïmans (îles) Caraïbes Caraïbes (mer des) Cayman Islands coccolobe Colomb Christophe créoles créoles (langues) Cuba Curaçao Désirade (La) dominicaine (République) Dominique Grenade Haïti Havane (La) Hispaniola Indes occidentales Indes-Occidentales (États associés des) Jamaïque Marie-Galante Port-au-Prince Porto Rico Saint-Barthélemy Saint-Domingue Saint-Kitts-et-Nevis Saint-Martin Saint-Vincent-et-Grenadines Saintes (îles des) Soufrière (massif de la) Sous-le-Vent (îles) Tobago Tortue (île de la) traite des Noirs Trinité-et-Tobago Turks et Caicos Vent (îles du) Vierges (îles) Walcott Derek Willemstad Les médias Antilles - carte physique Amérique du Sud - carte physique Les livres Antilles - le site de Saint-Pierre de la Martinique, page 278, volume 1

« 80 000 habitants, dont 8 000 Espagnols.

La vacance espagnole facilita l'installation d'autres puissances européennes : les Anglais aux Petites Antilles vers 1620 et à la Jamaïque en 1655, les Hollandais à Curaçao, Aruba et Bonaire entre 1620 et 1640 ; les Français à Saint-Domingue, puis à la Martinique et à la Guadeloupe à partir de 1625.

Le recrutement de travailleurs agricoles européens étant jugé insuffisant, la traite des Noirs devint systématique, et c'est à partir de la seconde moitié du XVII e siècle que se mit en place l'économie de plantation.

Au XIX e siècle, la révolte des esclaves à Saint-Domingue marqua le début de la crise de cette société coloniale dominée par une aristocratie de planteurs blancs, d'autant que la betterave sucrière européenne commençait à concurrencer la canne à sucre (principale denrée agricole des Antilles).

L'abolition de l'esclavage rendit plus incertaines la prospérité des îles et leur fidélité à l'Europe.

À la fin du XIX e siècle, Cuba et Porto Rico passèrent sous contrôle américain.

Depuis, les États-Unis n'ont cessé de jouer un rôle grandissant dans l'économie et la vie politique des Antilles.

La seconde moitié du XX e siècle a été marquée par la révolution cubaine de 1959, par l'accession à l'indépendance de la plupart des colonies britanniques (1960-1980) et par les difficultés dues au sous-développement que connaissent presque tous les États des Antilles. Les livres esclavage - Antilles, page 1703, volume 3 Les corrélats Amérique du Nord - Introduction Antigua et Barbuda antillaise (musique) Antilles françaises Antilles néerlandaises Arawaks Aruba Bahamas Bermudes biguine Caïmans (îles) Caraïbes Caraïbes (mer des) Cayman Islands coccolobe Colomb Christophe créoles créoles (langues) Cuba Curaçao Désirade (La) dominicaine (République) Dominique. »

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