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Callot, Jacques (Nancy 1592-1635).

Publié le 07/04/2015

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Callot, Jacques (Nancy 1592-1635). Graveur français. En 1608, il s'installe à Rome, où il se perfectionne dans la technique du burin; en 1612, il se rend à Florence pour s'essayer à l'eau-forte, technique qu'il préfèrera par la suite en raison de ses grandes possibilités et de l'expressivité du trait. Après son retour à Nancy en 1621, il exécute avec une grande habileté Les Petites misères de la guerre. Par l'originalité de ses créations et ses personnages pleins de vie, Callot exercera pendant tout le XVIIe siècle une influence remarquable dans le domaine de la gravure.

 

 

Campin, Robert, Maître de Flémalle, dit (Valenciennes 1375 env.-Tournai 1444). Peintre flamand. A Tournai, il est à la tête d'un atelier florissant, fréquenté, entre autres, par Van der Weyden. Bien qu'aucun tableau ne puisse lui être attribué avec certitude, son apport apparaît déterminant dans le développement de la peinture flamande du XVe siècle. Après des premières œuvres influencées par le gothique tardif (la Descente de croix, Londres, Seilern Coll., la Madone au muret fleuri, Berlin, Staatliche Mus.), l'Adoration de l'Enfant (Dijon, Mus.) et la Madone au pare-feu (Londres, Nat. Gall.), il arrive à des solutions très proches de celles de Van Eyck. Le caractère innovateur de Campin est surtout évident dans l'interprétation qu'il nous donne de l'épisode sacré, narré comme un événement quotidien dans des intérieurs bourgeois (Annonciation, Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts). Rappelons également ses rares portraits (Portrait de dame, Londres, National Gall.), au dessin précis et énergique et à la plasticité puissante.

 

 

Camuccini, Vincenzo (Roma 1771 - 1844). Peintre italien. Après une formation dans le milieu du néoclassicisme romain, il se tourne vers les exemples plus austères de David et traite des sujets historiques (La Mort de César, 1793-98; La Mort de Virginie, 1804, Naples, Mus. nat. de Capodimonte), de grandes toiles à la composition grandiose qui indiquent son intérêt pour Raphaël et Michel-Ange. Dans sa vaste activité ultérieure, principalement caractérisée par des sujets religieux, signalons la qualité de ses nombreux portraits.

 

 

CANALETTO, GIOVANNI ANTONIO CANAL dit le

 

 

Cano, Alonso (Grenade 1601-1667). Peintre, sculpteur et architecte espagnol. Avec le jeune Velázquez, il est à Séville l'élève du peintre Pacheco. En 1637, Cano s'installe à Madrid, au service de la maison du roi qui le charge, entre autres, de restaurer des toiles des collections royales. Par la suite, il retourne à Grenade, où il travaille comme sculpteur et architecte de la cathédrale. On lui doit la façade principale de la cathédrale (1667-77), dont le style sobre et linéaire révèle toute la poétique de Cano architecte et qui mêle des éléments de la tradition locale à l'architecture de la Renaissance italienne, avec en particulier des références à Bramante.

 

 

CANOVA, ANTONIO

 

 

CARAVAGE, MICHELANGELO MERISI dit le

 

Carpaccio, Vittore (Venise 1460 env.-1526). Peintre italien. Il est surtout célèbre pour les cycles de toiles peints pour les Scuole vénitiennes de Sainte-Ursule (1490-95), Saint-Georges-des-Esclavons (1502-07) et Saint-Georges-des-Albanais (1504-08). La légende de sainte Ursule (Venise, Gal. de l'Académie) se déroule dans des décors féeriques mais selon une perspective rigoureuse. Dans les Episodes des vies des saints de la confrérie des Dalmates, Carpaccio met en œuvre une inépuisable richesse d'inventions narratives et formelles, avec une palette d'une incroyable intensité et des gammes de couleurs qui semblent en parfait accord avec l'art de Giorgione. Dans les dernières années de sa vie, Carpaccio peint des retables pour Venise (Santa Fosca) et ses environs.

 

 

Carrache, Augustin (Bologne 1557 - Parme 1602). Peintre et graveur italien. Frère aîné d'Annibal et cousin de Ludovic, il joue dans l'Académie des Carrache un rôle d'animateur théorique et didactique. L'influence de la peinture de Venise et de Parme se retrouve dans sa participation aux décorations exécutées par les trois Carrache (palais Fava à Bologne, 1583-84), mêlée à celle de Raphaël dans des œuvres telles que La Communion de saint Jérôme, 1591-92 (Bologne, Pin. Nat.) ou Le Christ et la femme adultère (Milan, Brera). A Rome, il collabore avec Annibal à la décoration de la Galerie Farnèse.

 

 

CARRACHE, ANNIBALE

 

 

Carrache, Ludovic (Bologne 1555-1619). Peintre italien. Les fresques du palais Fava à Bologne (1583-84), exécutées en collaboration avec ses cousins Annibal et Augustin, sont sa première réalisation certaine. Dans l'Académie des Carrache, il joue un rôle fondamental dans l'effort de renouvellement de la peinture religieuse selon les orientations post-conciliaires qui demandaient à l'art sacré de jouer un rôle moralisateur et de stimuler la dévotion. De l'atmosphère intime de l'Annonciation (1585 env, Bologne, Pin. Nat.), l'on passe aux tons d'un pathétisme plus intense des œuvres ultérieures comme la Vierge des Déchaux (1590 env., Bologne, Pin. Nat.) et le Martyre de sainte Ursule (1600, Imola, église Santi Nicola e Domenico), et enfin de celles de sa dernière période (Adoration des mages, 1616, Milan, Brera). A l'exception d'un séjour à Rome, la carrière de Ludovic se déroule dans la région émilienne, où il a un grand nombre d'élèves, qui exécuteront avec lui les fresques du cloître de San Michele in Bosco à Bologne (1604 env.).

 

 

Carriera, Rosalba (Venise 1675-1757). Peintre italien. Après une première phase comme miniaturiste, elle s'affirme comme portraitiste à la mode dans les milieux aristocratiques vénitiens et parmi les illustres étrangers présents en ville, réussissant à interpréter avec succès leurs idéaux de grâce et d'élégance. Ses dons de portraitiste et la technique magistrale de ses pastels lui vaudront une renommée internationale et donneront naissance à une catégorie d'artistes "virtuoses" du pinceau. Parmi ses portraits, mentionnons celui du Duc de Wharton à Buckingham Palace (Londres), le Portrait de jeune fille et le Portrait allégorique Flore.

 

 

Casas y Novoa, Fernando de (mort à Saint-Jacques-de-Compostelle en 1749) Architecte espagnol. A Lugo, en Galice, il construit le cloître de la cathédrale (1709-1711), puis la chapelle circulaire de la Virgen de los Ojos grandes (1726). En 1711, il succède à Andrade comme maître d'œuvre de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. Par la suite, il conçoit et réalise son œuvre principale, la façade principale de la cathédrale (1738), dans laquelle on distingue encore l'influence du style churrigueresque espagnol.

 

 

Cellini, Benvenuto (Florence, 1500-1571). Sculpteur et écrivain d'art italien. A ses débuts, il travaille comme médailleur et graveur de monnaies et de sceaux pour Clément VII. De 1540 à 1545, il est en France, où il réalise pour le roi François Ier la célèbre Salière en or et émaux (1543, Vienne, Kunsth. Mus.). De retour à Florence, il entreprend la réalisation du célèbre Persée de bronze pour la place de la Seigneurie (1545-54) et du buste de Cosme Ier (Florence, Bargello), œuvre qui constituent l'apogée de sa virtuosité technique. Parmi ses sculptures en marbre, rappelons le Narcisse (Florence, Bargello). Ses traités n'ont aucun caractère théorique, ils constituent le reflet fidèle de sa vie et de son œuvre.

 

 

CEZANNE, PAUL

 

 

Chalgrin, Jean-François (Paris 1739-1811). Architecte français. Elève d'E.L. Boullée et de G.N. Servandoni, il a laissé à Paris d'importantes réalisations de goût néoclassique et d'une grande sobriété, dont l'église Saint-Philippe-du-Roule (1769-84), le clocher et la chapelle baptismale de Saint-Sulpice (1775-78) et le projet original de l'arc de triomphe de l'Etoile (1806).

 

 

Chardin, Jean-Baptiste-Siméon (Paris 1699-1779). Peintre français. En 1728 il est reçu à l'Académie comme "peintre d'animaux et de fruits", présentant des natures mortes (la Raie et le Buffet, Paris, Louvre), empreintes de cette vérité des aspects quotidiens qui caractérisera tout son œuvre. En 1733, avec la Dame cachetant une lettre (Berlin, Charlottenburg), il entre dans une nouvelle phase de sa carrière, peignant des scènes d'intérieur avec personnages et des portraits qui lui vaudront la faveur de Louis XV. Chardin s'inspire de la peinture hollandaise du XVIIe et de l'art des Le Nain. Les scènes de vie bourgeoise, en particulier les représentations d'enfants (Enfant au toton, Paris, Louvre), d'une tendresse et d'une chaleur particulières, révèlent un engagement moral qui est celui de la philosophie des Lumières.

 

 

Chassériau, Théodore (Santa Barbara de Samana, Saint-Domingue, 1819-Paris 1856). Peintre français. Venu très jeune à Paris, il devient l'élève d'Ingres mais par la suite s'oriente vers un exotisme d'inspiration romantique (La Toilette d'Esther, 1842, Paris, Louvre); après un voyage en Algérie en 1846, il exécute des œuvres célèbres qui se rapprochent de la sensualité coloriste de Delacroix. Chassériau, un artiste fondamentalement éclectique, est aussi un portraitiste délicat, à la manière d'Ingres (Les Deux sœurs, 1843, Paris, Louvre) et il s'avèrera un décorateur raffiné à la cour des comtes de Paris.

 

 

Chini, Galileo (Florence 1873-Lido di Camaiore 1956). Peintre, céramiste et décorateur de théâtre italien. Fondateur en 1897 de la société florentine "Arte della ceramica", il s'avère l'un des meilleurs céramistes Liberty. Brillant peintre commémoratif, il décore les salons des Biennales de Venise de 1902 à 1914 et dessine des décors pour la mise en scène d'œuvres de Sam Benelli, dont il illustre également les romans. Il crée également d'importantes céramiques (cache-pot en maïolique polychrome, Faenza, Musée international des céramiques) pour la manufacture "L'Arte della ceramica" qu'il fonde en 1896 avec des associés.

 

 

Chippendale, Thomas (Otley, Yorkshire, 1718-Londres 1779). Ebéniste anglais. En 1749, Chippendale ouvre à Londres un magasin de meubles. En 1754, il publie un important manuel d'ébénisterie qui sera diffusé dans le monde entier et fera connaître ses meubles de "style Chippendale". Ceux-ci allient les formes classiques des meubles anglais du XVIIIe à de nouveaux motifs décoratifs, liés en particulier à la mode de l'exotisme et de l'Orient. Le résultat est un style plutôt éclectique mais harmonieux. Devenu célèbre, Chippendale meuble et décore des demeures aristocratiques (un exemple en est le lit à baldaquin de style chinois).

 

 

Churriguera, Alberto de (Madrid 1676-Orgaz 1750 env.). Architecte espagnol. Alberto est l'un des plus importants architectes de la famille Churriguera, active à Madrid et à Salamanque entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Après une première période où il est éclipsé par ses frères plus célèbres, José Benito et Joaquín, Alberto réalise sa première œuvre importante, la Plaza Mayor de Salamanque (1728). On y retrouve toutes les caractéristiques de son style original, qui se distingue de la décoration fastueuse et exubérante des édifices des autres architectes de la famille (laquelle a donné son nom à un style de décoration, dit "churrigueresque") par une plus grande fidélité à la décoration rococo, légère et lumineuse.

 

 

Cima da Conegliano, Giovanni Battista Cima, dit (Conegliano 1459 env.-1517 env.). Peintre italien. On lui doit de nombreuses variations sur le thème de la Vierge à l'Enfant et de nombreux grands retables: Madone à l'oranger (Venise, Gal. de l'Académie), Retable de saint Jean-Baptiste (Venise, Madonna dell'Orto), Baptême du Christ (Venise, San Giovanni in Bragora), Saint Pierre martyr entre saint Nicolas et saint Benoît (Milan, Brera). Dans ses compositions, les volumes et l'espace sont structurés avec une rigoureuse sensibilité architecturale héritée de Bellini et d'Antonello de Messine. Le résultat est un classicisme posé et spontané qui, dans ses dernières œuvres (Nativité, Venise, église du Carmine), semble avoir des intonations à la Giorgione.

 

 

CIMABUE, CENI DI PEPPO dit

 

 

Coducci ou Codussi, Mauro (Lenna, Bergame, 1440 env.-Venise 1504). Architecte italien. L'on sait peu de sa formation, inspirée par les modèles architecturaux toscans. Il travaille à Venise: en 1468, il construit San Michele in Isola; en 1483, il achève l'église San Zaccaria et sa façade; après 1490, il achève la façade de la Scuola de Saint-Marc; en 1498, il travaille à la Scuola grande de Saint-Jean-l'Evangéliste et, environ à la même époque, construit l'église Santa Maria Formosa et l'église San Giovanni Crisostomo. Parmi ses dernières réalisations, citons les palais Corner Spinelli et Vendramin Calergi sur le Grand Canal. Codussi apportera une contribution importante à la rénovation de la ville selon le style Renaissance, en particulier avec les Procuratie de la place Saint-Marc, plus tard réalisées d'après ses dessins.

 

 

CONSTABLE, JOHN

 

 

Coppo di Marcovaldo (Florence 1225 env.-1280 env.). Peintre italien. Fait prisonnier par les Siennois lors de la bataille de Montaperti, en 1261, il peint à Sienne la Madone du Bordone, à Santa Maria dei Servi. Plus tard, il travaille à Orvieto (Vierge à l'Enfant, 1268, Mus. de l'Œuvre de la cathédrale) et à Pistoia (Crucifix, en collaboration avec son fils Salerno, 1274, cathédrale). On lui attribue en outre un Crucifix à San Gimignano (Palais communal) et les mosaïques du baptistère de Florence. Les modèles et l'iconographie byzantins sont comme bouleversés dans l'œuvre de Coppo di Marcovaldo par une interprétation violemment plastique, une tension expressive exacerbée.

 

 

COROT, JEAN-BAPTISTE-CAMILLE

 

 

CORREGGIO, ANTONIO ALLEGRI da

 

 

Cossa, Francesco del (Ferrare 1436 env.-1478 env.). Peintre italien. On sait peu de choses sur sa formation. Il poursuit la recherche d'expressivité plastique de Tura, en la modérant par un luminisme plus diffus, emprunté à Piero della Francesca. Son œuvre la plus célèbre est la partie consacrée à Mars, Avril et Mai, dans le cycle astrologique qui orne le salon du palais Schifanoia à Ferrare (1469-70). Il s'agit de scènes allégoriques et de représentations des signes du zodiaque mêlées à des scènes de la vie quotidienne. La dernière réalisation de Cossa est la décoration de la chapelle Garganelli dans la cathédrale de Bologne (1477 env.), achevée par de'Roberti.

 

 

Costa, Lorenzo (Ferrare 1460 env.-Mantoue 1535). Peintre italien. Formé dans le milieu ferrarais, il s'installe en 1483 à Bologne où il se rapproche de la manière douce et ample de Francia et du Pérugin. L'équilibre auquel il parvient à travers cette sorte d'éclectisme reste inchangé dans sa production ultérieure (Adoration des mages, 1499, Milan, Brera), y compris lorsqu'en 1506, il s'installera à Mantoue comme peintre de la cour.

 

 

COURBET, GUSTAVE

 

 

Cranach, Lucas l'Ancien (Kronach, Franconie, 1472-Weimar 1553). Peintre et graveur allemand. Ayant quitté en 1498 l'atelier de son père, il se rend à Vienne où il peint des portraits d'humanistes représentés comme un diptyque relié par un arrière-plan de paysage. Dans ses œuvres religieuses de la même époque (Crucifixion, 1503, Munich, Alte Pin.), on retrouve des paysages féeriques qui annoncent la manière de la dénommée "école du Danube". Appelé à Wittenberg en 1505, il y restera toute sa vie en qualité de peintre des princes-électeurs de Saxe, pour lesquels il peint des Madones et d'autres sujets religieux (Martyre de sainte Catherine, 1506, Dresde, Gemäldegal.), sobres et mesurés. On lui doit en outre de délicats sujets profanes, en particulier des nus à la grâce sensuelle riche d'allusions (Vénus et Cupidon, Rome, Galerie Borghèse). A la tête d'un important atelier, il met son art au service des nouvelles idées réformées, exécutant de nombreux portraits de Luther et des princes protestants (Luther et sa femme Katharine von Bora, Florence, Offices) et des sujets religieux d'inspiration luthérienne (Autel de la Cène, Wittenberg, cathédrale). Il décore en outre les châteaux de chasse de Cobourg, Locau et Torgau de scènes d'inspiration féerique et archaïsante. Il a également laissé nombre d'importantes gravures à sujets bibliques et profanes.

 

 

Cremona, Tranquillo (Pavie 1837-Milan 1878). Peintre italien. Il étudie à Pavie et en 1852 s'installe à Venise où il se lie d'amitié avec Signorini. Dans cette première phase, il s'inspire de la grande peinture vénitienne du XVIe siècle. Pour échapper à la conscription autrichienne, il se réfugie dans le Piémont, puis à Milan où il étudie avec Hayez. Ses contacts avec des hommes de lettres et des artistes de la Scapigliatura jouent un rôle décisif dans son évolution artistique. Dans les années 1860, ses œuvres sont caractérisées par des recherches de lumière et de couleurs. Parmi ses tableaux les plus connus, citons A l'écoute, Silence amoureux, Les Deux cousins (Rome, Gal. d'Art moderne) et Le Lierre (1878, Turin, Gal. d'Art moderne), dans lesquels il développe avec une stylisation floue, pathétique et sensuelle le luminisme de Piccio, poussant la forme romantique jusqu'aux limites de l'évanescence. Cremona fut aussi un portraitiste (Portrait de Madame Deschamps, 1865, Milan, Gal. d'Art moderne), un graveur et un aquarelliste.

 

 

Crescenzi, Giovanni Battista (Rome 1577-Madrid 1660). Peintre, sculpteur et architecte italien. Cet élève du peintre Roncalli (dit Pomarancio) devient surintendant de la chapelle Paolina dans l'église Sainte-Marie-Majeure de Rome. Par la suite, il est appelé en Espagne par Philippe III et en 1630 devient surintendant. Parmi les édifices qu'il réalise à Madrid et aux environs, citons le Pantheón de los Reyes à l'Escorial (le mausolée souterrain contenant les tombes royales, 1620-54), la Prison et le Palacio del Buen Retiro.

 

 

Cuvilliés, François de (Soignies 1695-Munich 1768). Architecte et ornemaniste originaire des Pays-Bas. Après une période de formation à Paris, il s'installe à la cour de l'Electeur de Bavière où plus de quarante années durant il aura une intense activité comme ornemaniste, décorateur et architecte de jardins et de "pavillons de délices". Parmi ses réalisations les plus célèbres, citons le pavillon d'Amalienburg dans le château de Nymphenburg (1734-39), dans lequel Cuvilliés exprime pleinement une culture rococo élégante et pleine de fantaisie. A partir de 1737, il publiera une série de plus de 500 gravures représentant des modèles décoratifs rocaille qui lui vaudront une renommée internationale.

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