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centrafricaine (République) ou Centrafrique.

Publié le 24/10/2013

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centrafricaine (République) ou Centrafrique. État de l'Afrique centrale, situé entre le Cameroun, le Tchad, le Soudan, le Zaïre et la République du Congo. En 1994 a été promulguée une Constitution, qui établit un régime en principe pluraliste. Géographie. Le pays présente pour l'essentiel les paysages monotones des plateaux de la dorsale oubanguienne, partie du socle. Les altitudes maximales dépassent à peine 1 400 m. Au nord comme au sud, le socle plonge sous une couverture sédimentaire. Là commencent, au sud, la cuvette zaïroise (drainée par l'Oubangui, principal affluent de rive droite du fleuve Zaïre) et, au nord, la cuvette tchadienne. Le climat, équatorial à l'extrême sud, devient tropical plus au nord alors que les précipitations diminuent. La végétation présente la même gradation régulière : forêt équatoriale au sud, savanes plus ou moins arborées dans l'essentiel du territoire, frange de steppe à l'extrême nord. La faible population du pays s'explique en partie par les vicissitudes de l'histoire récente (traite des esclaves, razzias sénoussistes, travail forcé de l'époque coloniale). Le nord-est centrafricain, totalement dépeuplé, est voué aujourd'hui à des réserves de faune et de chasse. L'émiettement ethnique (Bandas, Bayas, Mandjas, Zandés...) ne peut faire oublier l'existence d'une langue véhiculaire commune, le sango. Une agriculture extensive sur brûlis domine les activités économiques : manioc et coton en savane ; manioc et bananes plantains en forêt (et tabac localement). Le Sud forestier abrite des plantations de café. Le café, le coton de même que le bois (malgré le vieillissement du matériel d'exploitation) font partie des produits d'exportation, que les diamants, par ailleurs, dominent toujours largement en valeur. L'industrialisation reste faible. Pays enclavé, la République centrafricaine doit négocier avec ses voisins congolais et camerounais pour le transit de ses produits pondéreux. La coopération avec la France reste essentielle, et permet à l'économie centrafricaine de recevoir 18 milliards de francs CFA par an. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats francophonie - Géographie de la francophonie Les livres centrafricaine (République) - un village dans le nord du pays, page 929, volume 2 centrafricaine (République) - la capitale Bangui, page 929, volume 2 centrafricaine (République) - le stockage du coton, page 929, volume 2 Histoire. Ravagée par la traite négrière, cette région à l'histoire chaotique fut ensuite déstabilisée par la colonisation. Le premier poste militaire français, noyau du futur Bangui, fut créé en 1889 et servit de base, en 1890, aux explorations de Poumeyrac, de Savorgnan de Brazza et de Crampel. Les premiers missionnaires arrivèrent en 1894. Un moment intégrée au Congo français, la région devint en 1903 territoire de l'Oubangui-Chari avant d'être rattachée à l'Afrique-Équatoriale française en 1910. En 1911, à la suite d'un accord, le territoire fut cédé au Cameroun allemand avant de redevenir français en 1919. Dès 1901, la création d'un impôt indigène inaugura l'exploitation de la région, qui se fit sous l'égide des compagnies concessionnaires instituées en 1898. Ces sociétés privées se firent concéder 70 % du territoire en Afrique-Équatoriale française, à charge pour elles de le mettre en valeur. La Compagnie des sultanats du Haut-Oubangui reçut par exemple 140 000 km2. La main-d'oeuvre des plantations de café et de coton était obtenue par la contrainte ; l'ivoire et le caoutchouc étaient sous-payés. En 1909 et 1928, des insurrections contre le travail forcé éclatèrent. Le territoire accusait un gros retard économique malgré la présence de nombreux colons. Pourtant, en 1940, il se rallia à la France Libre et ses tirailleurs s'illustrèrent à Bir-Hakeim. Autonome en 1958, le pays accéda à l'indépendance en 1960 sous la présidence de David Dacko. En 1966, un coup d'État porta au pouvoir Jean Bédel Bokassa, dictateur et fondateur, en 1976, de l'Empire centrafricain. Après des massacres de lycéens en 1979, Bokassa fut renversé. Dacko, au pouvoir de 1979 à 1981, réélu en 1981, fut destitué au profit de la junte du général Kolingba. En 1985, le Comité militaire du redressement national laissa entrer six civils au gouvernement et, sous la pression des bailleurs de fonds, Kolingba dut accepter des élections, et quitta le pouvoir après la victoire, en 1993, d'Ange Patassé, un ancien Premier ministre de Bokassa. En 1996, la révolte d'une partie des forces armées contre le régime n'a pu être matée qu'avec l'appui de la France, qui avait maintenu 1 300 militaires sur place. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Histoire - Organisations africaines Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique-Équatoriale française (A-ÉF) Bangui Bokassa Jean Bedel Dacko David Kolingba André Oubangui Saras Zandés Les médias centrafricaine (République) - carte physique centrafricaine (République) - tableau en bref centrafricaine (République) - tableau en chiffres Afrique - carte politique

« Ravagée par la traite négrière, cette région à l'histoire chaotique fut ensuite déstabilisée par la colonisation.

Le premier poste militaire français, noyau du futur Bangui, fut créé en 1889 et servit de base, en 1890, aux explorations de Poumeyrac, de Savorgnan de Brazza et de Crampel.

Les premiers missionnaires arrivèrent en 1894.

Un moment intégrée au Congo français, la région devint en 1903 territoire de l'Oubangui-Chari avant d'être rattachée à l'Afrique-Équatoriale française en 1910.

En 1911, à la suite d'un accord, le territoire fut cédé au Cameroun allemand avant de redevenir français en 1919.

Dès 1901, la création d'un impôt indigène inaugura l'exploitation de la région, qui se fit sous l'égide des compagnies concessionnaires instituées en 1898.

Ces sociétés privées se firent concéder 70 % du territoire en Afrique-Équatoriale française, à charge pour elles de le mettre en valeur.

La Compagnie des sultanats du Haut-Oubangui reçut par exemple 140 000 km 2.

La main-d'œuvre des plantations de café et de coton était obtenue par la contrainte ; l'ivoire et le caoutchouc étaient sous-payés.

En 1909 et 1928, des insurrections contre le travail forcé éclatèrent.

Le territoire accusait un gros retard économique malgré la présence de nombreux colons.

Pourtant, en 1940, il se rallia à la France Libre et ses tirailleurs s'illustrèrent à Bir-Hakeim. Autonome en 1958, le pays accéda à l'indépendance en 1960 sous la présidence de David Dacko.

En 1966, un coup d'État porta au pouvoir Jean Bédel Bokassa, dictateur et fondateur, en 1976, de l'Empire centrafricain.

Après des massacres de lycéens en 1979, Bokassa fut renversé.

Dacko, au pouvoir de 1979 à 1981, réélu en 1981, fut destitué au profit de la junte du général Kolingba.

En 1985, le Comité militaire du redressement national laissa entrer six civils au gouvernement et, sous la pression des bailleurs de fonds, Kolingba dut accepter des élections, et quitta le pouvoir après la victoire, en 1993, d'Ange Patassé, un ancien Premier ministre de Bokassa.

En 1996, la révolte d'une partie des forces armées contre le régime n'a pu être matée qu'avec l'appui de la France, qui avait maintenu 1 300 militaires sur place. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique - Histoire - Organisations africaines Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique-Équatoriale française (A-ÉF) Bangui Bokassa Jean Bedel Dacko David Kolingba André Oubangui Saras Zandés Les médias centrafricaine (République) - carte physique centrafricaine (République) - tableau en bref centrafricaine (République) - tableau en chiffres Afrique - carte politique. »

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