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chauffage.

Publié le 24/10/2013

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chauffage. n.m., procédé d'apport d'énergie calorifique destiné à porter la température au niveau désiré. Le chauffage central. C'est un mode de chauffage de locaux multiples à partir d'une source de chaleur commune. Le chauffage central peut s'appliquer aux différentes pièces d'un appartement, d'une maison, d'un immeuble ou d'un groupe d'immeubles. Il s'effectue généralement par distribution d'eau chaude alimentant soit des faisceaux de tuyauteries noyées dans les planchers, soit des convecteurs apparents, en fonte ou en tôle, curieusement appelés radiateurs. Ces appareils n'émettent, en effet, qu'un faible rayonnement et chauffent essentiellement l'air du local par convection. Le chauffage industriel. Il introduit de l'énergie calorifique externe au sein d'un processus de fabrication. Les procédés de chauffage industriel varient en fonction du niveau de température auquel doit être apportée l'énergie externe, de l'intensité du flux calorifique recherché, des contraintes techniques qui pèsent sur les conditions d'amenée de l'énergie à son point d'utilisation. Les fours de chauffage direct permettent d'associer températures élevées et flux calorifiques intenses, et comportent notamment les fours à arc électrique (plus de 3 000 o C), les fours électriques métallurgiques travaillant à une température un peu supérieure à celle du métal fondu, par effet Joule au sein de la masse liquide, et certains fours à flammes. Les fours de chauffage indirect permettent de chauffer un fluide qui circule à l'intérieur de tubes en acier réfractaire regroupés à l'intérieur d'un four à flammes, par transfert de chaleur à travers la paroi des tubes. Ils sont compatibles avec des flux calorifiques élevés, mais les températures finales de chauffe ne peuvent guère dépasser 800 o C. Les fluides caloporteurs chauffés dans des fours de chauffage indirect indépendants et distribués par des réseaux de tuyauteries qui peuvent être de petit diamètre permettent de s'adapter aux contraintes techniques les plus diverses et peuvent opérer dans toute la gamme des températures depuis la température ambiante jusqu'à plus de 600 o C. Les hautes températures mobilisent des métaux fondus ou des mélanges de sels fondus. Lorsqu'ils travaillent par transfert de chaleur sensible (en se refroidissant), les fluides caloporteurs ne peuvent transmettre des flux calorifiques importants. Aux températures modérées (au-dessous de 270 o C environ), le fluide le plus employé est la vapeur d'eau qui cède sa chaleur à température constante par condensation et qui est ainsi susceptible de transmettre des flux de chaleur relativement élevée (voir aussi chaudière à vapeur). Le chauffage urbain. C'est le mode de chauffage de l'ensemble des immeubles d'une zone urbaine à partir de centrales calorigènes. Le fluide caloporteur, distribué par tuyauteries enterrées calorifugées, peut être de l'eau surchauffée tournant en circuit fermé ou de la vapeur revenant aux centrales sous forme de condensats ; dans la majorité des cas, il alimente des échangeurs d'immeubles assurant la production d'eau chaude sanitaire en circuit ouvert, ainsi que l'apport de chaleur au circuit fermé de chauffage central, en lieu et place d'une chaudière individuelle. Les centrales peuvent utiliser n'importe quel combustible, y compris les ordures ménagères en association avec un combustible de soutien. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arbres - Les utilisations de l'arbre chaudière à vapeur climatisation énergie - Les sources d'énergie industrielles four radiateur saturateur thermosiphon thermostat

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