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communiste (parti).

Publié le 25/10/2013

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communiste (parti). parti qui se donne pour but l'instauration du communisme. Le premier parti communiste (PC) fut le parti bolchevique, en Russie. Certains, nés de scissions dans des partis socialistes, ont adhéré à la IIIe Internationale. Dans les années soixante-dix, les PC étaient très nombreux (plusieurs centaines) et au pouvoir dans de nombreux pays. Mais, à la fin des années quatre-vingt, ils ont dû abandonner le pouvoir en Europe de l'Est et en URSS, tout en restant des forces politiques importantes dans certains pays comme la Bulgarie, la Hongrie et l'Albanie. En Chine, le PC, qui comprend environ 30 millions de membres, conserve tout son pouvoir et s'oppose aux tentatives de démocratisation politique. La direction est assurée par le bureau politique ; le personnage clé du parti est le secrétaire général du comité central. À l'origine, les PC voulaient regrouper des révolutionnaires professionnels dans une organisation hiérarchisée, fortement centralisée, pour diriger la lutte des classes. Le droit de tendance n'était pas reconnu. Les épurations d'opposants étaient fréquentes. Dans les démocraties pluralistes, les PC ont pu participer à des gouvernements de front populaire ou d'unité nationale. De nombreux partis communistes ont dirigé des guerres de guérilla, en Asie (Viêt-nam) et en Afrique (Angola, Mozambique) notamment. Le parti communiste français. Le PCF est né d'une scission du parti socialiste (SFIO) réuni au congrès de Tours en 1920 où une majorité décida d'adhérer à la IIIe Internationale. Le Front populaire lui donna une forte impulsion. Le PCF approuva le pacte germano-soviétique (signé le 23 août 1939). À partir de 1941, il fut très actif dans la Résistance. À la Libération, des communistes participèrent au gouvernement jusqu'en mai 1947, puis le PCF s'opposa aux gouvernements de la IVe République et au général de Gaulle. En 1972, le PCF signa le Programme commun de la gauche, mais une rupture intervint en 1977 ; néanmoins, le PCF participa au gouvernement Mauroy (1981 1984). Grâce à ses liens étroits avec la CGT, le PCF joue un rôle clé dans les luttes sociales. Il dirige de nombreuses municipalités notamment dans la « banlieue rouge « de Paris. Ses secrétaires généraux ont été Maurice Thorez (1930-1964), Waldeck Rochet (1964-1972) et Georges Marchais (1972-1994). À ce dernier a succédé Robert Hue, en qualité, non de secrétaire général, mais de secrétaire national. Affecté d'un déclin électoral très net depuis 1981, le PCF a obtenu, au premier tour des élections législatives, 28 % des suffrages exprimés en 1946, 27 % en 1951, 22 % en 1962, 16 % en 1981, 9,7 % en 1986, 11,3 % en 1988 et 9,1 % en 1993. Le PCF revendiquerait quelque 600 000 adhérents. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats socialisme - Le parti socialiste en France syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français - Le temps des divisions Autres partis communistes en Europe de l'Ouest. On trouve des PC dans tous les pays occidentaux, parfois plusieurs en raison des scissions, comme en Grèce. Ils sont parfois très faibles même si la classe ouvrière est importante comme en Angleterre, où le parti communiste joue pourtant un rôle dans les syndicats. Le PC allemand a été durement réprimé sous le IIIe Reich. En 1945, il accéda au pouvoir en RDA, mais resta un groupuscule en RFA. En 1990, lors des premières élections dans l'Allemagne réunifiée, le KDP (Kommunistische Deutsche Partei) n'a obtenu que 1 630 voix. Le PC italien, très actif et enraciné depuis la guerre avec le soutien d'un tiers de l'électorat, a progressivement abandonné la référence léniniste ; il n'a pas échappé à la crise du modèle communiste. Le PC espagnol a été au premier plan dans la guerre civile. Il a organisé les luttes syndicales, sous le franquisme. Depuis le retour de la démocratie, il joue un rôle secondaire. Il existe un parti communiste catalan. Le PC portugais a été très actif lors de la révolution de 1974, mais a régressé depuis. Voir aussi totalitarisme. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Internationale - L'Internationale, peinture d'Otto Griebel, page 2557, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Berlinguer Enrico bolchevisme communisme congrès culte de la personnalité France - Histoire - Guerre et après-guerre ; croissance et crises - De François Mitterrand à Jacques Chirac Front populaire Gorbatchev Mikhaïl Sergueïevitch léninisme Manifeste du parti communiste Marchais Georges Marx Karl marxisme P CF perestroïka Résistance Rochet Waldeck SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière) socialisme - Le parti socialiste en France socialisme - Les divisions du socialisme Thorez Maurice totalitarisme Trotski (Lev en français Léon, Davidovitch Bronstein, dit) Les livres Thorez Maurice, page 5184, volume 9

« Le PC italien, très actif et enraciné depuis la guerre avec le soutien d'un tiers de l'électorat, a progressivement abandonné la référence léniniste ; il n'a pas échappé à la crise du modèle communiste.

Le PC espagnol a été au premier plan dans la guerre civile.

Il a organisé les luttes syndicales, sous le franquisme.

Depuis le retour de la démocratie, il joue un rôle secondaire.

Il existe un parti communiste catalan.

Le PC portugais a été très actif lors de la révolution de 1974, mais a régressé depuis.

Voir aussi totalitarisme . Complétez votre recherche en consultant : Les livres Internationale - L'Internationale, peinture d'Otto Griebel, page 2557, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Berlinguer Enrico bolchevisme communisme congrès culte de la personnalité France - Histoire - Guerre et après-guerre ; croissance et crises - De François Mitterrand à Jacques Chirac Front populaire Gorbatchev Mikhaïl Sergueïevitch léninisme Manifeste du parti communiste Marchais Georges Marx Karl marxisme PCF perestroïka Résistance Rochet Waldeck SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière) socialisme - Le parti socialiste en France socialisme - Les divisions du socialisme Thorez Maurice totalitarisme Trotski (Lev en français Léon, Davidovitch Bronstein, dit) Les livres Thorez Maurice, page 5184, volume 9. »

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