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Éléments d'économie politique pure.

Publié le 27/10/2013

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Éléments d'économie politique pure. ouvrage publié de 1874 à 1877 par l'économiste français Léon Walras, et qui établit les fondements de la théorie économique aujourd'hui dominante. Une théorie de l'équilibre général. La démarche de Walras s'inscrit dans la ligne de la « révolution marginaliste « : son objectif est de faire une théorie de la richesse sociale (sous-titre de l'ouvrage), qu'il définit comme « l'ensemble de toutes les choses, matérielles ou immatérielles, qui sont susceptibles d'avoir un prix parce qu'elles sont rares, c'est-à-dire à la fois utiles et limitées en quantité «. Cette conception n'est pas propre à Walras : elle a été développée en même temps par l'économiste anglais Stanley Jevons et l'économiste autrichien Carl Menger. La supériorité des Éléments d'économie politique pure sur les travaux de ces auteurs tient à quatre facteurs. Walras traite chaque phénomène économique d'une façon homogène : dès l'instant où s'y applique la notion de rareté, il doit être analysé en termes de marché concurrentiel, où règne la loi de l'offre et de la demande. Walras étudie systématiquement l'interdépendance entre tous les marchés ; l'économie dans son ensemble est représentée en situation d'équilibre général : chaque agent est supposé en équilibre, ainsi que chaque marché, toutes les interrelations (entre agents, entre marchés) étant explicitement prises en compte. Walras démontre non seulement les conditions de l'existence d'un équilibre général, mais aussi celles de sa stabilité, c'est-à-dire les règles de fonctionnement susceptibles de conduire une économie à l'équilibre. À la suite d'Antoine Augustin Cournot, Walras donne à sa théorie une forme mathématique, qui en fait le modèle d'une économie de « marché parfaitement organisé sous le rapport de la concurrence, comme en mécanique pure on suppose d'abord des machines sans frottement «. De l'échange pur à la monnaie. L'exposé de la théorie de l'équilibre général va « du simple au compliqué «, un même principe (celui de l'offre et de la demande) étant progressivement généralisé. Le modèle le plus simple est celui d'une « économie d'échange pur « : les quantités disponibles de biens étant données, leurs prix relatifs (les taux d'échange des uns contre les autres) sont déterminés par leur rareté relative : plus un bien est rare, plus il est cher. En économie de production, les quantités disponibles peuvent varier grâce à la mise en oeuvre de services producteurs (par exemple le travail). Les prix relatifs des biens dépendent alors à la fois de leur rareté et de leur coût de production en services producteurs, dont les quantités échangées et les prix (les « revenus «) sont déterminés en même temps que ceux des biens. Le salaire, par exemple, n'est pas déterminé par le coût d'entretien du travailleur (comme dans la théorie classique), mais par sa productivité marginale. Ces services producteurs sont offerts par les propriétaires de capitaux (terres, personnes, biens de production). Les prix de ceux-ci peuvent être déterminés par l'offre et la demande sur des marchés effectifs ou hypothétiques (comme pour les personnes) ; en même temps est déterminé le taux d'intérêt, qui égalise l'épargne et l'investissement sur le marché du capital de prêt. Enfin, la monnaie est introduite dans le modèle, sous la forme d'une marchandise particulière qui, en plus de son utilité directe, sert d'intermédiaire des échanges. Le « camp de base « de la théorie moderne. La quatrième édition des Éléments d'économie politique pure (1900) contient la théorie complète de l'équilibre général. Celle-ci n'a cependant influencé les économistes qu'à partir des années trente et de sa redécouverte par le Britannique sir John Richard Hicks. Sous l'influence de K.J. Arrow, Gerald Debreu et Frank Hahn, qui l'ont complétée (en y introduisant la dynamique) ou précisée (en particulier sur les processus de stabilité), elle est devenue le « camp de base « (Hahn) de la théorie économique moderne. Voir aussi néoclassique (synthèse) et Walras. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats équilibre économique néoclassique (synthèse) tâtonnement théories économiques (histoire des) Walras Léon Marie Esprit

« producteurs, dont les quantités échangées et les prix (les « revenus ») sont déterminés en même temps que ceux des biens.

Le salaire, par exemple, n'est pas déterminé par le coût d'entretien du travailleur (comme dans la théorie classique), mais par sa productivité marginale.

Ces services producteurs sont offerts par les propriétaires de capitaux (terres, personnes, biens de production).

Les prix de ceux-ci peuvent être déterminés par l'offre et la demande sur des marchés effectifs ou hypothétiques (comme pour les personnes) ; en même temps est déterminé le taux d'intérêt, qui égalise l'épargne et l'investissement sur le marché du capital de prêt. Enfin, la monnaie est introduite dans le modèle, sous la forme d'une marchandise particulière qui, en plus de son utilité directe, sert d'intermédiaire des échanges. Le « camp de base » de la théorie moderne. La quatrième édition des Éléments d'économie politique pure (1900) contient la théorie complète de l'équilibre général.

Celle-ci n'a cependant influencé les économistes qu'à partir des années trente et de sa redécouverte par le Britannique sir John Richard Hicks.

Sous l'influence de K.J.

Arrow, Gerald Debreu et Frank Hahn, qui l'ont complétée (en y introduisant la dynamique) ou précisée (en particulier sur les processus de stabilité), elle est devenue le « camp de base » (Hahn) de la théorie économique moderne. Voir aussi néoclassique (synthèse) et Walras . Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats équilibre économique néoclassique (synthèse) tâtonnement théories économiques (histoire des) Walras Léon Marie Esprit. »

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