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étudiant: histoire du concept

Publié le 27/10/2013

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étudiant. n.m., personne qui suit un cours dans un établissement d'enseignement supérieur. Les étudiants d'aujourd'hui sont les héritiers des escholiers médiévaux, dont la présence (quelques centaines par lieu d'enseignement) est attestée dès le XIIe siècle, par exemple en 1128 autour d'Abélard, sur la montagne Sainte-Geneviève. Mais il fallut attendre les bulles d'Innocent III (en 1209 et 1210) pour qu'étudiants et maîtres aient l'autorisation de former leurs propres corporations (portant le nom d'universitas). La création des premières universités au XIIIe siècle contribua à augmenter le nombre des étudiants (ils étaient plusieurs milliers par université au XVe siècle) et à faire d'eux les principaux porteurs des aspirations à une nouvelle culture libérée de l'autorité de l'Église. La corporation parvint à garantir des conditions d'indépendance, comme en témoigne l'interdiction pour les forces de police de pénétrer dans une université sans autorisation de son chancelier, et aujourd'hui encore de son recteur (ce sont les « franchises universitaires «). La recherche des filières. Plus de 60 % des jeunes - soit environ 480 000 - en âge de passer le baccalauréat obtiennent ce diplôme qui leur ouvre l'accès aux études supérieures. Les choix qu'ils font alors s'expriment en termes de filières : soit l'université, vers laquelle se dirige la moitié d'entre eux, soit les classes préparatoires aux grandes écoles, les sections de techniciens supérieurs, les instituts universitaires de technologie, les instituts d'études politiques, etc. Or un tiers de ceux qui entrent à l'université déclarent qu'ils auraient préféré une autre filière - à laquelle, une fois sur quatre, ils renoncent par crainte de l'échec -, ce qui est majoritairement le cas des étudiants en économie, attirés par les grandes écoles. Cette situation explique les difficultés d'intégration dans le cursus universitaire que certains jeunes connaissent, et les mesures prises en 1996 : création d'un statut de l'étudiant et instauration du principe du tutorat en faveur des étudiants qui réussissent moins bien. En fait, le type de baccalauréat s'avère déterminant pour la suite des études ; on constate ainsi que les titulaires d'un baccalauréat général sont 82 %, contre 58 % pour les titulaires d'un baccalauréat technologique, à s'inscrire en deuxième année du premier cycle universitaire. Au demeurant, le taux d'abandon à ce stade des études a plutôt tendance, globalement, à baisser depuis 1990. Voir aussi le dossier enseignement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats corporations enseignement enseignement - L'enseignement en France faculté UNEF (Union nationale des étudiants de France) université

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